Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1916-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 septembre 1916 01 septembre 1916
Description : 1916/09/01 (A19,N121)-1916/10/31. 1916/09/01 (A19,N121)-1916/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65362639
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
Pages- Le bétail indochinois sur les marchés de France et d'Extrême-Orient, par M. CH. SARAZIN, Vétérinaire.......... Page(s) .......... 563
- .......... Page(s) .......... 609
- .......... Page(s) .......... 638
- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 649
- .......... Page(s) .......... 654
- .......... Page(s) .......... 658
- .......... Page(s) .......... 661
- .......... Page(s) .......... 663
- .......... Page(s) .......... 664
- .......... Page(s) .......... 665
- .......... Page(s) .......... 666
- .......... Page(s) .......... 667
- .......... Page(s) .......... 668
- .......... Page(s) .......... 669
- .......... Page(s) .......... 671
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- .......... Page(s) .......... 672
- .......... Page(s) .......... 674
- .......... Page(s) .......... 681
- Bibliographie:
- .......... Page(s) .......... 681
- 618 -
Indigo. — A la suite des premières applications de la découverte de l'indigo
synthétique, cette culture faillit être abandonnée par les planteurs européens
du Bibar. A l'époque où nous parcourions ce pays, on paraissait vouloir renoncer
à la lutte et on proposait diverses cultures de remplacement. La crise dura
quelques années, après lesquelles l'indigo de culture reprit faveur. L'indigo
artificiel revenait cher et ne donnait pas toutes satisfactions. D'autre part,
l'introduction de variétés plus productives, un meilleur traitement industriel,
un emploi avantageux comme engrais des déchets de la factorerie d'indigo,
diverses améliorations culturales permirent de reprendre peu à peu la culture
de l'indigo.
L'Institut de Pusa, dès ses débuts, s'intéressa à cette production locale, qui
était à la base des entreprises européennes de culture, dans la région même où
cet établissement venait de surgir. Les études n'ont pas cessé d'être suivies dans
le laboratoire et sur le terrain.
Il fut prouvé que la flétrissure de la plante, qui se manifeste à certains mo-
ments, résulte d'un excès d'humidité dans le sol, excès, soit dit en passant, qui
n'a rien d'apparent, c'est-à-dire que l'aspect superficiel du sol ne révèle pas.
Dans le bon entretien de la surface, en saison chaude, combiné avec le drainage
au temps de la mousson, résidait la raison de l'avantageuse croissance des deux
indigos de Java et de Sumatra. La multiplication de la variété de Java, originaire
du Natal, croyons-nous, s'est imposée dans tout le Bihar, en même temps qu'une
différence de méthode dans la culture.
Autrefois, la récolte de l'indigo était faite en saison froide et la semence était
obtenue de la plantation récoltée elle-même. Par suite de l'insuffisance du temps
laissé à la plante pour bien former ses graines, une petite quantité seulement de
bonne semence était obtenue. Aujourd'hui, des champs sont spécialement con-
sacrés à la production de semence, soignés en conséquence et récoltés dans de
bonnes conditions pour la formation abondante de bonne graine.
En outre des progrès marqués dans le choix des engrais, on a préconisé,
pour certaines terres, l'addition au sous-sol de tuiles cassées.
Par tous ces progrès combinés, on espère faire revivre l'industrie de l'indigo.
Le Gouvernement de l'Inde a décidé, comme conséquence des premières recher-
ches faites par M. Howard, dans l'ordre industriel, de lui adjoindre un chimiste.
La suppression momentanée de la concurrence du produit synthétique, fabriqué
en Allemagne, a donné un stimulant nouveau à la culture de l'indigo. De très
grandes surfaces ont été ensemencées de divers côtés.
Culture fruitière. — Cette branche de l'agriculture n'a donné lieu à des
entreprises méthodiques que sur quelques points.
A Quetta, un effort a été fait pour améliorer l'emballage des fruits et des
modèles de boîtes et de caisses ont été distribués. Depuis que l'action fruitière
a commencé, dans le Bélouchistan, en 1913, il a été distribué ou vendu entre
4.000 et 5.ooo arbres.
Indigo. — A la suite des premières applications de la découverte de l'indigo
synthétique, cette culture faillit être abandonnée par les planteurs européens
du Bibar. A l'époque où nous parcourions ce pays, on paraissait vouloir renoncer
à la lutte et on proposait diverses cultures de remplacement. La crise dura
quelques années, après lesquelles l'indigo de culture reprit faveur. L'indigo
artificiel revenait cher et ne donnait pas toutes satisfactions. D'autre part,
l'introduction de variétés plus productives, un meilleur traitement industriel,
un emploi avantageux comme engrais des déchets de la factorerie d'indigo,
diverses améliorations culturales permirent de reprendre peu à peu la culture
de l'indigo.
L'Institut de Pusa, dès ses débuts, s'intéressa à cette production locale, qui
était à la base des entreprises européennes de culture, dans la région même où
cet établissement venait de surgir. Les études n'ont pas cessé d'être suivies dans
le laboratoire et sur le terrain.
Il fut prouvé que la flétrissure de la plante, qui se manifeste à certains mo-
ments, résulte d'un excès d'humidité dans le sol, excès, soit dit en passant, qui
n'a rien d'apparent, c'est-à-dire que l'aspect superficiel du sol ne révèle pas.
Dans le bon entretien de la surface, en saison chaude, combiné avec le drainage
au temps de la mousson, résidait la raison de l'avantageuse croissance des deux
indigos de Java et de Sumatra. La multiplication de la variété de Java, originaire
du Natal, croyons-nous, s'est imposée dans tout le Bihar, en même temps qu'une
différence de méthode dans la culture.
Autrefois, la récolte de l'indigo était faite en saison froide et la semence était
obtenue de la plantation récoltée elle-même. Par suite de l'insuffisance du temps
laissé à la plante pour bien former ses graines, une petite quantité seulement de
bonne semence était obtenue. Aujourd'hui, des champs sont spécialement con-
sacrés à la production de semence, soignés en conséquence et récoltés dans de
bonnes conditions pour la formation abondante de bonne graine.
En outre des progrès marqués dans le choix des engrais, on a préconisé,
pour certaines terres, l'addition au sous-sol de tuiles cassées.
Par tous ces progrès combinés, on espère faire revivre l'industrie de l'indigo.
Le Gouvernement de l'Inde a décidé, comme conséquence des premières recher-
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La suppression momentanée de la concurrence du produit synthétique, fabriqué
en Allemagne, a donné un stimulant nouveau à la culture de l'indigo. De très
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