Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1901-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mai 1901 01 mai 1901
Description : 1901/05/01 (A4,N35). 1901/05/01 (A4,N35).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536790x
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
- 385 -
et percées d'un trou dans lequel on place un tampon d'étoffe ou de
paille, on piétine ensuite la terre dans le récipient, on laisse reposer
le tout et on vérifie l'état de saturation avec une boule de résidu de
laque carminée. Aussitôt que ce flotteur surnage, on ouvre l'orifice
du filtre et on recueille le liquide qui est porté de suite dans de
grandes marmites en fonte, très évasées, de 80 centimètres de
diamètre à peu près et de 20 à 25 centimètres de hauteur, importées
par les caravanes chinoises. On termine l'opération par évaporation
au feu.
Le sel ainsi obtenu est d'aspect grisâtre, mais sa saveur est agréable
et il est bon pour la saumure.
Le résidu resté dans la cuve est ensuite recouvert d'eau ; si le
flotteur surnage-encore, on refait exactement la même opération.
Sinon, on ajoute une certaine quantité de terre. On ne vide le cuveau
pour le nettoyer qu'au moment où la terre le remplit presque com-
plètement,
L'exploitation se fait toujours, au gisement même, sur une étendue
d'un hectare à peu près, les cuveaux étant en plein air et les mar-
mites d'évaporation dans des hangars qui servent d'abris aux tra-
vailleurs et plus tard de magasins.
2° Pour l'exploitation des puits, l'eau est recueillie et jetée
sans aucune préparation dans les chaudières. Le sel obtenu est
d'une blancheur parfaite, mais sa saveur estamère et il est mauvais
pour la saumure.
Renseignements généraux: 1° Groupe de salines. — Les groupes
de salines sont répartis entre plusieurs agglomérations des Tamings
de That,Luong-hana Siem, Sikhay, Nam-kieng Ban-sang et Ban-
keun, et sont tous placés dans le territoire indiqué au début de
cette note.
Les puits salés se trouvent à Ban-bo, Ban-keun sur le Ngum
(carte Pavie).
2° Conditions du travail. — Un bon travailleur fait dans sa
saison à peu près dix piculs de sel grisâtre (de terre) d'une valeur
de 2 tic. 1/2 ou 1$42 par picul de 62 kilos 500.
Aux puits de Ban-bo, Ban-keun, un bon travailleur peut obtenir
par évaporation vingt piculs de sel blanc ne valant cependant que
0$71 le picul ; chacun exploite pour son compte, mais on trouve
et percées d'un trou dans lequel on place un tampon d'étoffe ou de
paille, on piétine ensuite la terre dans le récipient, on laisse reposer
le tout et on vérifie l'état de saturation avec une boule de résidu de
laque carminée. Aussitôt que ce flotteur surnage, on ouvre l'orifice
du filtre et on recueille le liquide qui est porté de suite dans de
grandes marmites en fonte, très évasées, de 80 centimètres de
diamètre à peu près et de 20 à 25 centimètres de hauteur, importées
par les caravanes chinoises. On termine l'opération par évaporation
au feu.
Le sel ainsi obtenu est d'aspect grisâtre, mais sa saveur est agréable
et il est bon pour la saumure.
Le résidu resté dans la cuve est ensuite recouvert d'eau ; si le
flotteur surnage-encore, on refait exactement la même opération.
Sinon, on ajoute une certaine quantité de terre. On ne vide le cuveau
pour le nettoyer qu'au moment où la terre le remplit presque com-
plètement,
L'exploitation se fait toujours, au gisement même, sur une étendue
d'un hectare à peu près, les cuveaux étant en plein air et les mar-
mites d'évaporation dans des hangars qui servent d'abris aux tra-
vailleurs et plus tard de magasins.
2° Pour l'exploitation des puits, l'eau est recueillie et jetée
sans aucune préparation dans les chaudières. Le sel obtenu est
d'une blancheur parfaite, mais sa saveur estamère et il est mauvais
pour la saumure.
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de salines sont répartis entre plusieurs agglomérations des Tamings
de That,Luong-hana Siem, Sikhay, Nam-kieng Ban-sang et Ban-
keun, et sont tous placés dans le territoire indiqué au début de
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2° Conditions du travail. — Un bon travailleur fait dans sa
saison à peu près dix piculs de sel grisâtre (de terre) d'une valeur
de 2 tic. 1/2 ou 1$42 par picul de 62 kilos 500.
Aux puits de Ban-bo, Ban-keun, un bon travailleur peut obtenir
par évaporation vingt piculs de sel blanc ne valant cependant que
0$71 le picul ; chacun exploite pour son compte, mais on trouve
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