Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1916-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 septembre 1916 01 septembre 1916
Description : 1916/09/01 (A19,N121)-1916/10/31. 1916/09/01 (A19,N121)-1916/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65362639
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
Pages- Le bétail indochinois sur les marchés de France et d'Extrême-Orient, par M. CH. SARAZIN, Vétérinaire.......... Page(s) .......... 563
- .......... Page(s) .......... 609
- .......... Page(s) .......... 638
- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 649
- .......... Page(s) .......... 654
- .......... Page(s) .......... 658
- .......... Page(s) .......... 661
- .......... Page(s) .......... 663
- .......... Page(s) .......... 664
- .......... Page(s) .......... 665
- .......... Page(s) .......... 666
- .......... Page(s) .......... 667
- .......... Page(s) .......... 668
- .......... Page(s) .......... 669
- .......... Page(s) .......... 671
- .......... Page(s) .......... 671
- .......... Page(s) .......... 672
- .......... Page(s) .......... 672
- .......... Page(s) .......... 674
- .......... Page(s) .......... 681
- Bibliographie:
- .......... Page(s) .......... 681
- 571 -
La population civile achète très peu de conserves de viande simplement cuite
et stérilisée. Elle réclame de préférence de véritables plats tout préparés avec
légumes, assaisonnements divers, etc.
Il ne faut pas oublier que, en ce qui concerne ces préparations, la France est
une grande productrice de conserve, et que cette industrie a pris, surtout depuis
la guerre, une formidable extension.
Les centres principaux sont, par ordre d'importance, Nantes, Bordeaux, Paris,
le Mans, etc.
En 1896, on comptait 254 usines, employant 5.000 ouvriers et fabriquant
120.000.000 de boîtes de conserves diverses par an. En 1914, leur nombre
s élève à 1.200 fabriques faisant travailler 22000 ouvriers et en 1916, sous
effet de la guerre, 4.000 établissements fonctionnent toute l'année.
Il est fort probable que ces industriels, la paix revenue, devant le resserre-
ment du marché, demanderont à être protégés contre l'invasion des produits
coloniaux et étrangers.
C'est pourquoi nous pensons que si une industrie semblable se montait en
Indochine, elle aurait plus de chances de succès qu'un frigorifique à l'heure
actuelle sur le marché français ; mais elle devrait, dès sa création, rechercher
également des débouchés chez les autres pays importateurs.
Dans tous les cas, par la multiplicité des produits fabriqués, cette question
Sort du cadre de cette étude et nous pensons qu'il n'y a pas lieu de nous étendre
davantage sur ce sujet.
S Il est difficile à l'Indociiine de se procurer en France un débouché régulier
et Rémunérateur pour son excédeut de gros bétail, les colonies britanniques et
afnencaines d'Extrême-Orient constituent, par contre, pour elle, un marché des
P us intéressant. Et, comme le disait M. le Gouverneur général Sarraut dans
son discollrs prononcé, en 1911, à l'ouverture de la session ordinaire du Gou-
vernement « il est impossible de faire abstraction du milieu géographique. Nos
voisins immédiats seront toujours, par certains côtés, nos meilleurs clients, et
Ce seiau aller contre la nature même des choses que de ne pas chercher des
uches à nos portes quand ils sont certains et avantageux. »
En ce qui concerne le bétail, l'Indochine possède en effet à ses portes des pays
gros acheteurs dont les besoins sont inipérieux et réguliers, avec cette circons-
tance favorable que leur proximité permet d'expédier les animaux sur pied dans
t xcellentes conditions, ce qui évite l'aménagement d'une installation indus-
trielle Coûteuse. D'autre part, certains de ces pays recherchent non seulement
les de boucherie, mais aussi ceux de travail. L'exportaton peut viser,
en outre de Fe' b. i' b b 1.. d, 1
en ouU tr de spece bovine, l'espèce bubaline, ce qui augmente d'autant les
disponibilités de la Colonie.
)flh,eul'eusernent, dans sa sphère, l'Indochine n'est pas seul pays vendeur; à
ses Côtés se dressent des concurrents sérieux.
La population civile achète très peu de conserves de viande simplement cuite
et stérilisée. Elle réclame de préférence de véritables plats tout préparés avec
légumes, assaisonnements divers, etc.
Il ne faut pas oublier que, en ce qui concerne ces préparations, la France est
une grande productrice de conserve, et que cette industrie a pris, surtout depuis
la guerre, une formidable extension.
Les centres principaux sont, par ordre d'importance, Nantes, Bordeaux, Paris,
le Mans, etc.
En 1896, on comptait 254 usines, employant 5.000 ouvriers et fabriquant
120.000.000 de boîtes de conserves diverses par an. En 1914, leur nombre
s élève à 1.200 fabriques faisant travailler 22000 ouvriers et en 1916, sous
effet de la guerre, 4.000 établissements fonctionnent toute l'année.
Il est fort probable que ces industriels, la paix revenue, devant le resserre-
ment du marché, demanderont à être protégés contre l'invasion des produits
coloniaux et étrangers.
C'est pourquoi nous pensons que si une industrie semblable se montait en
Indochine, elle aurait plus de chances de succès qu'un frigorifique à l'heure
actuelle sur le marché français ; mais elle devrait, dès sa création, rechercher
également des débouchés chez les autres pays importateurs.
Dans tous les cas, par la multiplicité des produits fabriqués, cette question
Sort du cadre de cette étude et nous pensons qu'il n'y a pas lieu de nous étendre
davantage sur ce sujet.
S Il est difficile à l'Indociiine de se procurer en France un débouché régulier
et Rémunérateur pour son excédeut de gros bétail, les colonies britanniques et
afnencaines d'Extrême-Orient constituent, par contre, pour elle, un marché des
P us intéressant. Et, comme le disait M. le Gouverneur général Sarraut dans
son discollrs prononcé, en 1911, à l'ouverture de la session ordinaire du Gou-
vernement « il est impossible de faire abstraction du milieu géographique. Nos
voisins immédiats seront toujours, par certains côtés, nos meilleurs clients, et
Ce seiau aller contre la nature même des choses que de ne pas chercher des
uches à nos portes quand ils sont certains et avantageux. »
En ce qui concerne le bétail, l'Indochine possède en effet à ses portes des pays
gros acheteurs dont les besoins sont inipérieux et réguliers, avec cette circons-
tance favorable que leur proximité permet d'expédier les animaux sur pied dans
t xcellentes conditions, ce qui évite l'aménagement d'une installation indus-
trielle Coûteuse. D'autre part, certains de ces pays recherchent non seulement
les de boucherie, mais aussi ceux de travail. L'exportaton peut viser,
en outre de Fe' b. i' b b 1.. d, 1
en ouU tr de spece bovine, l'espèce bubaline, ce qui augmente d'autant les
disponibilités de la Colonie.
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ses Côtés se dressent des concurrents sérieux.
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