Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1901-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 août 1901 01 août 1901
Description : 1901/08/01 (A4,N38). 1901/08/01 (A4,N38).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65367935
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
- 630 -
recouverts par une formation assez importante de schistes qui, à la
base, sont rouges et rappellent ceux que l'on a trouvés au-dessous
des grès siliceux, mais qui deviennent peu à peu bitumineux à
mesure que l'on s'élève et, avant que l'on n'ait atteint le lit char-
bonneux, ils sont presque noirs ; on les voit difficilement au contact
même des charbons, car la pente a été transformée en un véritable
clapier par les débris du calcaire qui domine en falaise le gisement.
L'exploitation était interrompue en ce point lorsque nous l'avons
visité ; la houille qu'on peut en tirer est cependant de très bonne
qualité, comme nous l'avons montré déjà ; mais l'extraction était
sans doute devenue trop difficile pour les Chinois qui ne disposent
que de moyens très primitifs et n'ont, en ce point, fait que creuser
quelques puits verticaux de 5 à ti mètres de profondeur, et ont dû
abandonner les travaux lorsqu'il est devenu nécessaire de tracer
des galeries.
Dans la plupart des gisements où nous avons vu exploiter la
houille, sauf à Tou-dza et à Lan-mou-tchang, les Chinois se conten-
taient de creuser en carrière à l'affleurement.
Permien. — Au-dessus des calcaires carbonifères se développe
une épaisse formation de schistes rouges assez argileux, avec interca-
lations de schistes noirs et de bancs d'argile. Ces schistes ne nous
ont jamais fourni la moindre empreinte fossile. Nous croyons cepen-
dant, d'après leur situation stratigraphique, pouvoir les considérer
comme devant être rattachés au système permien. Nous avons trouvé
cette formation d'une façon presque constante au-dessus des calcaires
à Fusulines ; nous l'avons observée d'abord en arrivant au som-
met de la pente par laquelle nous sortions de la plaine de Ma-pé-
kai ; nous l'avons reconnue, avec des interruptions, tout le long
de notre route jusqu'à une petite distance de Min-tiou. Au bord
de la plaine de Mong-tsé, elle reparaît lorsque l'on commence à
s'élever au-dessus des calcaires. Dans tout le cours de notre
voyage, nous l'avons retrouvée chaque fois que nous dépassions
le niveau des calcaires à Fusulines. Mais nous n'avons rencontré
qu'une seule fois des assises permiennes contenant des fossiles. A
Gan-chouang-po, village du Koui-tcheou, situé entre Hoang-ko-chou
et Tchen-lin tcheou, nous avons pu observer, grâce au R. p.
Guérin qui a bien voulu nous accompagner, une ancienne mine de •
charbon située dans des schistes fossilifères contenant des empreintes
recouverts par une formation assez importante de schistes qui, à la
base, sont rouges et rappellent ceux que l'on a trouvés au-dessous
des grès siliceux, mais qui deviennent peu à peu bitumineux à
mesure que l'on s'élève et, avant que l'on n'ait atteint le lit char-
bonneux, ils sont presque noirs ; on les voit difficilement au contact
même des charbons, car la pente a été transformée en un véritable
clapier par les débris du calcaire qui domine en falaise le gisement.
L'exploitation était interrompue en ce point lorsque nous l'avons
visité ; la houille qu'on peut en tirer est cependant de très bonne
qualité, comme nous l'avons montré déjà ; mais l'extraction était
sans doute devenue trop difficile pour les Chinois qui ne disposent
que de moyens très primitifs et n'ont, en ce point, fait que creuser
quelques puits verticaux de 5 à ti mètres de profondeur, et ont dû
abandonner les travaux lorsqu'il est devenu nécessaire de tracer
des galeries.
Dans la plupart des gisements où nous avons vu exploiter la
houille, sauf à Tou-dza et à Lan-mou-tchang, les Chinois se conten-
taient de creuser en carrière à l'affleurement.
Permien. — Au-dessus des calcaires carbonifères se développe
une épaisse formation de schistes rouges assez argileux, avec interca-
lations de schistes noirs et de bancs d'argile. Ces schistes ne nous
ont jamais fourni la moindre empreinte fossile. Nous croyons cepen-
dant, d'après leur situation stratigraphique, pouvoir les considérer
comme devant être rattachés au système permien. Nous avons trouvé
cette formation d'une façon presque constante au-dessus des calcaires
à Fusulines ; nous l'avons observée d'abord en arrivant au som-
met de la pente par laquelle nous sortions de la plaine de Ma-pé-
kai ; nous l'avons reconnue, avec des interruptions, tout le long
de notre route jusqu'à une petite distance de Min-tiou. Au bord
de la plaine de Mong-tsé, elle reparaît lorsque l'on commence à
s'élever au-dessus des calcaires. Dans tout le cours de notre
voyage, nous l'avons retrouvée chaque fois que nous dépassions
le niveau des calcaires à Fusulines. Mais nous n'avons rencontré
qu'une seule fois des assises permiennes contenant des fossiles. A
Gan-chouang-po, village du Koui-tcheou, situé entre Hoang-ko-chou
et Tchen-lin tcheou, nous avons pu observer, grâce au R. p.
Guérin qui a bien voulu nous accompagner, une ancienne mine de •
charbon située dans des schistes fossilifères contenant des empreintes
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