Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1901-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 février 1901 01 février 1901
Description : 1901/02/01 (A4,N32). 1901/02/01 (A4,N32).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536787f
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
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sable humide, au fond de leur case, jusqu'à l'époque de la planta-
tion. Elles ont trente à quarante centimètres de longueur.
Au moment de les employer, on les met souvent à tremper dans
l'eau pendant un jour ou deux. On les débarrasse des restes de
feuilles.
On plante en les couchant horizontalement ou avec une faible
inclinaison au fond du sillon, à des intervalles qui varient, suivant
les cas, et sans qu'il soit possible de discerner la loi à laquelle le
cultivateur obéit, de 0m20 à 4m20, cet espacement est le plus sou-
vent de 0m40 (mot-thû'o-c).
On recouvre d'une légère couche de sable ou de bonne terre
meuble.
On a recours à de fréquentes irrigations ou à des arrosages répé-
tés, car si la canne redoute les sols à humidité stagnante, elle a
besoin de beaucoup d'eau pour accomplir les phases de sa végétation.
Quand les jeunes pousses sont assez vigoureuses et atteignent une
hauteur de 0m30 à 0m40 (après 90 jours environ), on procède à un
buttage, à la faveur duquel on enterre autour de chaque touffe
une forte dose de fumier de buffle ou de porc, ou, de préférence,
du tourteau d'arachide.
Les racines adventives se trouvent ainsi dans un milieu très pro-
pice et leur développement rapide consolide la canne, tout en lui
permettant de puiser en plus grande quantité les matériaux néces-
saires à sa croissance.
Trois mois environ après le premier binage, à la fin de la
saison des pluies, alors qu'on ne redoute plus le déchaussement des
plantes par suite d'un ameublissement exagéré du sol, on procède à
un second binage.
Lorsque les tiges dépassent la taille d'un homme, les feuilles
sèches ou maculées de la base sont enlevées. Cet effeuillage, qu'en
pratique souvent à deux reprises, est très favorable à l'aération de la
plantation ; mais il ne faudrait pas aller jusqu'à enlever les parties
vertes, car alors on entraverait, au détriment de la plante, l'opération
très importante de l'élaboration de la sève.
Parmi les soins d'entretien, il faut encore compter la destruction
des fourmilières. Les principaux ennemis de la canne sont en effet,
les fourmis : elles nécessitent de la part du planteur de fréquentes
visites à son champ.
sable humide, au fond de leur case, jusqu'à l'époque de la planta-
tion. Elles ont trente à quarante centimètres de longueur.
Au moment de les employer, on les met souvent à tremper dans
l'eau pendant un jour ou deux. On les débarrasse des restes de
feuilles.
On plante en les couchant horizontalement ou avec une faible
inclinaison au fond du sillon, à des intervalles qui varient, suivant
les cas, et sans qu'il soit possible de discerner la loi à laquelle le
cultivateur obéit, de 0m20 à 4m20, cet espacement est le plus sou-
vent de 0m40 (mot-thû'o-c).
On recouvre d'une légère couche de sable ou de bonne terre
meuble.
On a recours à de fréquentes irrigations ou à des arrosages répé-
tés, car si la canne redoute les sols à humidité stagnante, elle a
besoin de beaucoup d'eau pour accomplir les phases de sa végétation.
Quand les jeunes pousses sont assez vigoureuses et atteignent une
hauteur de 0m30 à 0m40 (après 90 jours environ), on procède à un
buttage, à la faveur duquel on enterre autour de chaque touffe
une forte dose de fumier de buffle ou de porc, ou, de préférence,
du tourteau d'arachide.
Les racines adventives se trouvent ainsi dans un milieu très pro-
pice et leur développement rapide consolide la canne, tout en lui
permettant de puiser en plus grande quantité les matériaux néces-
saires à sa croissance.
Trois mois environ après le premier binage, à la fin de la
saison des pluies, alors qu'on ne redoute plus le déchaussement des
plantes par suite d'un ameublissement exagéré du sol, on procède à
un second binage.
Lorsque les tiges dépassent la taille d'un homme, les feuilles
sèches ou maculées de la base sont enlevées. Cet effeuillage, qu'en
pratique souvent à deux reprises, est très favorable à l'aération de la
plantation ; mais il ne faudrait pas aller jusqu'à enlever les parties
vertes, car alors on entraverait, au détriment de la plante, l'opération
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Parmi les soins d'entretien, il faut encore compter la destruction
des fourmilières. Les principaux ennemis de la canne sont en effet,
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