Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1901-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 février 1901 01 février 1901
Description : 1901/02/01 (A4,N32). 1901/02/01 (A4,N32).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536787f
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
- 136 -
les palmes et autres végétaux pourrir sur place ; les palmes doivent
être étendues sur le sol à deux mètres des pieds et toutes dans le
même sens ; la décomposition de toutes ces matières doit, à notre
avis, fournir assez d'engrais.
Cependant, si les terres étaient humides et argileuses, il serait utile
de répandre de 10 à 15 mètres cubes de chaux vive à l'hectare,
cette opération doit nécessairement être précédée d'un labour.
Le sel n'est jamais'nuisible au cocotier ; les plantations étant
établies ici dans la zone maritime, il y est apporté tout naturel-
lement.
Nous disons plus haut que nous ne croyions pas les engrais néces-
saires, mais à la condition expresse de ne retirer que les fruits et
en supposant que la plantation soit faite d'une façon rationnelle.
Or, dans les plantations annamites, que se passe-t-il? Les arbres sont
d'abord toujours placés trop près, on se sent étouffer en y péné-
trant, le sol est nu et pour cause, ensuite les palmes sont employées
comme combustibles, etc. La production se ressent donc fatale-
ment de cette culture et de l'incurie ordinaire des Annamites. Et si
la surface cultivée n'a pas diminué, la production, par contre, est
devenue moindre. Comme preuve à l'appui, nous pouvons citer que, il
y a 25 ans, nous avons vu à Mytho trente fabriques d'huile et qu'au-
jourd'hui il n'en reste qu'une traitant d'ailleurs très peu de matière.
La diminution dans la production n'est certainement pas la seule cause
de la ruine de cette industrie, mais elle en est la principale.
Loin de nous la pensée de faire de la critique, surtout à l'égard
du gouvernement actuel dont tous les colons sérieux ne peu-
vent avoir qu'à se louer; qu'il nous soit cependant permis de regret-
ter que la Cochinchine n'ait pas été plus tôt dotée d'une chambre
d'agriculture et qu'en dehors de Saigon on ne puisse obtenir ni
renseignements, ni conseils ; un groupe d'inspecteurs chargés de
visiter les établissements agricoles, aussi bien annamites qu'euro-
péens, rendrait les plus grands services à la Colonie et éviterait
surtout aux planteurs des écoles très onéreuses.
Observations. — Vers la cinquième ou sixième année, les cocotiers
ayant alors formé leur tronc et la partie dépourvue de palme étant au
moins de 0 m 50 de hauteur, un ouvrier habile et exercé monte sur
l'arbre et avec une serpe il fend de bas en haut les toiles entourant les
palmes en ayant soin de ne pas entamer celles-ci. Un bouquet de
les palmes et autres végétaux pourrir sur place ; les palmes doivent
être étendues sur le sol à deux mètres des pieds et toutes dans le
même sens ; la décomposition de toutes ces matières doit, à notre
avis, fournir assez d'engrais.
Cependant, si les terres étaient humides et argileuses, il serait utile
de répandre de 10 à 15 mètres cubes de chaux vive à l'hectare,
cette opération doit nécessairement être précédée d'un labour.
Le sel n'est jamais'nuisible au cocotier ; les plantations étant
établies ici dans la zone maritime, il y est apporté tout naturel-
lement.
Nous disons plus haut que nous ne croyions pas les engrais néces-
saires, mais à la condition expresse de ne retirer que les fruits et
en supposant que la plantation soit faite d'une façon rationnelle.
Or, dans les plantations annamites, que se passe-t-il? Les arbres sont
d'abord toujours placés trop près, on se sent étouffer en y péné-
trant, le sol est nu et pour cause, ensuite les palmes sont employées
comme combustibles, etc. La production se ressent donc fatale-
ment de cette culture et de l'incurie ordinaire des Annamites. Et si
la surface cultivée n'a pas diminué, la production, par contre, est
devenue moindre. Comme preuve à l'appui, nous pouvons citer que, il
y a 25 ans, nous avons vu à Mytho trente fabriques d'huile et qu'au-
jourd'hui il n'en reste qu'une traitant d'ailleurs très peu de matière.
La diminution dans la production n'est certainement pas la seule cause
de la ruine de cette industrie, mais elle en est la principale.
Loin de nous la pensée de faire de la critique, surtout à l'égard
du gouvernement actuel dont tous les colons sérieux ne peu-
vent avoir qu'à se louer; qu'il nous soit cependant permis de regret-
ter que la Cochinchine n'ait pas été plus tôt dotée d'une chambre
d'agriculture et qu'en dehors de Saigon on ne puisse obtenir ni
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péens, rendrait les plus grands services à la Colonie et éviterait
surtout aux planteurs des écoles très onéreuses.
Observations. — Vers la cinquième ou sixième année, les cocotiers
ayant alors formé leur tronc et la partie dépourvue de palme étant au
moins de 0 m 50 de hauteur, un ouvrier habile et exercé monte sur
l'arbre et avec une serpe il fend de bas en haut les toiles entourant les
palmes en ayant soin de ne pas entamer celles-ci. Un bouquet de
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