Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1901-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 juin 1901 01 juin 1901
Description : 1901/06/01 (A4,N36). 1901/06/01 (A4,N36).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536791b
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE DU N° 36
- .......... Page(s) .......... 475
- .......... Page(s) .......... 485
- .......... Page(s) .......... 515
- Renseignements:
- 1° INDO-CHINE
- 2° ÉTRANGER
- .......... Page(s) .......... 525
- .......... Page(s) .......... 525
- .......... Page(s) .......... 526
- .......... Page(s) .......... 527
- .......... Page(s) .......... 527
- .......... Page(s) .......... 528
- .......... Page(s) .......... 528
- .......... Page(s) .......... 530
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois d'avril 1901.
- 499 —
Mais ces hauts rendements s'obtiennent dans les meilleures
rizières en rotation ; dans les bonnes rizières permanentes cultivées
scientifiquement, on arrive aussi à de belles récoltes, mais dans les
vieilles rizières épuisées, à sol maigre, où l'engrais manque, comme
nous le verrons à la troisième partie de ce rapport, il n'en va plus
de même.
Cependant, la superficie cultivée en riz tend à se restreindre.
Elle était de 232,000 hectares environ en 1870, de 201,000
hectares en 1880, de 193,000 hectares en 1890, de 182,009 hec-
tares en 1895 et les prévisions pour 1900 laissaient entrevoir une
nouvelle réduction.
Ce serait donc une diminution superficielle de cinquante mille
hectares, au moins en ces trente dernières années. Mais il y a lieu
dé noter, ici, qu'un mouvement se manifeste pour approprier à la
culture du riz une partie de la basse campagne romaine. Il est vrai
que les agriculteurs du Nord de l'Italie, lorsqu'ils considèrent le
Prix auquel reviendraient aujourd'hui, des travaux comparables à
ceux dent ils retirent présentement de si grands avantages, se
montrent sceptiques sur les résultats financiers de l'entreprise et
ne s inquiètent pas beaucoup de la concurrence qui les menace. Il est
vrai, aussi, qu'un tout récent projet du Gouvernement, dont il n'était
Pas question à mon passage, ayant pour objet d'appliquer la main-
d'œuvre pénale à des travaux agricoles et qui semble devoir aboutir,
Pourrait considérablement simplifier la question.
Du reste, cette réduction superficielle ne paraît pas devoir attein-
dre sensiblement la production générale, car sous l'action d'une
culture plus intelligente et plus savante, grâce, aussi, à l'introduc-
tion de variétés productives, les rendements superficiels s'élèvent
de telle sorte qu'il n'est pas excessif de prévoir, pour un avenir
prochain, sinon un relèvement de la production, du moins un statu
quo brillamment soutenu. Car il faut compter avec la maladie,
correspondant à une réduction prévue de la surface cultivée (1). Ces
résultats s'obtiendront grâce aux systèmes combinés des assolements
ac n des derniers courriers donnant des nouvelles de la récolte de 1900
-la ee cependant un déficit sérieux ; mais je ne vois là qu'un incident fâcheux, et
la preuve qtip, l'Italie devra en venir à sacrifier tôt ou tard ses variétés les
plus fines si le brusone ne peut être enfin dompté.
Mais ces hauts rendements s'obtiennent dans les meilleures
rizières en rotation ; dans les bonnes rizières permanentes cultivées
scientifiquement, on arrive aussi à de belles récoltes, mais dans les
vieilles rizières épuisées, à sol maigre, où l'engrais manque, comme
nous le verrons à la troisième partie de ce rapport, il n'en va plus
de même.
Cependant, la superficie cultivée en riz tend à se restreindre.
Elle était de 232,000 hectares environ en 1870, de 201,000
hectares en 1880, de 193,000 hectares en 1890, de 182,009 hec-
tares en 1895 et les prévisions pour 1900 laissaient entrevoir une
nouvelle réduction.
Ce serait donc une diminution superficielle de cinquante mille
hectares, au moins en ces trente dernières années. Mais il y a lieu
dé noter, ici, qu'un mouvement se manifeste pour approprier à la
culture du riz une partie de la basse campagne romaine. Il est vrai
que les agriculteurs du Nord de l'Italie, lorsqu'ils considèrent le
Prix auquel reviendraient aujourd'hui, des travaux comparables à
ceux dent ils retirent présentement de si grands avantages, se
montrent sceptiques sur les résultats financiers de l'entreprise et
ne s inquiètent pas beaucoup de la concurrence qui les menace. Il est
vrai, aussi, qu'un tout récent projet du Gouvernement, dont il n'était
Pas question à mon passage, ayant pour objet d'appliquer la main-
d'œuvre pénale à des travaux agricoles et qui semble devoir aboutir,
Pourrait considérablement simplifier la question.
Du reste, cette réduction superficielle ne paraît pas devoir attein-
dre sensiblement la production générale, car sous l'action d'une
culture plus intelligente et plus savante, grâce, aussi, à l'introduc-
tion de variétés productives, les rendements superficiels s'élèvent
de telle sorte qu'il n'est pas excessif de prévoir, pour un avenir
prochain, sinon un relèvement de la production, du moins un statu
quo brillamment soutenu. Car il faut compter avec la maladie,
correspondant à une réduction prévue de la surface cultivée (1). Ces
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