Titre : Bulletin économique : publié... par le Gouvernement général : colonisation, agriculture, commerce, industrie, élevage... / Colonie de Madagascar et dépendances
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse...Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
M. C -C. Robertson, du Département des forêts, à Prétoria, a bien voulu nous adresser la note ci-après, en date du 23 juin 1922, de M. C.-E. Légat, conservateur en chef des forêts, au Cap. (E. J.) La grande majorité des plantations, pour la production de l'écorce à tan, est constituée par le Black-Wattle, Acacia mollissima ou Acacia decurrens, var. Mollis), dont l'écorce fournit environ 30 à 40 pour 100 de tannin calculé sur le poids sec.
Le Green-Wattle, Acacia decurrens, var. hormalis est aussi cultivé sur une petite échelle, particulièrement dans quelques endroits les plus froids du Transvaal, parce qu'il résiste mieux à la gelée ; il fournit à peu près la même proportion 4e tanin.
Le Silver-Wattle, Acacia decurrens, var. dealbata, a été aussi acclimaté dons ce pays, mais son écorce n'est pas utilisée sur place ni pour l'exportation à cause du peu de tanin contenu qui n'excède pas probablement une moyenne de 20 pour 100.
Cette espèce résiste aussi assez bien à la gelée. Une autre espèce est le Golden- Wattle, Acana pycnantha, et celle-ci contient une forte proportion de tanin, environ 30 à 40 pour 100, mais c'est un arbre plus petit que le Black-Wattle et n'est que rarement cultivé en nos régions. Il pousse mieux près de la côte et la même remarque s'applique au Port-Jackson-Wattle, Acacia saligna, dont l'écorce a été quelquefois employée dans le pays quoique ne contenant seulement que 20 à 25 pour cent de tanin.
L'Acacia penninervis n'est pas cultivé dans ce pays.
L'ÉCORCE D'ACACIA
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L'écorce d'acacia, utilisée dans les pays tropicaux pour le tannage et la teinture n'était pas jusqu'ici considérée comme pouvant donner lieu à des exportations in- cessantes.
Mais l'industrie, qui recherche actuellement tous les végétaux susceptibles de fournir de la pâte à papier (1), a découvert qu'après emploi pour le tannage, les rési- d?s d'écorce d'acacia peuvent servir à fabriquer du papier, notamment du papier Emballage.
1 Dès lors, ces résidus commencent à, être demandés sur lea marchés européens ; l en est ainsi passé par le canal 500 tonnes en juin 1921 (premier chargement de 1 e£'tte importance qui ait été constaté) et 1.200 tonnes en juillet, en provenance de , rban. D'autres quantités de ces écorces sont d'ailleurs traitées sur place au Natal, Ou une société pour la fabrication des papiers en question a été formée à Maritzburg.
85 °cVobre i9?Ublée a" Hulletin décadaire de la Compagnie universelle du Canal maritime de Sue*.
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