Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1901-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 février 1901 01 février 1901
Description : 1901/02/01 (A4,N32). 1901/02/01 (A4,N32).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536787f
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
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moyen d'un vieux sac où d'une bractée d'aréquier (1) une sorte de
sachet qui entoure la branche formant une ampoule. On bourre de
bonne terre franche et on attache solidement par les extrémités à
la branche, autant pour empêcher la terre de tomber que pour bien
fixer l'ampoule (fig 5). Lorsque cette opération est faite en saison
chaude et humide, au bout de deux mois, les racines percent déjà
l'enveloppe qui renferme la terre et plongent dans l'air. Il est temps
de sevrer les marcottes et de les mettre en place.
Pour arriver très rapidement à produire de grandes quantités de
marcottes, on plante en pépinière dans un terrain léger, bien fumé,
à 1 m 50 en tous sens, de jeunes plants obtenus soit de marcotte,
soit de bouture, et on marcotte par le moyen indiqué ci-dessus
toutes les jeunes branches provenant de ces scions vigoureux, dès
que leur base présente une longueur suffisante de bois mûr. Comme
on peut arroser les marcottes puisqu'elles ne sont pas à plus de
deux mètres au-dessus du sol, on obtient des enracinements très
rapides au plus fort de la saison sèche.
Lorsqu'on peut donner des bassinages fréquents, on fait des
marcottes par une méthode encore plus simple. Il suffit, après avoir
enlevé un anneau d'écorce, d'entourer la branche d'une bonne
poignée de paille de riz, qu'on a froissée dans ses mains, ou avec du
foin de menues herbes qu'on fixe au moyen d'un lien quelconque.
Un bourrelet puis des racines ne tardent pas à se former, si on n'a
pas négligé les soins d'arrosage. Pour de grandes quantités de
marcottes à faire sur des arbres très grands, on sera gêné pour
l'arrosage, on peut obvier à cetlnconvénient en se servant de l'arro-
soir automatique (fig. 6) ; à défaut, on arrive au même résultat au
moment des pluies en pralinant la paille qui doit servir au marcot-
tage, et en ayant soin de faire une boue beaucoup plus épaisse que
lorsqu'il s'agit de praliner les racines d'un arbre (2).
Plantation, culture. — Le ficus s'accommode à peu près de tous les
terrains, pourvu qu'ils ne soient ni trop sableux ni trop humides.
(1) La bractée doit être bien sèche, pour la ramollir on la plonge dans un
baquet d'eau quelques heures avant de s'en servir.
(2) Le pralinage consiste à tremper les racines d'un jeune arbre qu'on veut
transplanter dans un baquet où l'on a délayé avec du purin ou de l'eau, jusqu'à
consistance d'une boue prenante, deux tiers de terre franche argileuse et un
tiers de bouse de vache ; c'est ce que les jardiniers pépiniéristes appellent
l' « Onguent de St-Fiacre ».
moyen d'un vieux sac où d'une bractée d'aréquier (1) une sorte de
sachet qui entoure la branche formant une ampoule. On bourre de
bonne terre franche et on attache solidement par les extrémités à
la branche, autant pour empêcher la terre de tomber que pour bien
fixer l'ampoule (fig 5). Lorsque cette opération est faite en saison
chaude et humide, au bout de deux mois, les racines percent déjà
l'enveloppe qui renferme la terre et plongent dans l'air. Il est temps
de sevrer les marcottes et de les mettre en place.
Pour arriver très rapidement à produire de grandes quantités de
marcottes, on plante en pépinière dans un terrain léger, bien fumé,
à 1 m 50 en tous sens, de jeunes plants obtenus soit de marcotte,
soit de bouture, et on marcotte par le moyen indiqué ci-dessus
toutes les jeunes branches provenant de ces scions vigoureux, dès
que leur base présente une longueur suffisante de bois mûr. Comme
on peut arroser les marcottes puisqu'elles ne sont pas à plus de
deux mètres au-dessus du sol, on obtient des enracinements très
rapides au plus fort de la saison sèche.
Lorsqu'on peut donner des bassinages fréquents, on fait des
marcottes par une méthode encore plus simple. Il suffit, après avoir
enlevé un anneau d'écorce, d'entourer la branche d'une bonne
poignée de paille de riz, qu'on a froissée dans ses mains, ou avec du
foin de menues herbes qu'on fixe au moyen d'un lien quelconque.
Un bourrelet puis des racines ne tardent pas à se former, si on n'a
pas négligé les soins d'arrosage. Pour de grandes quantités de
marcottes à faire sur des arbres très grands, on sera gêné pour
l'arrosage, on peut obvier à cetlnconvénient en se servant de l'arro-
soir automatique (fig. 6) ; à défaut, on arrive au même résultat au
moment des pluies en pralinant la paille qui doit servir au marcot-
tage, et en ayant soin de faire une boue beaucoup plus épaisse que
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Plantation, culture. — Le ficus s'accommode à peu près de tous les
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(1) La bractée doit être bien sèche, pour la ramollir on la plonge dans un
baquet d'eau quelques heures avant de s'en servir.
(2) Le pralinage consiste à tremper les racines d'un jeune arbre qu'on veut
transplanter dans un baquet où l'on a délayé avec du purin ou de l'eau, jusqu'à
consistance d'une boue prenante, deux tiers de terre franche argileuse et un
tiers de bouse de vache ; c'est ce que les jardiniers pépiniéristes appellent
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