Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1901-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 août 1901 01 août 1901
Description : 1901/08/01 (A4,N38). 1901/08/01 (A4,N38).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65367935
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
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peuvent succéder, selon le roulement adopté pour l'exploitation du
domaine.
Si, en effet, la création de prairies temporaires présente parfois
de sérieuses difficultés lorsqu'on veut les faire succéder aux cultures
communes, le pré se forme en quelque sorte de lui-même, ou à peu
près, sur un terrain précédemment en rizière (1). Nous avons vu
ailleurs que, inversement, la rizière succède avantageusement à la
prairie. Il est donc permis de dire que la rizière est pour une grande
part dans la prospérité de l'agriculture lombarde, et qu'elle n'est
pas indifférente à la richesse même de son industrie laitière. L'agri-
culture indo-chinoise ne trouverait-elle point là quelque utile indi-
cation ?
Naturellement, la rizière stable n'est maintenne que là où il est
impossible de soumettre la terre à un assolement régulier.
Modes de culture.— Toutes les rizières, cela va de soi, sont en-
tourées de talus pour le maintien de l'eau, et soigneusement nivelées.
Eu égard au mode de culture, on les divise en trois catégories.
10 Les rizières en terres consistantes où le labour se fait à la
charrue, cette façon étant plus légère dans les rizières à rotation,
plus énergiques dans les rizières permanentes ; faits hors de l'eau
dans les terres fortes, peu perméables ; pratiqués, au contraire, sous
l'eau dans les terres légères et moins aptes à retenir l'eau ;
20 Les rizières en terre encore trop molle, où les animaux
enfonceraient, mais où l'homme peut aisément se mouvoir et qui sont
travaillées à la bêche dite vanga (c'est la rizière dite résaia di
vangatura) ;
30 La rizière plus récente encore ou, tout au moins, en sol moins
consistant, où le travail doit se faire à la houe dite zappa (d'où
risaia di zappatura) (2).
Je n'ai pas eu le temps de visiter des rizières de « zappatura »,
mais les choses, procédé de labour à part, se passent partout à peu
(1) Néanmoins les qualités propres du sol jouent ici un rôle important, car
des plaines de Novare, par exemple, on a pu obtenir facilement des récoltes de
maïs et de blé, ou des prairies spontanées après une suite ininterrompue de
40 années de culture de riz. Les choses sont allées plus lentement dans d'autres
régions (Lomelline, Tunlié, etc.)
(2) On a, tout près de Saigon, entre le deuxième pont et l'Inspection de Gia-
dinh, un exemplaire de ce mode de culture
peuvent succéder, selon le roulement adopté pour l'exploitation du
domaine.
Si, en effet, la création de prairies temporaires présente parfois
de sérieuses difficultés lorsqu'on veut les faire succéder aux cultures
communes, le pré se forme en quelque sorte de lui-même, ou à peu
près, sur un terrain précédemment en rizière (1). Nous avons vu
ailleurs que, inversement, la rizière succède avantageusement à la
prairie. Il est donc permis de dire que la rizière est pour une grande
part dans la prospérité de l'agriculture lombarde, et qu'elle n'est
pas indifférente à la richesse même de son industrie laitière. L'agri-
culture indo-chinoise ne trouverait-elle point là quelque utile indi-
cation ?
Naturellement, la rizière stable n'est maintenne que là où il est
impossible de soumettre la terre à un assolement régulier.
Modes de culture.— Toutes les rizières, cela va de soi, sont en-
tourées de talus pour le maintien de l'eau, et soigneusement nivelées.
Eu égard au mode de culture, on les divise en trois catégories.
10 Les rizières en terres consistantes où le labour se fait à la
charrue, cette façon étant plus légère dans les rizières à rotation,
plus énergiques dans les rizières permanentes ; faits hors de l'eau
dans les terres fortes, peu perméables ; pratiqués, au contraire, sous
l'eau dans les terres légères et moins aptes à retenir l'eau ;
20 Les rizières en terre encore trop molle, où les animaux
enfonceraient, mais où l'homme peut aisément se mouvoir et qui sont
travaillées à la bêche dite vanga (c'est la rizière dite résaia di
vangatura) ;
30 La rizière plus récente encore ou, tout au moins, en sol moins
consistant, où le travail doit se faire à la houe dite zappa (d'où
risaia di zappatura) (2).
Je n'ai pas eu le temps de visiter des rizières de « zappatura »,
mais les choses, procédé de labour à part, se passent partout à peu
(1) Néanmoins les qualités propres du sol jouent ici un rôle important, car
des plaines de Novare, par exemple, on a pu obtenir facilement des récoltes de
maïs et de blé, ou des prairies spontanées après une suite ininterrompue de
40 années de culture de riz. Les choses sont allées plus lentement dans d'autres
régions (Lomelline, Tunlié, etc.)
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dinh, un exemplaire de ce mode de culture
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