Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1901-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1901 01 janvier 1901
Description : 1901/01/01 (A4,N31). 1901/01/01 (A4,N31).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65367861
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
- 50 -
bon de Kiou-Siou de première qualité, moyennant 10 francs ou
10 fr. 20 la tonne.
En 1897, on le voit à 17 tr. 85; à la fin de 1899, et pendant les
premiers mois, de 1900, il atteint 23 fr. ou même 25 fr.
Les menus, de qualité inférieure, avaient passé, pendant la même
période, de 7 fr. 50 à près de 18 fr. les 1,000 kilogrammes.
Si l'on ajoute à cela, les frais de transbordement, le fret, etc.,
il n'est pas étonnant de trouver le charbon japonais coté, au mois
de décembre 1900, sur le marché de Shang-hai, entre 26 fr. et 30 fr.
la tonne, malgré la faible distance qui sépare ce port des centres
miniers producteurs.
On a vu déjà que, sur une production annuelle totale (1898) de
plus de 5,200,000 tonnes de charbon, 45%, environ étaient destinés
à l'exportation par les différents ports japonais. Le reste, soit 55 o/o
constitue la consommation intérieure.
Cette proportion seule, en faveur de la consommation, suffit à
: prouver l'importance des industries japonaises. Manufactures, fila-
tures, chemins de fer, compagnies de navigation, marine de l'Etat,
trouvent un combustible abondant et de bonne qualité dans le pays
lui-même et se passent chaque jour davantage des charbons
étrangers, surtout des charbons anhlais.
Ces derniers sont supplantés, peu à peu, par la houille japonaise
sur la plupart des marchés d'Extrême-Orient, depuis les ports du
Nord de la Chine jusqu'à Singapour, alors qu'ils étaient seuls à les
fournir de combustible, il y a moins de quinze ans.
Des ports charbonniers, centres d'approvisionnement de tous les
grands courriers, qui visitent les ports du Japon, se sont créés au fur
et à mesure des besoins. Kiou-Siou en a deux importants : Nagasaki, à
l'Ouest, et Modji, au Nord, ce sont les deux ports rivaux pour
l'exportation des charbons du Sud de l'Empire. -
Nagasaki semble perdre toutefois du terrain sur son concurrent,
mieux situé que lui.
En 1894, en effet, il exportait 324,700 tonnes de houille et n'a
progressé que jusqu'à 413,700 tonnes en 1898, malgré la proximité
de la mine la plus productive de tout le Japon, Miike, dont il a déjà
été parlé.
Pendant ce temps, le port de Modji, réuni par. des voies ferrées
à tous les gisements du Nord de l'île et placé, d'autre part, à l'entrée
du canal de Shimonoseki, qui ouvre sur la mer intérieure du Japon,
bon de Kiou-Siou de première qualité, moyennant 10 francs ou
10 fr. 20 la tonne.
En 1897, on le voit à 17 tr. 85; à la fin de 1899, et pendant les
premiers mois, de 1900, il atteint 23 fr. ou même 25 fr.
Les menus, de qualité inférieure, avaient passé, pendant la même
période, de 7 fr. 50 à près de 18 fr. les 1,000 kilogrammes.
Si l'on ajoute à cela, les frais de transbordement, le fret, etc.,
il n'est pas étonnant de trouver le charbon japonais coté, au mois
de décembre 1900, sur le marché de Shang-hai, entre 26 fr. et 30 fr.
la tonne, malgré la faible distance qui sépare ce port des centres
miniers producteurs.
On a vu déjà que, sur une production annuelle totale (1898) de
plus de 5,200,000 tonnes de charbon, 45%, environ étaient destinés
à l'exportation par les différents ports japonais. Le reste, soit 55 o/o
constitue la consommation intérieure.
Cette proportion seule, en faveur de la consommation, suffit à
: prouver l'importance des industries japonaises. Manufactures, fila-
tures, chemins de fer, compagnies de navigation, marine de l'Etat,
trouvent un combustible abondant et de bonne qualité dans le pays
lui-même et se passent chaque jour davantage des charbons
étrangers, surtout des charbons anhlais.
Ces derniers sont supplantés, peu à peu, par la houille japonaise
sur la plupart des marchés d'Extrême-Orient, depuis les ports du
Nord de la Chine jusqu'à Singapour, alors qu'ils étaient seuls à les
fournir de combustible, il y a moins de quinze ans.
Des ports charbonniers, centres d'approvisionnement de tous les
grands courriers, qui visitent les ports du Japon, se sont créés au fur
et à mesure des besoins. Kiou-Siou en a deux importants : Nagasaki, à
l'Ouest, et Modji, au Nord, ce sont les deux ports rivaux pour
l'exportation des charbons du Sud de l'Empire. -
Nagasaki semble perdre toutefois du terrain sur son concurrent,
mieux situé que lui.
En 1894, en effet, il exportait 324,700 tonnes de houille et n'a
progressé que jusqu'à 413,700 tonnes en 1898, malgré la proximité
de la mine la plus productive de tout le Japon, Miike, dont il a déjà
été parlé.
Pendant ce temps, le port de Modji, réuni par. des voies ferrées
à tous les gisements du Nord de l'île et placé, d'autre part, à l'entrée
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