Presse et revues
87 pages
Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1901-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 février 1901 01 février 1901
Description : 1901/02/01 (A4,N32). 1901/02/01 (A4,N32).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536787f
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
— 135 —
consistent à veiller à la propreté du sol autour des arbres, à arra-
cher surtout les lianes, un premier nettoyage se fait en août et un
deuxième à la fin de novembre.
En janvier, ou un peu plutôt si le vent du Nord a beaucoup
donné, on ramène au pied les végétaux arrachés pendant les net-
toyages, on a soin d'éliminer toutes les parties boisées afin d'éviter
les poux de bois, on ne doit jamais hésiter à arracher les arbustes
faibles ou malingres.
Pour éviter l'envahissement du sol par les plantes parasites, on
peut planter entre les cocotiers des rangées de bananiers dont on
n'enlèvera jamais que les régimes ; les troncs et feuilles res-
teront sur le sol ; coupés en tronçons de 0 m 50 et fendus en deux,
les troncs serviront à entourer les pieds des cocotiers pendant la
saison sèche et à entretenir ainsi un peu d'humidité. Sur les terres
en pente, il ne faut pas désherber et mettre le sol à nu et si on
veut donner, à la fin des pluies, une façon complète à la terre,
avoir soin de placer les résidus en forme de sillon bien en travers
de la pente en tassant le tout pour éviter l'entraînement de la terre.
Main-d'œuvre. — Au point de vue de la culture du cocotier, il
n'y a pas de main-d'œuvre exercée en Cochinchine, et en dehors de
la culture du riz on peut dire que l'Annamite est le plus détestable
ouvrier agricole ; pour les semis cependant et surtout pour la
transplantation il est indispensable de suivre des règles formelles.
Avec des ouvriers inexpérimentés, pleins de mauvaise volonté par
ce fait qu'ils ont tous reçu des avances sur salaires, sachant d'autre
part que nos lois, faites pour un pays où la majorité des gens est
honnête, les couvrent et les mettent à l'abri de toutes poursuites et
que le colon est complètement désarmé, ce dernier doit s'attendre à
tous les déboires.
Le colon devra donc assister à ces travaux et être à même, non
seulement d'expliquer aux travailleurs ce qu'ils ont à faire, mais
de prendre la bêche en main et de s'en servir, c'est surtout par
l'exemple que l'on obtient quelque chose de l'Annamite.
Engrais. — Sur cette question, nous ne pouvons guère nous éten-
dre, nos terres étant de bonne qualité, nous n'aurons probablement
pas besoin de nous occuper d'engrais avant une cinquantaine d'an-
nées ; nous dirons même que nous ne croyons pas les engrais indis-
pensables si on ne retire des plantations que les fruits en laissant
consistent à veiller à la propreté du sol autour des arbres, à arra-
cher surtout les lianes, un premier nettoyage se fait en août et un
deuxième à la fin de novembre.
En janvier, ou un peu plutôt si le vent du Nord a beaucoup
donné, on ramène au pied les végétaux arrachés pendant les net-
toyages, on a soin d'éliminer toutes les parties boisées afin d'éviter
les poux de bois, on ne doit jamais hésiter à arracher les arbustes
faibles ou malingres.
Pour éviter l'envahissement du sol par les plantes parasites, on
peut planter entre les cocotiers des rangées de bananiers dont on
n'enlèvera jamais que les régimes ; les troncs et feuilles res-
teront sur le sol ; coupés en tronçons de 0 m 50 et fendus en deux,
les troncs serviront à entourer les pieds des cocotiers pendant la
saison sèche et à entretenir ainsi un peu d'humidité. Sur les terres
en pente, il ne faut pas désherber et mettre le sol à nu et si on
veut donner, à la fin des pluies, une façon complète à la terre,
avoir soin de placer les résidus en forme de sillon bien en travers
de la pente en tassant le tout pour éviter l'entraînement de la terre.
Main-d'œuvre. — Au point de vue de la culture du cocotier, il
n'y a pas de main-d'œuvre exercée en Cochinchine, et en dehors de
la culture du riz on peut dire que l'Annamite est le plus détestable
ouvrier agricole ; pour les semis cependant et surtout pour la
transplantation il est indispensable de suivre des règles formelles.
Avec des ouvriers inexpérimentés, pleins de mauvaise volonté par
ce fait qu'ils ont tous reçu des avances sur salaires, sachant d'autre
part que nos lois, faites pour un pays où la majorité des gens est
honnête, les couvrent et les mettent à l'abri de toutes poursuites et
que le colon est complètement désarmé, ce dernier doit s'attendre à
tous les déboires.
Le colon devra donc assister à ces travaux et être à même, non
seulement d'expliquer aux travailleurs ce qu'ils ont à faire, mais
de prendre la bêche en main et de s'en servir, c'est surtout par
l'exemple que l'on obtient quelque chose de l'Annamite.
Engrais. — Sur cette question, nous ne pouvons guère nous éten-
dre, nos terres étant de bonne qualité, nous n'aurons probablement
pas besoin de nous occuper d'engrais avant une cinquantaine d'an-
nées ; nous dirons même que nous ne croyons pas les engrais indis-
pensables si on ne retire des plantations que les fruits en laissant
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