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Rapport de tournée dans la vallée du Fiherenana
et au pays bara (août 1921)
PAR H. POISSON,
Docteur ès-sciences, vétérinaire, chef de la circonscription de Tulear
Ire PARTIE
VALLÉE DU FIHERENANA
étape, 9 août 1921 : Tulear-Behompy. — Départ à 14 heures de Tulear par
la route carrossable de Belemboka, Befanamy, Miary.
A ce dernier village on laisse sur sa droite la route ordinaire qui gravit la colline
pour prendre celle qui longe le Fiherenana. Bientôt on arrive au pied des collines
calcaires (1) à végétation xérophile au milieu de laquelle on constate quelques beaux
« adabo » (2) dont plusieurs ont été coupés malheureusement. Dans une petite plaine
cultivée en pois du Cap, maïs, etc., se trouve le petit village d'Antekoaka où l'on
passe à 16 heures. On y rencontre en abondance le Mucuna horrida (légumineuse)
connue sous le nom de « liane poil à gratter ». Toujours en suivant la rive gauche
du Fiherenana, qui à cette époque laisse voir de grands bancs de sable, entre lesquels
circule une eau limoneuse et peu profonde, on passe une demi-heure après à Beadabo,
petit village avec de grands bararata (3). A 17 heures, on laisse de côté le chemin qui
va à Behimy où l'on trouve du sel gemme. A cet endroit on a dù faire des travaux
de soutènement des rives du fleuve (Figure 1*). Cette fois les porteurs marchent dans
le lit du Fiherenana pour gagner la rive droite (4). L'on s'arrête à Behera quelques
instants, petit village de la rive droite au pied de hautes collines calcaires à végéta-
tion xérophile (17 h. 1/2) très boisées. La route se continue le long du fleuve, ombragée
par de grands arbres (kily) (5), sohihy (6).
Ce paysage rappelle assez les bords de l'Onilahy. Un peu plus loin les rochers
de la falaise sont à pic près du lit du Fiherenana, ils sont occupés par une végétation
exclusivement épilithe dont les A lue Vaombe et quelques ébéniers rabougris forment
la majeure partie, les famata (7) et bohy (8) si abondants sur les collines de Miary
et de Befanamy ayant disparu sur un sol aussi dur. Les calcaires de cette région ne
sont pas sans rappeler les formations calciques détritiques de l'extrême nord (Ano-
(1) C'est à Miary que l'on constate le contact entre les sables et les calcaires.
(2) Ficus sakalavarum Baker. Famille des urticacées.
(3) Roseau. Phragmites communis Trinn. Famille des graminées.
(4) La largeur du Fiherenana est en moyenne de 300 mètres et sans profondeur en saison sèche. On
verra dans la suite qu'on le franchit à maintes reprises au cours de ce voyage.
(5) Tamarindus indica. H. Famille des légumineuses ; c'est le madiro du nord, arbre parfois énorme.
d' (6) Cephalanthus spathelliserus Bak. Famille des rubiacées, arbre caractéristique des rives des cours
d'eau, bel arbre à port de laurier.
* Les figures indiquées dans le texte sont celles annexées à la carte.
d (') Euphorbia laro Drake, Famille des euphorbiacées : caractéristique de la brousse des sables et
des calcaires du Sud-Ouest.
(8) Arbre indéterminé botaniquement. Famille des euphorbiacées. -
et au pays bara (août 1921)
PAR H. POISSON,
Docteur ès-sciences, vétérinaire, chef de la circonscription de Tulear
Ire PARTIE
VALLÉE DU FIHERENANA
étape, 9 août 1921 : Tulear-Behompy. — Départ à 14 heures de Tulear par
la route carrossable de Belemboka, Befanamy, Miary.
A ce dernier village on laisse sur sa droite la route ordinaire qui gravit la colline
pour prendre celle qui longe le Fiherenana. Bientôt on arrive au pied des collines
calcaires (1) à végétation xérophile au milieu de laquelle on constate quelques beaux
« adabo » (2) dont plusieurs ont été coupés malheureusement. Dans une petite plaine
cultivée en pois du Cap, maïs, etc., se trouve le petit village d'Antekoaka où l'on
passe à 16 heures. On y rencontre en abondance le Mucuna horrida (légumineuse)
connue sous le nom de « liane poil à gratter ». Toujours en suivant la rive gauche
du Fiherenana, qui à cette époque laisse voir de grands bancs de sable, entre lesquels
circule une eau limoneuse et peu profonde, on passe une demi-heure après à Beadabo,
petit village avec de grands bararata (3). A 17 heures, on laisse de côté le chemin qui
va à Behimy où l'on trouve du sel gemme. A cet endroit on a dù faire des travaux
de soutènement des rives du fleuve (Figure 1*). Cette fois les porteurs marchent dans
le lit du Fiherenana pour gagner la rive droite (4). L'on s'arrête à Behera quelques
instants, petit village de la rive droite au pied de hautes collines calcaires à végéta-
tion xérophile (17 h. 1/2) très boisées. La route se continue le long du fleuve, ombragée
par de grands arbres (kily) (5), sohihy (6).
Ce paysage rappelle assez les bords de l'Onilahy. Un peu plus loin les rochers
de la falaise sont à pic près du lit du Fiherenana, ils sont occupés par une végétation
exclusivement épilithe dont les A lue Vaombe et quelques ébéniers rabougris forment
la majeure partie, les famata (7) et bohy (8) si abondants sur les collines de Miary
et de Befanamy ayant disparu sur un sol aussi dur. Les calcaires de cette région ne
sont pas sans rappeler les formations calciques détritiques de l'extrême nord (Ano-
(1) C'est à Miary que l'on constate le contact entre les sables et les calcaires.
(2) Ficus sakalavarum Baker. Famille des urticacées.
(3) Roseau. Phragmites communis Trinn. Famille des graminées.
(4) La largeur du Fiherenana est en moyenne de 300 mètres et sans profondeur en saison sèche. On
verra dans la suite qu'on le franchit à maintes reprises au cours de ce voyage.
(5) Tamarindus indica. H. Famille des légumineuses ; c'est le madiro du nord, arbre parfois énorme.
d' (6) Cephalanthus spathelliserus Bak. Famille des rubiacées, arbre caractéristique des rives des cours
d'eau, bel arbre à port de laurier.
* Les figures indiquées dans le texte sont celles annexées à la carte.
d (') Euphorbia laro Drake, Famille des euphorbiacées : caractéristique de la brousse des sables et
des calcaires du Sud-Ouest.
(8) Arbre indéterminé botaniquement. Famille des euphorbiacées. -
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