Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1901-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 août 1901 01 août 1901
Description : 1901/08/01 (A4,N38). 1901/08/01 (A4,N38).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65367935
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
- 718 -
autre chose que les restes de ses devanciers. Il faut que nos industriels et nos
négociants créent à leurs produits un débouché sur cette place.
« Que les fabricants de produits alimentaires, de vins, de liqueurs, de produits
pharmaceutiques, de parfumerie, de tissus et d'effets d'habillement, de passe-
menterie, de mercerie, de lingerie, de bonneterie, de chapeaux, de chaussures,
d'articles de papeterie, d'article de fantaisie, de jouets, d'instruments de musique,
de porcelaine, de faïence, de cristallerie, de verrerie, de quincaillerie, de fer-
ronnerie, de machines, de carrosserie, de sellerie, etc. se réunissent et for-
ment un syndicat et qu'ils envoient à Manille, un représentant qui s'y établira,
et qui, après avoir étudié pendant quelques mois les besoins du marché, deman-
dera auxdits fabricants tous les articles dont l'énumération précède, dans les
proportions qu'il jugera convenable pour en avoir l'écoulement continu.
«Tous ces articles venant de France n'abondent pas à Manille, mais il n'en est
pas moins certain que ceux qui y sont vendus affirment la supériorité de fabri-
cation de beaucoup sur les produits similaires étrangers. Je ne doute pas que
si la vente de nos produits était entre les mains de Français, les achats augmen-
teraient de jour en jour, à la condition de suivre les goûts du public, sans m-
sister trop, quand un article ne semblerait pas plaire à la clientèle. Jusqu'ici
les produits français qui ont été vendus à Manille étaient importés et offerts
aux acheteurs par des négociants en gros et des commerçants en détail étrangers
qui avaient en magasin des produits d'autres provenances et qui ne s'intéres-
saient à la vente des uns et des autres qu'au point de vue de leurs propres bé-
néfices. Un établissement français ne tenant que des articles de fabrication fran-
çaise n'aurait pas cet inconvénient, puisque ceux-ci n'auraient pas à côté d'eux
des articles étrangers et la vente s'en ressentirait avantageusement.
« La clientèle qui a remplacé celle sur laquelle le commerce local se basait,
pour assortir les magasins de Manille, avant la cession des Philippines aux Etats-
Unis par l'Espagne, peut être conquise par nos commerçants, pour un nombre
assez considérable d'objets. L'habileté consiste à découvrir quels sont ceux qui
accapareront la faveur des Américains, c'est-à-dire à étudier les habitudes spé-
ciales de ces derniers et à régler les opérations commerciales sur les ressources
dont dispose cette partie de la population de Manille.
« Une fois que 'le syndicat aurait installé son représentant sur cette place, et
que l'établissement serait en plein, courant d'affaires, il y aurait lieu d'étendre
e cercle des opérations de la société en y ajoutant celles visant l'exportation
des produits de cet archipel qui sont nécessaires à nos fabricants. Le coprah
dont plus de 60.000 tonnes ont été expédiées de ce port à Marseille ou à Nantes,
dans le courant de l'année 1900, serait le plus important des articles de cette
branche de commerce, et l'on pourrait y ajouter l'abaca, et, plus tard, les bois
, de ces îles qui possèdent de si nombreuses et si belles essences et d'autres pro-,
duits.
« Les événements de Chine ont été l'occasion du passage à Manille de trois na-
vires à vapeur français, qui étaient allés transporter des troupes à Takou, et g'e
leurs armateurs ont envoyés de ce port à celui-ci pour y prendre un chargement
de retour en coprah et en abaca, à destination de Marseille ou de Nantes.
« Voilà donc trois navires français sur les dix-neuf qui sont partis de Manille
autre chose que les restes de ses devanciers. Il faut que nos industriels et nos
négociants créent à leurs produits un débouché sur cette place.
« Que les fabricants de produits alimentaires, de vins, de liqueurs, de produits
pharmaceutiques, de parfumerie, de tissus et d'effets d'habillement, de passe-
menterie, de mercerie, de lingerie, de bonneterie, de chapeaux, de chaussures,
d'articles de papeterie, d'article de fantaisie, de jouets, d'instruments de musique,
de porcelaine, de faïence, de cristallerie, de verrerie, de quincaillerie, de fer-
ronnerie, de machines, de carrosserie, de sellerie, etc. se réunissent et for-
ment un syndicat et qu'ils envoient à Manille, un représentant qui s'y établira,
et qui, après avoir étudié pendant quelques mois les besoins du marché, deman-
dera auxdits fabricants tous les articles dont l'énumération précède, dans les
proportions qu'il jugera convenable pour en avoir l'écoulement continu.
«Tous ces articles venant de France n'abondent pas à Manille, mais il n'en est
pas moins certain que ceux qui y sont vendus affirment la supériorité de fabri-
cation de beaucoup sur les produits similaires étrangers. Je ne doute pas que
si la vente de nos produits était entre les mains de Français, les achats augmen-
teraient de jour en jour, à la condition de suivre les goûts du public, sans m-
sister trop, quand un article ne semblerait pas plaire à la clientèle. Jusqu'ici
les produits français qui ont été vendus à Manille étaient importés et offerts
aux acheteurs par des négociants en gros et des commerçants en détail étrangers
qui avaient en magasin des produits d'autres provenances et qui ne s'intéres-
saient à la vente des uns et des autres qu'au point de vue de leurs propres bé-
néfices. Un établissement français ne tenant que des articles de fabrication fran-
çaise n'aurait pas cet inconvénient, puisque ceux-ci n'auraient pas à côté d'eux
des articles étrangers et la vente s'en ressentirait avantageusement.
« La clientèle qui a remplacé celle sur laquelle le commerce local se basait,
pour assortir les magasins de Manille, avant la cession des Philippines aux Etats-
Unis par l'Espagne, peut être conquise par nos commerçants, pour un nombre
assez considérable d'objets. L'habileté consiste à découvrir quels sont ceux qui
accapareront la faveur des Américains, c'est-à-dire à étudier les habitudes spé-
ciales de ces derniers et à régler les opérations commerciales sur les ressources
dont dispose cette partie de la population de Manille.
« Une fois que 'le syndicat aurait installé son représentant sur cette place, et
que l'établissement serait en plein, courant d'affaires, il y aurait lieu d'étendre
e cercle des opérations de la société en y ajoutant celles visant l'exportation
des produits de cet archipel qui sont nécessaires à nos fabricants. Le coprah
dont plus de 60.000 tonnes ont été expédiées de ce port à Marseille ou à Nantes,
dans le courant de l'année 1900, serait le plus important des articles de cette
branche de commerce, et l'on pourrait y ajouter l'abaca, et, plus tard, les bois
, de ces îles qui possèdent de si nombreuses et si belles essences et d'autres pro-,
duits.
« Les événements de Chine ont été l'occasion du passage à Manille de trois na-
vires à vapeur français, qui étaient allés transporter des troupes à Takou, et g'e
leurs armateurs ont envoyés de ce port à celui-ci pour y prendre un chargement
de retour en coprah et en abaca, à destination de Marseille ou de Nantes.
« Voilà donc trois navires français sur les dix-neuf qui sont partis de Manille
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Auteurs similaires Indochine française Indochine française /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Indochine française" or dc.contributor adj "Indochine française")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 104/115
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k65367935/f104.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k65367935/f104.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k65367935/f104.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k65367935
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k65367935