Le palmier à huile de Sumatra
Publication, en 1926, de nos Documents sur le palmier à huile
SUrriatra a été suivie d'une série de manifestations, les unes orales et
es autres écrites, de même caractère et se proposant toutes le même
: contester ou infirmer nos conclusions.
Après un délai de deux ans laissé à la controverse, il nous a paru
Opportun d'examiner à nouveau l'état de la question d'après les docu-
ments parus depuis.
Ces documents sont au nombre de deux et ont été publiés dans le
Il Bulletin des matières grasses » de l'Institut Colonial de Marseille :
île note de M. FERRAND, ingénieur agricole (Gembloux), Conseiller
iChnique à ja Société financière des Caoutchoucs, intitulée « L'avenir
U Palmier, à huile » ;
Tîn raPP°rt de M. A. LUYTJES, ingénieur forestier du Département de
t AgrIculture des Indes Néerlandaises, intitulé « La situation de la cul-
e du palmier à huile sur la côte orientale de Sumatra et dans la pro-
tnnce d'Atjeh ». ,
Nous examinerons successivement chacun de ces documents. Nous
Userons ensuite les mobiles de notre rapport originel, et nous indi-
ens la véritable portée de ses conclusions.
I. - LES RENDEMENTS ACTUELS
S Quels étaient à la fin de 1924 les rendements normaux de l'élœis à
atra P Tout le débat gravite autour de cette question.
A Ptir de 1910-11 M. HALLET affimait déjà en Europe, et sans autre
reve qu'une apparente conviction, le chiffre de 2 tonnes d'huile par
J922 M. le Dr RUTGERS établissait, d'après ses observations, un
ba théorique qui partant de 686 kg. d'huile par Ha. à la 4e année,
teIgnait 2.040 kg. de la 11e à la 306 année. Jusqu'en 1920 un quelcon-
?yag'eur enquêtant à Sumatra sur le rendement de l'élœis, s'en-
etda.lt répéter dans les milieux dirigeants agricoles et commerciaux,
C mine un leitmotiv : nous faisons deux tonnes d'hule par hectare.
&"fr"rmatipns concertées que notre rapport à contredites étaient fôts-
1n. a.firrnatio:ns concertées que notre rapport à contredites étaient f6E=
8e1111s et précises ; elles se rapportaient bien au rendement normal pré-
se a et non aux possiblités d'avenir. Si le lecteur ne l'a pas perdu de vue,
tw a écarté de lui-même, en lisant les deux documents ci-dessus men-
bou 1 tous les échappatoires et les équivoques dont on a à dessein
b les discussions.
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Publication, en 1926, de nos Documents sur le palmier à huile
SUrriatra a été suivie d'une série de manifestations, les unes orales et
es autres écrites, de même caractère et se proposant toutes le même
: contester ou infirmer nos conclusions.
Après un délai de deux ans laissé à la controverse, il nous a paru
Opportun d'examiner à nouveau l'état de la question d'après les docu-
ments parus depuis.
Ces documents sont au nombre de deux et ont été publiés dans le
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U Palmier, à huile » ;
Tîn raPP°rt de M. A. LUYTJES, ingénieur forestier du Département de
t AgrIculture des Indes Néerlandaises, intitulé « La situation de la cul-
e du palmier à huile sur la côte orientale de Sumatra et dans la pro-
tnnce d'Atjeh ». ,
Nous examinerons successivement chacun de ces documents. Nous
Userons ensuite les mobiles de notre rapport originel, et nous indi-
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I. - LES RENDEMENTS ACTUELS
S Quels étaient à la fin de 1924 les rendements normaux de l'élœis à
atra P Tout le débat gravite autour de cette question.
A Ptir de 1910-11 M. HALLET affimait déjà en Europe, et sans autre
reve qu'une apparente conviction, le chiffre de 2 tonnes d'huile par
J922 M. le Dr RUTGERS établissait, d'après ses observations, un
ba théorique qui partant de 686 kg. d'huile par Ha. à la 4e année,
teIgnait 2.040 kg. de la 11e à la 306 année. Jusqu'en 1920 un quelcon-
?yag'eur enquêtant à Sumatra sur le rendement de l'élœis, s'en-
etda.lt répéter dans les milieux dirigeants agricoles et commerciaux,
C mine un leitmotiv : nous faisons deux tonnes d'hule par hectare.
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1n. a.firrnatio:ns concertées que notre rapport à contredites étaient f6E=
8e1111s et précises ; elles se rapportaient bien au rendement normal pré-
se a et non aux possiblités d'avenir. Si le lecteur ne l'a pas perdu de vue,
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