Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1901-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 juin 1901 01 juin 1901
Description : 1901/06/01 (A4,N36). 1901/06/01 (A4,N36).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536791b
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE DU N° 36
- .......... Page(s) .......... 475
- .......... Page(s) .......... 485
- .......... Page(s) .......... 515
- Renseignements:
- 1° INDO-CHINE
- 2° ÉTRANGER
- .......... Page(s) .......... 525
- .......... Page(s) .......... 525
- .......... Page(s) .......... 526
- .......... Page(s) .......... 527
- .......... Page(s) .......... 527
- .......... Page(s) .......... 528
- .......... Page(s) .......... 528
- .......... Page(s) .......... 530
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois d'avril 1901.
— 490 —
Pour la trame aucune torsion n'est donnée aux fils; on se
contente de redévider ensemble 2,3 ou A> fils sur un nouveau roquet.
Pour l'organsin qui se fait à 2, 3,4 et 5 bouts, la torsion s'effectue
à peu près de la manière usitée par nos cordiers de village pour
tordre les cordes.
Les fils sont tenus à côté sur une longueur égale à celle que doit
avoir la pièce d'étoffe; ils sont soutenus de distance en distance par
des supports en forme de peignes Au bout de chaque fil est attaché
un petit fuseau de plomb qui en fait retomber l'extrémité le long du
dernier support et auquel on imprime d'un coup de pouce un vif
mouvement de rotation. Lorsque le tisserand juge la torsion suffi-
sante pour chaque fil, il réunit par l'extrémité le nombre de fils qui
doivent composer l'organsin et il fait la même opération en sens in-
verse.. Il plie ensuite le fil d'organsin en écheveau.
Le tissage.— L'étoffe est tissée avec la soie écrue. Les métiers
employés sont de deux sortes : pour les unis le métier à balancier
qui ne demande qu'un ouvrier, et pour les façonnés le métier à la
tire qui exige un ou deux aides. Ces métiers sont semblables à ceux
qui étaient autrefois employés en Europe, avant l'introduction du
métier Jacquart.
L'étoffe fabriquée est vendue généralement écrue et c'est l'acheteur
qui la fait décreuser et teindre à sa guise.
Le décreusage s'opère par des lavages successifs dans des bains
de lessive et des séchages au soleil à peu près comme cela se
pratique pour le blanchiment des toiles.
IMPORTANCE DE LA PRODUCTION SÉRICICOLE
En Cochinchine. — La Cochinchine est le pays de l'Indo-Chine
oà la sériciculture tient le moins de place. Il m'a été impos-
sible d'évaluer avec quelques précisions la production séricicole Je
la Cochinchine, mais cette production ne parait pas devoir de
longtemps dépasser sensiblement la consommation indigène, ni sortir
de la routine des vieilles coutumes locales. (De même pour le Cam-
bodge et le Laos).
En Annam. — La sériciculture est pratiquée dans toutes les pro-
vinces de l'Annam et particulièrement dans celles de (Juang-nafli>
Binh-dinh, Phu-yên, Thanh-hoà, Quang-ngai.
Pour la trame aucune torsion n'est donnée aux fils; on se
contente de redévider ensemble 2,3 ou A> fils sur un nouveau roquet.
Pour l'organsin qui se fait à 2, 3,4 et 5 bouts, la torsion s'effectue
à peu près de la manière usitée par nos cordiers de village pour
tordre les cordes.
Les fils sont tenus à côté sur une longueur égale à celle que doit
avoir la pièce d'étoffe; ils sont soutenus de distance en distance par
des supports en forme de peignes Au bout de chaque fil est attaché
un petit fuseau de plomb qui en fait retomber l'extrémité le long du
dernier support et auquel on imprime d'un coup de pouce un vif
mouvement de rotation. Lorsque le tisserand juge la torsion suffi-
sante pour chaque fil, il réunit par l'extrémité le nombre de fils qui
doivent composer l'organsin et il fait la même opération en sens in-
verse.. Il plie ensuite le fil d'organsin en écheveau.
Le tissage.— L'étoffe est tissée avec la soie écrue. Les métiers
employés sont de deux sortes : pour les unis le métier à balancier
qui ne demande qu'un ouvrier, et pour les façonnés le métier à la
tire qui exige un ou deux aides. Ces métiers sont semblables à ceux
qui étaient autrefois employés en Europe, avant l'introduction du
métier Jacquart.
L'étoffe fabriquée est vendue généralement écrue et c'est l'acheteur
qui la fait décreuser et teindre à sa guise.
Le décreusage s'opère par des lavages successifs dans des bains
de lessive et des séchages au soleil à peu près comme cela se
pratique pour le blanchiment des toiles.
IMPORTANCE DE LA PRODUCTION SÉRICICOLE
En Cochinchine. — La Cochinchine est le pays de l'Indo-Chine
oà la sériciculture tient le moins de place. Il m'a été impos-
sible d'évaluer avec quelques précisions la production séricicole Je
la Cochinchine, mais cette production ne parait pas devoir de
longtemps dépasser sensiblement la consommation indigène, ni sortir
de la routine des vieilles coutumes locales. (De même pour le Cam-
bodge et le Laos).
En Annam. — La sériciculture est pratiquée dans toutes les pro-
vinces de l'Annam et particulièrement dans celles de (Juang-nafli>
Binh-dinh, Phu-yên, Thanh-hoà, Quang-ngai.
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