Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1916-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juillet 1916 01 juillet 1916
Description : 1916/07/01 (A19,N120)-1916/08/31. 1916/07/01 (A19,N120)-1916/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536262w
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- 516 -
Les résultats obtenus ressortent nettement de l'examen du tableau suivant :
PRODUCTION
ÉTENDUE TOTAL DU MAÏS
ANNÉES FISCALES MOYENNE
CULTIVÉE ÉGRENÉ
A L'HECTARE
hectares cavans cavans
1910. , 288.268 2.467.574 8.56
191 1. 3O2.5J6 2.485.396 8.22
1 9 1 2. 340.196 3.666.199 10.78
1 9 1 3. 383 709. 4 • 339.33g 11. 3 1
1914. , 421.309 6.266.148 14*87
Pendant une période de cinq ans la superficie consacrée au maïs s'est accrue
de i33.o4i hectares. La production totale du maïs a augmenté de 3.798.574 ca-
vans, ce qui représente un accroissement de 154 La production moyenne du
maïs par hectare a été portée de 8.56 à 14.87 cavans, d'où amélioration de 73
Le développement du cette culture, l'adoption définitive de la graine dans
l'alimentation, lui assignent un rang dont l'importance ne fera que grandir.
Cocotier. — L'accroissement des palmeraies a été des plus rapides : 3000 o
en moins de deux ans ; il se vérifie aisément d'ailleurs par l'examen de la valeur
des produits exportés de ce végétal (coprah, tourteaux, et huile de coco) : elle
était en 1905 de 6.797.906 pesos, en 1912 elle atteignait 28.367.012 pesos ; en
1913 et 1914, l'exportation baissa considérablement à cause des typhons subis
et de la déclaration de guerre.
Chaque année la surface de terrain consacrée à la culture du cocotier augmente
et les rapports nous apprennent qu'en 1914 on planta plus de 4 millions d'ar-
bres. Un système spécial d'inspection des plantations fut institué dans les districts
dévastés par le « budrot », ce qui a permis de passer en revue en 1915 plus de
1.335.412 arbres et de faire opérer la destruction de 568 d'entre eux atteints
de la maladie.
Constatant que peu de capitaux étrangers ont aidé les planteurs de cocotiers,
on peut considérer comme très importante l'extension prise par cette culture
pendant les dix dernières années ; elle permet d'escompter pour la décade pro-
chaine un développement plus rapide encore.
Canne à sucre. — En 1905 l'exportation du sucre de canne se montait à
10.146.466 pesos, en 1914 elle atteignit 22.119.196 pesos. C'est l'industrie
des Philippines qui a la plus attiré de capitaux étrangers, surtout dans ces
trois dernières années, aussi les chiffres ci-dessus ne donnent-ils qu'une idée
approximative du développement de l'industrie sucrière.
Les résultats obtenus ressortent nettement de l'examen du tableau suivant :
PRODUCTION
ÉTENDUE TOTAL DU MAÏS
ANNÉES FISCALES MOYENNE
CULTIVÉE ÉGRENÉ
A L'HECTARE
hectares cavans cavans
1910. , 288.268 2.467.574 8.56
191 1. 3O2.5J6 2.485.396 8.22
1 9 1 2. 340.196 3.666.199 10.78
1 9 1 3. 383 709. 4 • 339.33g 11. 3 1
1914. , 421.309 6.266.148 14*87
Pendant une période de cinq ans la superficie consacrée au maïs s'est accrue
de i33.o4i hectares. La production totale du maïs a augmenté de 3.798.574 ca-
vans, ce qui représente un accroissement de 154 La production moyenne du
maïs par hectare a été portée de 8.56 à 14.87 cavans, d'où amélioration de 73
Le développement du cette culture, l'adoption définitive de la graine dans
l'alimentation, lui assignent un rang dont l'importance ne fera que grandir.
Cocotier. — L'accroissement des palmeraies a été des plus rapides : 3000 o
en moins de deux ans ; il se vérifie aisément d'ailleurs par l'examen de la valeur
des produits exportés de ce végétal (coprah, tourteaux, et huile de coco) : elle
était en 1905 de 6.797.906 pesos, en 1912 elle atteignait 28.367.012 pesos ; en
1913 et 1914, l'exportation baissa considérablement à cause des typhons subis
et de la déclaration de guerre.
Chaque année la surface de terrain consacrée à la culture du cocotier augmente
et les rapports nous apprennent qu'en 1914 on planta plus de 4 millions d'ar-
bres. Un système spécial d'inspection des plantations fut institué dans les districts
dévastés par le « budrot », ce qui a permis de passer en revue en 1915 plus de
1.335.412 arbres et de faire opérer la destruction de 568 d'entre eux atteints
de la maladie.
Constatant que peu de capitaux étrangers ont aidé les planteurs de cocotiers,
on peut considérer comme très importante l'extension prise par cette culture
pendant les dix dernières années ; elle permet d'escompter pour la décade pro-
chaine un développement plus rapide encore.
Canne à sucre. — En 1905 l'exportation du sucre de canne se montait à
10.146.466 pesos, en 1914 elle atteignit 22.119.196 pesos. C'est l'industrie
des Philippines qui a la plus attiré de capitaux étrangers, surtout dans ces
trois dernières années, aussi les chiffres ci-dessus ne donnent-ils qu'une idée
approximative du développement de l'industrie sucrière.
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