Bulletin économique de l'Indochine

Presse et revues

103 pages

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SOMMAIRE
- Pages
- Note sur les typhons (Typhon du 17 au 21 septembre 1927) par E. BRUZON
  .......... Page(s) .......... 1
- Le tabac aux Indes néerlandaises par J. GOUBEAUX
  .......... Page(s) .......... 11
- Note sur le "Cambodge doré" par E. MARTIN DE FLACOURT
  .......... Page(s) .......... 41
- Le benjoin à Sumatra par J. GOUBEAUX
  .......... Page(s) .......... 43
- La culture du caféier dans le Sud des Indes par Du PASQUIER
  .......... Page(s) .......... 49
- La culture du caféier Arabica à Java par G. FRONTOU
  .......... Page(s) .......... 61

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sont trop abondantes et surtout trop persistantes, le nouage est défec-
tueux..

Les plus belles récoltes sont en général obtenues dans les années où
les pluies de printemps, légèrement en retard sur la date habituelle,
ne commencent qu'au cours de la dernière décade d'avril.

La quantité d'eau nécessaire pour assurer une bonne floraison, varie
cela va sans dire, suivant la texture du sol, l'inclinaison de la planta-
tion, l'état de végétation des arbustes et la nature des précipitations. Sur
la plupart des exploitations, on admet qu'une chute de I inch (2,5 cm.)
est suffisante.

SORTES CULTIVÉES

On ne cultive aux Indes que le café d'Arabie. Le type commun est de
beaucoup le plus répandu. Depuis quelques années cependant, celui-ci
est de plus en plus supplanté dans certains districts par les deux races
appelées « hybride de Jakson » et « variété de Kent ».

« L'hybride de Jakson », obtenue par Anstead, est le résultat d'un
double croisement (Arabica x Liberia) x Arabica. C'est un caféier vigou-
reux et productif qui résiste mieux au borer que le type commun et
donne un café d'aussi bonne qualité. Il est malheureusement fortement
atteint par Hemileia et ne peut de ce fait, être employé dans les régions
où cette maladie sévit régulièrement.

La « variété de Kent » (1) présente en plus des avantages de la race
précédente, celui d'une meilleure résistance aux champignons parasites.

Kent la découvrit sur ses plantations et la sélectionna. Il ne connaît pas
lui-même son origine exacte. Les uns croient qu'elle a comme le « Jak-
son », une ascendance entachée de Liberia ; d'autres pensent qu'il s'agit
simplement d'un type spécial d'Arabica.

Les caféiers de cette race que nous avons vus dans la province de
Coorg rappellent par leur port et leurs larges feuilles l'Arabica à feuilles
rondes que possède la Station expérimentale de Phu-Ho.

MÉTHODES DE CULTURE

Elles sont très différentes de celles que nous avons adoptées. Il est
difficile de se rendre compte des avantages ou des inconvénients que
leur application présenterait au Tonkin où les conditions de sol, de cli-
mat, et de main-d'œuvre sont tout autres.

(1) Cftte. deuxième variété nous a paru particulièrement intéressante et nous pensons
qu'il serait util'1, «l'en tenter la culture en Indochine.

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