Presse et revues
87 pages
Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1901-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 février 1901 01 février 1901
Description : 1901/02/01 (A4,N32). 1901/02/01 (A4,N32).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536787f
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
— 162 -
Au Bengale: Darjecling 50.673 acres; Jalpaiguri 74.121 acres.
Le même rapport, auquel sont empruntées les indications précédentes, attribue
aux plantations des vallées de la Brahmapoutre et de Surma des rendements
moyens annuels, à l'hectare, de 500 kilos environ de thé préparé (voir à ce sujet
les rendements moyens pour l'Inde (récolte 1899-1900) dans le no 27 du Bulletin
Economique, p. 484) alors qu'ils sont de 455 kilos au Bengale et de près de
597 kilos à Jalpaiguri (Bengale).
Ces rendements tombent à 330 kilogrammes à l'hectare dans les provinces du
Nord-Ouest et sont encore inférieurs partout ailleurs.
D'autre part, la superficie complantée en thé dans l'Inde anglaise n'a cessé de
s'accroître d'une façon continue depuis une quinzaine d'années. En 1885, elle
comprenait 114,906 hectares, pour passer, en 1899, à 209,070 hectares, soit un
accroissement de 82 » o ; mais la période de grande activité date surtout des
cinq dernières années (1895-1899) où l'on pouvait compter un gain annuel de
près de 9,400 hectares.
Au point de vue de l'importance de superficie, les plantations varient énormé-
ment entre elles, suivant les contrées. En Assam, où l'industrie du thé est, en
majeure partie, entre les mains de maisons européennes possédant de gros capi-
taux, où la tendance, depuis quelques années, est de fusionner les propriétés
pour réduire les frais généraux, et enfin où les plantations ont, à côté d'elles, de
grandes étendues de terrain encore incultes, on évalue la superficie moyenne
par plantation à 502 hectares.
Au Bengale, cette moyenne est de 294 hectares, elle est de 48 hectares dans
les provinces du Nord-Ouest ; de 35 hectares dans la présidence de Madras et
enfin de 1 hectare 1/2 à 2 hectares dans la vallée de Kangra au Panjab, où la
culture du thé est entre les mains de petits propriétaires indigènes.
Production. — La quantité de thé produit par les plantations indiennes, de
1885 à 1899, s'est accrue de 161 0/0 alors que la superficie occupée a augmenté
de 82 0/0 entre ces deux années extrêmes. L'Assam tient la tête; sa récolte de
1899 a été supérieure de 8,154 tonnes à celle de 1898, celle du Bengale de
1,812 tonnes comparativement à l'année précédente (1).
Le personnel employé à l'industrie du thé dans l'Inde anglaise comprenait en
1899, 654,616 personnes, dont 558,001 à titre permanent et 96,615 à titre tem-
poraire, ce qui ferait environ 13 personnes pllr hectare planté.
La Grande-Bretagne est de beaucoup le plus fort acheteur du thé produit dans
l'Jnde, ses achats comprennent 97 0/0 de la production totale. La consommation
locale peut s'estimer à 895 ou 900 tonnes par an.
Si l'on passe maintenant aux prix de vente pratiqués sur le marché de Calcutta,
depuis 1873, et si l'on prend le nombre 100 pour unité de prix du Flowery Pekoc,
on voit que, de 1873 à 1885, cette parité a toujours été dépassée avec des varia-
tions de 110 à 148. En 1885, la baisse générale de l'argent a eu son contre-
coup sur le thé, que nous retrouvons à 90 et même à 52 pendant les dix années
de 1885 à 1895.
En 1895, une reprise a eu lieu, le thé est monté à 97, mais, depuis 1897 jus-
(1) La-récolte de 1899-1900 a donné pour toute l'Inde anglaise 79,217 tonnes, Bulletin Economique,
n° 27 du 1er septembre -1900)
Au Bengale: Darjecling 50.673 acres; Jalpaiguri 74.121 acres.
Le même rapport, auquel sont empruntées les indications précédentes, attribue
aux plantations des vallées de la Brahmapoutre et de Surma des rendements
moyens annuels, à l'hectare, de 500 kilos environ de thé préparé (voir à ce sujet
les rendements moyens pour l'Inde (récolte 1899-1900) dans le no 27 du Bulletin
Economique, p. 484) alors qu'ils sont de 455 kilos au Bengale et de près de
597 kilos à Jalpaiguri (Bengale).
Ces rendements tombent à 330 kilogrammes à l'hectare dans les provinces du
Nord-Ouest et sont encore inférieurs partout ailleurs.
D'autre part, la superficie complantée en thé dans l'Inde anglaise n'a cessé de
s'accroître d'une façon continue depuis une quinzaine d'années. En 1885, elle
comprenait 114,906 hectares, pour passer, en 1899, à 209,070 hectares, soit un
accroissement de 82 » o ; mais la période de grande activité date surtout des
cinq dernières années (1895-1899) où l'on pouvait compter un gain annuel de
près de 9,400 hectares.
Au point de vue de l'importance de superficie, les plantations varient énormé-
ment entre elles, suivant les contrées. En Assam, où l'industrie du thé est, en
majeure partie, entre les mains de maisons européennes possédant de gros capi-
taux, où la tendance, depuis quelques années, est de fusionner les propriétés
pour réduire les frais généraux, et enfin où les plantations ont, à côté d'elles, de
grandes étendues de terrain encore incultes, on évalue la superficie moyenne
par plantation à 502 hectares.
Au Bengale, cette moyenne est de 294 hectares, elle est de 48 hectares dans
les provinces du Nord-Ouest ; de 35 hectares dans la présidence de Madras et
enfin de 1 hectare 1/2 à 2 hectares dans la vallée de Kangra au Panjab, où la
culture du thé est entre les mains de petits propriétaires indigènes.
Production. — La quantité de thé produit par les plantations indiennes, de
1885 à 1899, s'est accrue de 161 0/0 alors que la superficie occupée a augmenté
de 82 0/0 entre ces deux années extrêmes. L'Assam tient la tête; sa récolte de
1899 a été supérieure de 8,154 tonnes à celle de 1898, celle du Bengale de
1,812 tonnes comparativement à l'année précédente (1).
Le personnel employé à l'industrie du thé dans l'Inde anglaise comprenait en
1899, 654,616 personnes, dont 558,001 à titre permanent et 96,615 à titre tem-
poraire, ce qui ferait environ 13 personnes pllr hectare planté.
La Grande-Bretagne est de beaucoup le plus fort acheteur du thé produit dans
l'Jnde, ses achats comprennent 97 0/0 de la production totale. La consommation
locale peut s'estimer à 895 ou 900 tonnes par an.
Si l'on passe maintenant aux prix de vente pratiqués sur le marché de Calcutta,
depuis 1873, et si l'on prend le nombre 100 pour unité de prix du Flowery Pekoc,
on voit que, de 1873 à 1885, cette parité a toujours été dépassée avec des varia-
tions de 110 à 148. En 1885, la baisse générale de l'argent a eu son contre-
coup sur le thé, que nous retrouvons à 90 et même à 52 pendant les dix années
de 1885 à 1895.
En 1895, une reprise a eu lieu, le thé est monté à 97, mais, depuis 1897 jus-
(1) La-récolte de 1899-1900 a donné pour toute l'Inde anglaise 79,217 tonnes, Bulletin Economique,
n° 27 du 1er septembre -1900)
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