Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1901-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juin 1901 01 juin 1901
Description : 1901/06/01 (A4,N36). 1901/06/01 (A4,N36).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536791b
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE DU N° 36
- .......... Page(s) .......... 475
- .......... Page(s) .......... 485
- .......... Page(s) .......... 515
- Renseignements:
- 1° INDO-CHINE
- 2° ÉTRANGER
- .......... Page(s) .......... 525
- .......... Page(s) .......... 525
- .......... Page(s) .......... 526
- .......... Page(s) .......... 527
- .......... Page(s) .......... 527
- .......... Page(s) .......... 528
- .......... Page(s) .......... 528
- .......... Page(s) .......... 530
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois d'avril 1901.
- 519 -
3° Un récipient en bois assez grand où l'on place les tronçons de
la tige qu'on coupe à environ 4m de longueur.
N'ayant pas de récipient à ma disposition, une très grande quan-
tité de latex s'est échappée de la liane que j'ai abattue. Les bâtons
placés sur le feu laissent suinter une grande partie du latex qu'ils
contiennent encore. Le latex qui s'écoule est reçu dans de petits
baquets allongés qu'on place de chaque côté du foyer sous les extré-
mités des bâtons.
Ce latex sort d'abord à l'état liquide, puis devient de plus en plus
épais et finit par se coaguler. Les premières pellicules de caout-
chouc qui se coagulent aux extrémités des bâtons doivent être enle-
vés à la main, car elles empêchent la sortie d'une certaine quantité
de latex que les bâtons contiennent encore.
Pour coaguler le latex, j'ai essayé successivement la chaleur
naturelle, l'enfumage et le sel de cuisine. Si les lianes fournissent en
ce moment peu de caoutchouc, celui-ci est très concentré et se coa-
gule presque aussitôt à sa sortie de l'arbre. Les godets posés le soir à
deux heures ne renfermaient plus le lendemain que du latex coagulé.
Le latex exposé au soleil, dans un récipient peu profond, ne tarde
Pas à se coaguler.
L'enfumage se pratiquait en creusant un foyer dans le sol au-
essus duquel on fabrique un fourneau en terre glaise s'amincissant
en haut, pour que la fumée soit concentrée à sa sortie. Le latex est
présenté à la fumée à l'aide d'une pelle plate en bois qu'on trempe
ans le récipient à latex et exposé à la fumée au-dessus du four-
Q.eau. Ce procédé est excessivement lent. Mais le caoutchouc qu'on
obtient est très nerveux et l'eau paraît assez bien éliminée. D'autre
fart, la créosote que fournit la fumée et qui est emmagasinée dans
s molécules de caoutchouc, empêche la putréfaction des matières
organiques.
Le procédé au chlorure de sodium ne m'a donné aucun résultat
satsfaisant, ou alors il faut mettre une .très grande quantité de sel
qui, vraisemblablement, doit altérer la composition du caoutchouc
dans des conditions défavorables.
CONCLUSION
Je ne puis guère me prononcer sur la quantité de latex que
Veirï donner les lianes. Au moment où j'opérais, cette quantité
e 11 presque nulle, mais il paraît que les incisions pratiquées
3° Un récipient en bois assez grand où l'on place les tronçons de
la tige qu'on coupe à environ 4m de longueur.
N'ayant pas de récipient à ma disposition, une très grande quan-
tité de latex s'est échappée de la liane que j'ai abattue. Les bâtons
placés sur le feu laissent suinter une grande partie du latex qu'ils
contiennent encore. Le latex qui s'écoule est reçu dans de petits
baquets allongés qu'on place de chaque côté du foyer sous les extré-
mités des bâtons.
Ce latex sort d'abord à l'état liquide, puis devient de plus en plus
épais et finit par se coaguler. Les premières pellicules de caout-
chouc qui se coagulent aux extrémités des bâtons doivent être enle-
vés à la main, car elles empêchent la sortie d'une certaine quantité
de latex que les bâtons contiennent encore.
Pour coaguler le latex, j'ai essayé successivement la chaleur
naturelle, l'enfumage et le sel de cuisine. Si les lianes fournissent en
ce moment peu de caoutchouc, celui-ci est très concentré et se coa-
gule presque aussitôt à sa sortie de l'arbre. Les godets posés le soir à
deux heures ne renfermaient plus le lendemain que du latex coagulé.
Le latex exposé au soleil, dans un récipient peu profond, ne tarde
Pas à se coaguler.
L'enfumage se pratiquait en creusant un foyer dans le sol au-
essus duquel on fabrique un fourneau en terre glaise s'amincissant
en haut, pour que la fumée soit concentrée à sa sortie. Le latex est
présenté à la fumée à l'aide d'une pelle plate en bois qu'on trempe
ans le récipient à latex et exposé à la fumée au-dessus du four-
Q.eau. Ce procédé est excessivement lent. Mais le caoutchouc qu'on
obtient est très nerveux et l'eau paraît assez bien éliminée. D'autre
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s molécules de caoutchouc, empêche la putréfaction des matières
organiques.
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qui, vraisemblablement, doit altérer la composition du caoutchouc
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Je ne puis guère me prononcer sur la quantité de latex que
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