Presse et revues
85 pages
Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1901-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 avril 1901 01 avril 1901
Description : 1901/04/01 (A4,N34). 1901/04/01 (A4,N34).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65367898
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
- 363 -
occupé de la culture du cotonnier en Egypte. Elle a été insérée dans le compte-
rendu du VIe congrès international d'agriculture, tenu à Paris du 1er au 8 juillet
1900. Tome I, p. 678 et suiv.)
M. Pensa, commence par rappeler que des cinq principales variétés de coton
cultivées en Egypte, c'est celle dite Mit affi (menoufieh) qui donne les meilleurs
résultats : cueillette facile, rendement excellent, belle couleur beurrée caracté-
ristique du coton égyptien. Il fait remarquer à ce propos que le coton égyptien
'est, grâce à ses qualités spéciales, acheté par les Etats-Unis, qui sont cependant
le grand pays producteur (1).
Les terrains d'alluvion de grande profondeur (limon argileux et sable) dans
lesquels le coton est planté, sont pauvres en azote, mais très riches en acide
phosphorique et en potasse.
Quant au mode de culture, celle dite bikre est la seule employée aujourd'hui.
Elle occupe le sol depuis les premiers jours d'août jusqu'au commencement de
décembre de l'année suivante.
Elle se fait suivant plusieurs méthodes : baali (à sec), demsawi (couvrir) mes-
kawi (arroser), méthodes qui diffèrent seulement par l'époque des arrosages
et des labours.
Quelle que soit la méthode adoplée, lorsque les terres sont en friche depuis la
fin du printemps, c'est-a-dire depuis qu'on a fini la récolte des fèves, de l'orge,
du blé et du bersim (trèfle blanc), on amène l'eau sur les terres au commen-
cement d'août, au moment de la crue du Nil, et on la laisse séjourner pendant
un mois sur la terre.
On fait un premier labour vers le 15 octobre et un second vers le 15 novembre.
Les semailles se font pendant la seconde quinzaine de mars.
Pour les cultures baàli et demsawi, l'arrosage se fait quelques jours avant les
semailles, pour le meskawi, immédiatement après ; puis dans les trois méthodes,
on irrigue tous les quinze ou vingt jours jusqu'au moment de la récolte.
Les sillons sont écartés de 80 centimètres à 1 mètre les uns des autres. Lès
semences sont déposées en paquets espacés de 40 à 45 centimètres. On met 8
ou 10 graines de coton dans chaque trou. La veille du jour où l'on fait les
semailles, on fait tremper les graines pendant 24 heures dans l'eau. La cueillette
se fait en trois récoltes successives, à la main, depuis les derniers jours de
septembre jusqu'aux premiers jours de décembre. On arrache ensuite le bois de
cotonnier qu'on utilise comme combustible. La moyenne de rendement a été, en
1894, sur les propriétés de l'administration des domaines, de 4.91 kantars (2)
Par feddan, sbit environ 500 kilos à l'hectare,
l y a en Egypte, trois saisons et trois cultures différentes correspondant à ces
tl'OIS saisons :
Culture chetwi Ihiver) Octobre-mai.
Cultnresefi (été). Avril-octobre.
Culture nili (automne) i Août-octobre.
n (f8 1,7i2,707 tonnes pour la saison 1899-1900. Voir Bulletin Economique de l'Indo-Chine, n° 3i,
t" 3. -
(2) 1 kantar est égal à 44 kg. 928.
occupé de la culture du cotonnier en Egypte. Elle a été insérée dans le compte-
rendu du VIe congrès international d'agriculture, tenu à Paris du 1er au 8 juillet
1900. Tome I, p. 678 et suiv.)
M. Pensa, commence par rappeler que des cinq principales variétés de coton
cultivées en Egypte, c'est celle dite Mit affi (menoufieh) qui donne les meilleurs
résultats : cueillette facile, rendement excellent, belle couleur beurrée caracté-
ristique du coton égyptien. Il fait remarquer à ce propos que le coton égyptien
'est, grâce à ses qualités spéciales, acheté par les Etats-Unis, qui sont cependant
le grand pays producteur (1).
Les terrains d'alluvion de grande profondeur (limon argileux et sable) dans
lesquels le coton est planté, sont pauvres en azote, mais très riches en acide
phosphorique et en potasse.
Quant au mode de culture, celle dite bikre est la seule employée aujourd'hui.
Elle occupe le sol depuis les premiers jours d'août jusqu'au commencement de
décembre de l'année suivante.
Elle se fait suivant plusieurs méthodes : baali (à sec), demsawi (couvrir) mes-
kawi (arroser), méthodes qui diffèrent seulement par l'époque des arrosages
et des labours.
Quelle que soit la méthode adoplée, lorsque les terres sont en friche depuis la
fin du printemps, c'est-a-dire depuis qu'on a fini la récolte des fèves, de l'orge,
du blé et du bersim (trèfle blanc), on amène l'eau sur les terres au commen-
cement d'août, au moment de la crue du Nil, et on la laisse séjourner pendant
un mois sur la terre.
On fait un premier labour vers le 15 octobre et un second vers le 15 novembre.
Les semailles se font pendant la seconde quinzaine de mars.
Pour les cultures baàli et demsawi, l'arrosage se fait quelques jours avant les
semailles, pour le meskawi, immédiatement après ; puis dans les trois méthodes,
on irrigue tous les quinze ou vingt jours jusqu'au moment de la récolte.
Les sillons sont écartés de 80 centimètres à 1 mètre les uns des autres. Lès
semences sont déposées en paquets espacés de 40 à 45 centimètres. On met 8
ou 10 graines de coton dans chaque trou. La veille du jour où l'on fait les
semailles, on fait tremper les graines pendant 24 heures dans l'eau. La cueillette
se fait en trois récoltes successives, à la main, depuis les derniers jours de
septembre jusqu'aux premiers jours de décembre. On arrache ensuite le bois de
cotonnier qu'on utilise comme combustible. La moyenne de rendement a été, en
1894, sur les propriétés de l'administration des domaines, de 4.91 kantars (2)
Par feddan, sbit environ 500 kilos à l'hectare,
l y a en Egypte, trois saisons et trois cultures différentes correspondant à ces
tl'OIS saisons :
Culture chetwi Ihiver) Octobre-mai.
Cultnresefi (été). Avril-octobre.
Culture nili (automne) i Août-octobre.
n (f8 1,7i2,707 tonnes pour la saison 1899-1900. Voir Bulletin Economique de l'Indo-Chine, n° 3i,
t" 3. -
(2) 1 kantar est égal à 44 kg. 928.
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