Presse et revues
115 pages
Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1901-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 août 1901 01 août 1901
Description : 1901/08/01 (A4,N38). 1901/08/01 (A4,N38).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65367935
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
- 649 -
Près de même avec cette différence, pourtant, que pour les rizières
d'assolement, le riz, dans un même carré, est cultivé en longues
Penches, sortes de billons plats, larges de 2m 50 à 3 mètres, ou plus
ème. Ces bandes sont séparées les unes des autres par une petite
rigole, disposition qui rappelle celle adoptée en Cochinchine pour la
culture des arachides ; elle assure d'ailleurs un facile retrait de l'eau,
Ruand besoin est, et au retour, une égale et rapide répartition sans
violence.
Dans les terres basses des rizières permanentes, ces bapdes se
rencontrent quelquefois, mais elles n'y sont pas dans bien des cas.
A Mezzolara, par exemple,la rizière est parfaitement unie. Un nivel-
lernent rigoureux assure une égale répartition de l'eau à la surface
et un assèchement facile et prompt. Mais on conçoit que des soins
meltculeux d'appropriation qui se peuvent donner à un terrain
estiné à demeurer de longues années à l'état de rizière ne soient pas
usités là où un roulement de cultures variées réclame successivement
et à des intervalles relativement rapprochés, des façons diverses et des
lspositions différentes. La culture en planches des rizières derota-
tion est donc une nécessité, surtout dans les terres fortes, et le
riziculteur, une fois ses rigoles bien établies, ne se trouve plus aux
Prises qu'avec les difficultés restreintes de nivellements partiels,
facultés, au besoin, par l'introduction préalable d'un voile d'eau.
Toutes ces rigoles, naturellement, aboutissent à un collecteur
commun, qui sert au retrait comme à l'introduction de l'eau.
De l'irrigation. — La distribution de l'eau se fait de deux
anières: tantôt l'eau passe d'une pièce de rizière à l'autre, allant
e haut en bas, suivant la pente du terrain, comme nous le voyons
e. Cochinchine; tantôt elle demeure emmagasinée dans chaque
ce qu'on approvisionne par un fossé latéral qui court entre deux
«carÛPagries» juxtaposées. Cette dernière méthode, au point de vue
ural, a l'avantage d'assurer une eau stagnante dont la masse est
f us, rapidement échauffée par les rayons solaires. En même temps,
le ^age des niveaux est plus facile pour chaque pièee rendue ainsi
Pendante de ses voisines. On a soin, d'ailleurs, de changer de
temps à autre le point d'entrée de l'eau dans la rizière ; sinon le riz,
t:r.la partie la plus voisine de cette bouche ou vanne, mûrirait
dar llvement, car l'eau du fossé généralement plus froide que celle
de a rizière, retarde réchauffement du sol au voisinage de la vanne.
Près de même avec cette différence, pourtant, que pour les rizières
d'assolement, le riz, dans un même carré, est cultivé en longues
Penches, sortes de billons plats, larges de 2m 50 à 3 mètres, ou plus
ème. Ces bandes sont séparées les unes des autres par une petite
rigole, disposition qui rappelle celle adoptée en Cochinchine pour la
culture des arachides ; elle assure d'ailleurs un facile retrait de l'eau,
Ruand besoin est, et au retour, une égale et rapide répartition sans
violence.
Dans les terres basses des rizières permanentes, ces bapdes se
rencontrent quelquefois, mais elles n'y sont pas dans bien des cas.
A Mezzolara, par exemple,la rizière est parfaitement unie. Un nivel-
lernent rigoureux assure une égale répartition de l'eau à la surface
et un assèchement facile et prompt. Mais on conçoit que des soins
meltculeux d'appropriation qui se peuvent donner à un terrain
estiné à demeurer de longues années à l'état de rizière ne soient pas
usités là où un roulement de cultures variées réclame successivement
et à des intervalles relativement rapprochés, des façons diverses et des
lspositions différentes. La culture en planches des rizières derota-
tion est donc une nécessité, surtout dans les terres fortes, et le
riziculteur, une fois ses rigoles bien établies, ne se trouve plus aux
Prises qu'avec les difficultés restreintes de nivellements partiels,
facultés, au besoin, par l'introduction préalable d'un voile d'eau.
Toutes ces rigoles, naturellement, aboutissent à un collecteur
commun, qui sert au retrait comme à l'introduction de l'eau.
De l'irrigation. — La distribution de l'eau se fait de deux
anières: tantôt l'eau passe d'une pièce de rizière à l'autre, allant
e haut en bas, suivant la pente du terrain, comme nous le voyons
e. Cochinchine; tantôt elle demeure emmagasinée dans chaque
ce qu'on approvisionne par un fossé latéral qui court entre deux
«carÛPagries» juxtaposées. Cette dernière méthode, au point de vue
ural, a l'avantage d'assurer une eau stagnante dont la masse est
f us, rapidement échauffée par les rayons solaires. En même temps,
le ^age des niveaux est plus facile pour chaque pièee rendue ainsi
Pendante de ses voisines. On a soin, d'ailleurs, de changer de
temps à autre le point d'entrée de l'eau dans la rizière ; sinon le riz,
t:r.la partie la plus voisine de cette bouche ou vanne, mûrirait
dar llvement, car l'eau du fossé généralement plus froide que celle
de a rizière, retarde réchauffement du sol au voisinage de la vanne.
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