Presse et revues
82 pages
Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1901-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mai 1901 01 mai 1901
Description : 1901/05/01 (A4,N35). 1901/05/01 (A4,N35).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536790x
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
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des superphosphates mélangés de sulfate de potasse. Jusqu'à pré-
sent, la préférence reste au fumier de ferme, son emploi ne semble
pas donner un surcroît de production proportionnnel à la valeur qui
le différencie des engrais minéraux.
Il faut donc attendre que les essais soient plus concluants et per-
mettent de donner des indications précises à ce sujet.
Les Annamites emploient d'ordinaire comme engrais le fumier
de ferme à raison de 4 à 5,000 kilogrammes par hectare.
Dans la Sénégambie (1), la fumure de l'arachide est pratiquée de
la façon suivante : Les noirs brûlent sur leurs champs les racines
sèches des arachides et les herbes qui y sont coupées, puis ils enter-
rent les cendres qui, mélangées aux folioles azotées de la plante
abandonnée sur le sol, constituent un engrais suffisant.
Ils restituent donc au sol une partie des éléments utiles qui lui ont
été enlevés par la récolte précédente et les terrains sont alors prêts
à recevoir la semence (2).
Ennemis de la plante. — La culture de l'arachide est souvent
contrariée tantôt par les insectes, dont les larves trouvent un dévelop-
pement facile dans le fumier de ferme, parfois par les rats et les
corbeaux qui, avides de graines et de jeunes pousses, causent des
dégâts considérables.
Les Annamites de la province de Gia-dinh (Cochinchine) emploient
un procédé qu'ils prétendent efficace contre l'attaque des insectes.
Ils font prendre aux graines, avant l'ensemencement, un bain de
pétrole ; mais nous ne savons si ce moyen de préservation n'a pas
une influence malheureuse sur la germination et sur l'avenir de le
plante elle-même (3).
(1) Dictionnaire du Commerce, de l'Industrie et de la Banque, page 234.
(2) Note de M. Achard, inspecteur de l'Agriculture en Cochinchine. Les
racines qui restent dans le sol, au moment de l'arrachage, enrichissent celui-ci
en azote grâce aux nodosités des radicelles ; comme toutes les légumineuses,
l'arachide étant une plante améliorante.
(3) Note de M. le Directeur de l'Agriculture de Cochinchine. A Ceylan, on
combat les attaques des rats et de divers insectes contre les noix de coco en
germination en trempant celles-ci dans une bouillie de sucre, de farine et d'ar-
senic. Ce procédé, employé au Jardin Botanique de Saigon sur des arachides
mises en germination, a réussi contre les rats. Il y aurait lieu de le généraliser.
des superphosphates mélangés de sulfate de potasse. Jusqu'à pré-
sent, la préférence reste au fumier de ferme, son emploi ne semble
pas donner un surcroît de production proportionnnel à la valeur qui
le différencie des engrais minéraux.
Il faut donc attendre que les essais soient plus concluants et per-
mettent de donner des indications précises à ce sujet.
Les Annamites emploient d'ordinaire comme engrais le fumier
de ferme à raison de 4 à 5,000 kilogrammes par hectare.
Dans la Sénégambie (1), la fumure de l'arachide est pratiquée de
la façon suivante : Les noirs brûlent sur leurs champs les racines
sèches des arachides et les herbes qui y sont coupées, puis ils enter-
rent les cendres qui, mélangées aux folioles azotées de la plante
abandonnée sur le sol, constituent un engrais suffisant.
Ils restituent donc au sol une partie des éléments utiles qui lui ont
été enlevés par la récolte précédente et les terrains sont alors prêts
à recevoir la semence (2).
Ennemis de la plante. — La culture de l'arachide est souvent
contrariée tantôt par les insectes, dont les larves trouvent un dévelop-
pement facile dans le fumier de ferme, parfois par les rats et les
corbeaux qui, avides de graines et de jeunes pousses, causent des
dégâts considérables.
Les Annamites de la province de Gia-dinh (Cochinchine) emploient
un procédé qu'ils prétendent efficace contre l'attaque des insectes.
Ils font prendre aux graines, avant l'ensemencement, un bain de
pétrole ; mais nous ne savons si ce moyen de préservation n'a pas
une influence malheureuse sur la germination et sur l'avenir de le
plante elle-même (3).
(1) Dictionnaire du Commerce, de l'Industrie et de la Banque, page 234.
(2) Note de M. Achard, inspecteur de l'Agriculture en Cochinchine. Les
racines qui restent dans le sol, au moment de l'arrachage, enrichissent celui-ci
en azote grâce aux nodosités des radicelles ; comme toutes les légumineuses,
l'arachide étant une plante améliorante.
(3) Note de M. le Directeur de l'Agriculture de Cochinchine. A Ceylan, on
combat les attaques des rats et de divers insectes contre les noix de coco en
germination en trempant celles-ci dans une bouillie de sucre, de farine et d'ar-
senic. Ce procédé, employé au Jardin Botanique de Saigon sur des arachides
mises en germination, a réussi contre les rats. Il y aurait lieu de le généraliser.
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