Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1901-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 juin 1901 01 juin 1901
Description : 1901/06/01 (A4,N36). 1901/06/01 (A4,N36).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536791b
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE DU N° 36
- .......... Page(s) .......... 475
- .......... Page(s) .......... 485
- .......... Page(s) .......... 515
- Renseignements:
- 1° INDO-CHINE
- 2° ÉTRANGER
- .......... Page(s) .......... 525
- .......... Page(s) .......... 525
- .......... Page(s) .......... 526
- .......... Page(s) .......... 527
- .......... Page(s) .......... 527
- .......... Page(s) .......... 528
- .......... Page(s) .......... 528
- .......... Page(s) .......... 530
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois d'avril 1901.
— 505 -
, 2° Maladies.— En ce qui concerne les maladies proprement dites,
l'accord n'est pas encore parfaitement établi sur les dénominations
et sur les causes surtout. En 1871 on faisait volontiers du brusone la
conséquence d'un abaissement de température venant entraver la cir-
culation régulière des sucs nutritifs, mais il ne reste plus rien de cette
opinion un peu naïve, et l'observation a établi, tout au contraire,
qu'un temps chaud et humide est plus favorable à la manifestation du
fléau, quelle qu'en soit la nature (4).
Une autre opinion tenait pour une action chimique liée à la
présence de la matière organique. D'après cette seconde théorie, le
riz, se nourrissant des produits de la décomposition organique jus-
qu'à la floraison, empêchait, par cela même, l'apparition de la mala-
die ; mais à ce moment, la plante achevée en quelque. sorte, et
approvisionnée, se mettait à fleurir, à fructifier, ne prenant plus rien
au sol, et les produits de la putréfaction (carbure d'hydrogène,
ammoniaque, hydrogène sulfuré) se dégageaient librement et la fai-
saient périr (2).
Cependant la question prit une autre tournure après les études
cryptogamiques du professeur Garavaglio au laboratoire de l'Uni-
versité de Pavie, qui firent attribuer le brusone à un champi-
gnon parasite attaquant directement la plante. Encore se deman-
dait-on si le parasite était cause immédiate, ou si sa présence n'était
que la conséquence de faits encore inconnus.
Enfin le professeur Vittorio Nicoli (1894) d'après les études de
MM. les professeurs Alpe, Briozzi, Menozzi, rend responsables du mal
deux criptogames : le pleospora oryzde et le pericularia oryzae qui,
Rivant leurs manifestations extérieures,' prendraient les dénomina-
hons de brusone (brûlure, brunissure), carolo, (taret, ciron)
crodatura ou crollamente (secousse, ébranlement, écroulement),
ruggine (rouille) (3). •
-----
(1) cette opinion est à rapprocher d'une autre que j'ai entendu émettre et
si combattre au delta du Rhône, et qui attribuerait la maladie du riz à l'action
de I fllmée des usines Solvay.
d 'J. ne coïncidence à noter, c'est qu'en Italie, comme en Cochinchine, la fièvre
rizières régnerait surtout au moment de la grande floraison.
(3) ne prétends pas donner ici des expressions équivalentes aux termes
italiens mais une simple traduction littérale.
, 2° Maladies.— En ce qui concerne les maladies proprement dites,
l'accord n'est pas encore parfaitement établi sur les dénominations
et sur les causes surtout. En 1871 on faisait volontiers du brusone la
conséquence d'un abaissement de température venant entraver la cir-
culation régulière des sucs nutritifs, mais il ne reste plus rien de cette
opinion un peu naïve, et l'observation a établi, tout au contraire,
qu'un temps chaud et humide est plus favorable à la manifestation du
fléau, quelle qu'en soit la nature (4).
Une autre opinion tenait pour une action chimique liée à la
présence de la matière organique. D'après cette seconde théorie, le
riz, se nourrissant des produits de la décomposition organique jus-
qu'à la floraison, empêchait, par cela même, l'apparition de la mala-
die ; mais à ce moment, la plante achevée en quelque. sorte, et
approvisionnée, se mettait à fleurir, à fructifier, ne prenant plus rien
au sol, et les produits de la putréfaction (carbure d'hydrogène,
ammoniaque, hydrogène sulfuré) se dégageaient librement et la fai-
saient périr (2).
Cependant la question prit une autre tournure après les études
cryptogamiques du professeur Garavaglio au laboratoire de l'Uni-
versité de Pavie, qui firent attribuer le brusone à un champi-
gnon parasite attaquant directement la plante. Encore se deman-
dait-on si le parasite était cause immédiate, ou si sa présence n'était
que la conséquence de faits encore inconnus.
Enfin le professeur Vittorio Nicoli (1894) d'après les études de
MM. les professeurs Alpe, Briozzi, Menozzi, rend responsables du mal
deux criptogames : le pleospora oryzde et le pericularia oryzae qui,
Rivant leurs manifestations extérieures,' prendraient les dénomina-
hons de brusone (brûlure, brunissure), carolo, (taret, ciron)
crodatura ou crollamente (secousse, ébranlement, écroulement),
ruggine (rouille) (3). •
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