Presse et revues
87 pages
Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1901-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 février 1901 01 février 1901
Description : 1901/02/01 (A4,N32). 1901/02/01 (A4,N32).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536787f
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
- 100 —
plantation tous les sujets qui ne produisent du caoutchouc qu'en
faible quantité.
Récolte et préparation. - On n'est pas encore fixé, sur la meilleure
époque à choisir pour pratiquer la cueillette du caoutchouc ; pour-
tant il est à remarquer que lorsque la végétation semble s'arrêter
vers la fin de la saison sèche, pendant un certain temps, le suc de
l'écorce, quoique un peu moins abondant, donne plus de gomme ;
ce serait peut-être le moment d'opérer la récolte afin de ménager
l'arbre, qui souffrirait moins, étant en quelque sorte à l'état de repos.
L'opération de la cueillette est des plus simples. Au moyen d'un
grand couteau indigène (coupe-coupe) (fig. 1), on entaille l'écorce
d'un seul coup en ligne oblique se rapprochant de la verticale sur une
longueur de 8 à 10 centimètres ; le latex jaillit immédiatement sous
forme de gouttelettes laiteuses, qui coulent suivant la pente etse réunis-
sent en gouttes plus fortes pour se détacher de l'écorce en un certain
endroit ; du joint d'où est tombée la première goutte, toutes celles qui
suivent tomberont. On place alors au dessous un godet en fer blanc
(fig. 2) muni d'un bec pointu en forme de gouttière et de deux autres
pointes soudées à la base. Ces trois griffes enfoncées dans l'écorce
de l'arbre suffisent pour fixer le godet (fig. 3).
Au bout de quelques minutes, le latex qui s'écoule se coagule sur
le tronc de l'arbre, il n'y a plus qu'à pratiquer une nouvelle saignée
et à changer le godet de place. Pour occuper un homme, il faut au
moins une demi-douzaine de godets. On n'attend pas que tous les
petits collecteurs soient pleins (ils deviendraient trop lourds) pour
verser le suc dans un récipient en forme de cuvette très évasée où on
l'abandonne à lui-même pendant douze heures.
Au boutde ce temps, une grande partie du latex est déjà coagulée ;
on pétrit alors toute la masse pendant quelques minutes, la chaleur
des doigts étant suffisante pour précipiter ce qui reste de l'émulsion.
A ce moment, la masse de caoutchouc, qu'on sépare facilement de
son eau de composition, ressemble à du fromage frais et en a la
plasticité, qu'elle conserve du reste peu cje itertip^. Il faut se hâter
de lui donner la forme d'un pain allongé qu'on presfin d'obtenir
une pâte bien homogène.
Ces pains sont mis à tremper dans de l'eau claire et ort peut, dès
le lendemain, au moyen d'un couteau de table aiguisé, les diviser
parttranches ayant à peu près un centimètre d'épaisseur; Cette pre-
plantation tous les sujets qui ne produisent du caoutchouc qu'en
faible quantité.
Récolte et préparation. - On n'est pas encore fixé, sur la meilleure
époque à choisir pour pratiquer la cueillette du caoutchouc ; pour-
tant il est à remarquer que lorsque la végétation semble s'arrêter
vers la fin de la saison sèche, pendant un certain temps, le suc de
l'écorce, quoique un peu moins abondant, donne plus de gomme ;
ce serait peut-être le moment d'opérer la récolte afin de ménager
l'arbre, qui souffrirait moins, étant en quelque sorte à l'état de repos.
L'opération de la cueillette est des plus simples. Au moyen d'un
grand couteau indigène (coupe-coupe) (fig. 1), on entaille l'écorce
d'un seul coup en ligne oblique se rapprochant de la verticale sur une
longueur de 8 à 10 centimètres ; le latex jaillit immédiatement sous
forme de gouttelettes laiteuses, qui coulent suivant la pente etse réunis-
sent en gouttes plus fortes pour se détacher de l'écorce en un certain
endroit ; du joint d'où est tombée la première goutte, toutes celles qui
suivent tomberont. On place alors au dessous un godet en fer blanc
(fig. 2) muni d'un bec pointu en forme de gouttière et de deux autres
pointes soudées à la base. Ces trois griffes enfoncées dans l'écorce
de l'arbre suffisent pour fixer le godet (fig. 3).
Au bout de quelques minutes, le latex qui s'écoule se coagule sur
le tronc de l'arbre, il n'y a plus qu'à pratiquer une nouvelle saignée
et à changer le godet de place. Pour occuper un homme, il faut au
moins une demi-douzaine de godets. On n'attend pas que tous les
petits collecteurs soient pleins (ils deviendraient trop lourds) pour
verser le suc dans un récipient en forme de cuvette très évasée où on
l'abandonne à lui-même pendant douze heures.
Au boutde ce temps, une grande partie du latex est déjà coagulée ;
on pétrit alors toute la masse pendant quelques minutes, la chaleur
des doigts étant suffisante pour précipiter ce qui reste de l'émulsion.
A ce moment, la masse de caoutchouc, qu'on sépare facilement de
son eau de composition, ressemble à du fromage frais et en a la
plasticité, qu'elle conserve du reste peu cje itertip^. Il faut se hâter
de lui donner la forme d'un pain allongé qu'on presfin d'obtenir
une pâte bien homogène.
Ces pains sont mis à tremper dans de l'eau claire et ort peut, dès
le lendemain, au moyen d'un couteau de table aiguisé, les diviser
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