Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1901-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 avril 1901 01 avril 1901
Description : 1901/04/01 (A4,N34). 1901/04/01 (A4,N34).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65367898
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
- 319 -
de bénéfice à l'hectare de celui qu'indique M. Boutilly, dans la très
intéressante brochure citée en note, pour la différence entre les
recettes et les dépenses, à partir de la sixième année, dans la culture
du Libéria à la Réunion, soit 250 francs par hectare et par an, en
ne comptant le prix de vente du Libéria qu'à 1 fr. le kilo. -
Mais il s'agit, de savoir si tous les éléments du prix de revient ont
bien été prévus. Nous ne voyons notamment rien pour l'entretien
du personnel européen, ni pour les frais généraux ni pour l'inté-
rêt du capital. De même, le compte de M. Morren ne prévoit pas de
personnel européen, ni de dépenses de première mise de fonds pour
l'outillage, ni l'achat d'engrais, etc.
D'ailleurs, si nous entrons avec plus de détail dans les éléments
présentés par M. Morreii - el que nous les appliquions à un hectare
(ou à 1,000 plants), nous sommes amenés aux constatations sui-
vantes :
de 700 et même 900 kilos à l'hectare à partir de la huitième année (mais, sur
la plantation citée, la production aurait été de 350 kilos dès la 3e année (?).
Mais d'autre part, M. Chailley-Bert, dans son article sur le jardin de Buitenzorg
(n° 15 de la Revue des Cultures coloniales) affirme qu'il résulte d'études très
sérieuses poursuivies pendant plusieurs années à Buitenzorg qu'on ne pourrait
compter, pour le Liberia, sur une production moyenne annuelle supérieure à
360 kilos par hectare. Des calculs prudents reproduits par Berkhoudt ne
donnent même que 4 piculs par bouw, soit 337 kilos à l'hectare.
Dans la Péninsule Malaise, le rendement varierait, suivant les plantations de
475 à 1.170 kilos à l'hectare. Ce renseignement a pour lui l'autorité du Keio
Bulletin (nov. 1892.)
Le docteur Yersin a vu, dans l'Etat de Sélangore, une plantation de liberias
dont la production était estimée à 900 kilos à l'hectare, en plein rapport ; mais
c'est une simple estimation.
Enfin M. Boutilly, d'après des expériences personnelles de quatre années à la
Réunion, ne croit pas pouvoir compter sur un rendement supérieur à 300 gram-
mes de café marchand par pied et par an.
o Mais les plantations qu'il a observées étaient- en sol médiocre, et, d'autre part,
il n'est pas partisan des engrais chimiques - et dans le compte de culture qu'il
établit (p. 104 de la brochure) il ne mentionne que 40 tonnes de fumier tous les 4 ans.
D'autre part, M. Boutilly plantait à la Réunion les Liberia à 2 m 50 en tous
sens (soit 1.600 pieds à l'hectare) - ce qui donne un rendement de 480 kilos,
mettons 500 kilos à l'hectare, à partir de la cinquième année.
Il est bon de se rappeler qu'il faut 10 kilos de cerises fraîches de Liberia en
moyenne pour 1 kilo de café marchand.
de bénéfice à l'hectare de celui qu'indique M. Boutilly, dans la très
intéressante brochure citée en note, pour la différence entre les
recettes et les dépenses, à partir de la sixième année, dans la culture
du Libéria à la Réunion, soit 250 francs par hectare et par an, en
ne comptant le prix de vente du Libéria qu'à 1 fr. le kilo. -
Mais il s'agit, de savoir si tous les éléments du prix de revient ont
bien été prévus. Nous ne voyons notamment rien pour l'entretien
du personnel européen, ni pour les frais généraux ni pour l'inté-
rêt du capital. De même, le compte de M. Morren ne prévoit pas de
personnel européen, ni de dépenses de première mise de fonds pour
l'outillage, ni l'achat d'engrais, etc.
D'ailleurs, si nous entrons avec plus de détail dans les éléments
présentés par M. Morreii - el que nous les appliquions à un hectare
(ou à 1,000 plants), nous sommes amenés aux constatations sui-
vantes :
de 700 et même 900 kilos à l'hectare à partir de la huitième année (mais, sur
la plantation citée, la production aurait été de 350 kilos dès la 3e année (?).
Mais d'autre part, M. Chailley-Bert, dans son article sur le jardin de Buitenzorg
(n° 15 de la Revue des Cultures coloniales) affirme qu'il résulte d'études très
sérieuses poursuivies pendant plusieurs années à Buitenzorg qu'on ne pourrait
compter, pour le Liberia, sur une production moyenne annuelle supérieure à
360 kilos par hectare. Des calculs prudents reproduits par Berkhoudt ne
donnent même que 4 piculs par bouw, soit 337 kilos à l'hectare.
Dans la Péninsule Malaise, le rendement varierait, suivant les plantations de
475 à 1.170 kilos à l'hectare. Ce renseignement a pour lui l'autorité du Keio
Bulletin (nov. 1892.)
Le docteur Yersin a vu, dans l'Etat de Sélangore, une plantation de liberias
dont la production était estimée à 900 kilos à l'hectare, en plein rapport ; mais
c'est une simple estimation.
Enfin M. Boutilly, d'après des expériences personnelles de quatre années à la
Réunion, ne croit pas pouvoir compter sur un rendement supérieur à 300 gram-
mes de café marchand par pied et par an.
o Mais les plantations qu'il a observées étaient- en sol médiocre, et, d'autre part,
il n'est pas partisan des engrais chimiques - et dans le compte de culture qu'il
établit (p. 104 de la brochure) il ne mentionne que 40 tonnes de fumier tous les 4 ans.
D'autre part, M. Boutilly plantait à la Réunion les Liberia à 2 m 50 en tous
sens (soit 1.600 pieds à l'hectare) - ce qui donne un rendement de 480 kilos,
mettons 500 kilos à l'hectare, à partir de la cinquième année.
Il est bon de se rappeler qu'il faut 10 kilos de cerises fraîches de Liberia en
moyenne pour 1 kilo de café marchand.
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