Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1916-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juillet 1916 01 juillet 1916
Description : 1916/07/01 (A19,N120)-1916/08/31. 1916/07/01 (A19,N120)-1916/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536262w
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- 536 -
de coton indigène. En 1906, le coton russe, provenant du Caucase et surtout de l'Asie cen-
trale, ne donnait que 38 o o de la quantité employée par les filatures du pays ; en 1913, il
donnait déjà 54 °/0.
La superficie des terres employées pour la culture du coton s'accroit régulièrement, sur-
tout dans l'Asie centrale, qui donne neuf dixièmes du coton russe. Elle s'est même accrue
durant les années 1914 et 1915. Aujourd'hui, les besoins de la consommation en Russie sont
couverts dans la proportion de 74 °/o par le coton russe et 8% par le coton des pays limi-
trophes d'Asie, il n'y a à s'adresser à l'étranger que pour 18 Q /0'
Le nombre des broches dans les filatures russes était en 1914 de 9.213.000 ; la quantité
de fils de coton produite s'élevait à 23.588.000 pouds. Quant aux usines textiles, elles occu-
paient en 1912 (statistique la plus récente) 224.000 métiers et ont produit en 1913
19.600.000 pouds (1) de tissus.
La grande difficulté à surmonter par l'industrie cotonnière pendant la guerre a résidé dans
la pénurie de couleurs, importées ordinairement presque exclusivement d'Allemagne. L'impor-
tation cessant, les prix des couleurs furent quintuplés et même décuplés. Afin de remédier
à cet état de choses, des fabriques de matières colorantes ont été fondées ; par ailleurs, les
réserves de matières -colorantes ont couvert les besoins immédiats et enfin l'importation
d'Angleterre pour ces articles, a passé de 0,5 millions de roubles en 1914 à 2,6 millions en
1915.
#
* »
Les commerçants étrangers au Japon
Nous reproduisons ci-dessous des extraits de la très intéressante étude du Dr
Tsumura, professeur à l'Ecole de Commerce de Tokio, sur « Les commerçants
étrangers au Japon (2). On y remarquera le développement extraordinairement
rapide du commerce local jusqu'en 1914. Les événements actuels n'ont pu que
favoriser encore ce développement, car le Japon a, pendant cette période, acquis ce
qui lui manquait auparavant — les fonds nécessaires à son extension commerciale.
Quelle sera la situation après la guerre ? De gros efforts seront évidemment tentés
par les nations intéressées pour reprendre leur place dans l'évolution économique
générale ; ils la récupèreront sans aucun doute et, dans l'intérêt même du commerce
japonais, il est à souhaiter qu'elles puissent la développer. Un fait semble certain
cependant, c'est que l'Allemagne qui avait au Japon, réussi à occuper, avant la
guerre, la première place parmi les commerçants étrangers, ne pourra de longtemps
émettre la prétention de rétablir cette situation privilégiée. N. D. L. R.
Les premières transactions commerciales des commerçants japonais avec les étrangers se
firent avec ceux qui étaient établis dans les concessions étrangères au Japon. Les privilèges
commerciaux japonais étaient entièrement contrôlés par les commerçants étrangers qui dé-
tenaient une sorte de monopole dont ils tiraient des profits appréciables. Leur attitude et
leurs méthodes, jugées défavorables par les Japonais, amenèrent ceux-ci à aborder les entre-
prises commerciales et à commercer directement avec les étrangers dans leur pays. La guerre
(1) Poud = 16 kg. 380.
(2) Bulletin commercial d'Extrême-Orient.
de coton indigène. En 1906, le coton russe, provenant du Caucase et surtout de l'Asie cen-
trale, ne donnait que 38 o o de la quantité employée par les filatures du pays ; en 1913, il
donnait déjà 54 °/0.
La superficie des terres employées pour la culture du coton s'accroit régulièrement, sur-
tout dans l'Asie centrale, qui donne neuf dixièmes du coton russe. Elle s'est même accrue
durant les années 1914 et 1915. Aujourd'hui, les besoins de la consommation en Russie sont
couverts dans la proportion de 74 °/o par le coton russe et 8% par le coton des pays limi-
trophes d'Asie, il n'y a à s'adresser à l'étranger que pour 18 Q /0'
Le nombre des broches dans les filatures russes était en 1914 de 9.213.000 ; la quantité
de fils de coton produite s'élevait à 23.588.000 pouds. Quant aux usines textiles, elles occu-
paient en 1912 (statistique la plus récente) 224.000 métiers et ont produit en 1913
19.600.000 pouds (1) de tissus.
La grande difficulté à surmonter par l'industrie cotonnière pendant la guerre a résidé dans
la pénurie de couleurs, importées ordinairement presque exclusivement d'Allemagne. L'impor-
tation cessant, les prix des couleurs furent quintuplés et même décuplés. Afin de remédier
à cet état de choses, des fabriques de matières colorantes ont été fondées ; par ailleurs, les
réserves de matières -colorantes ont couvert les besoins immédiats et enfin l'importation
d'Angleterre pour ces articles, a passé de 0,5 millions de roubles en 1914 à 2,6 millions en
1915.
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* »
Les commerçants étrangers au Japon
Nous reproduisons ci-dessous des extraits de la très intéressante étude du Dr
Tsumura, professeur à l'Ecole de Commerce de Tokio, sur « Les commerçants
étrangers au Japon (2). On y remarquera le développement extraordinairement
rapide du commerce local jusqu'en 1914. Les événements actuels n'ont pu que
favoriser encore ce développement, car le Japon a, pendant cette période, acquis ce
qui lui manquait auparavant — les fonds nécessaires à son extension commerciale.
Quelle sera la situation après la guerre ? De gros efforts seront évidemment tentés
par les nations intéressées pour reprendre leur place dans l'évolution économique
générale ; ils la récupèreront sans aucun doute et, dans l'intérêt même du commerce
japonais, il est à souhaiter qu'elles puissent la développer. Un fait semble certain
cependant, c'est que l'Allemagne qui avait au Japon, réussi à occuper, avant la
guerre, la première place parmi les commerçants étrangers, ne pourra de longtemps
émettre la prétention de rétablir cette situation privilégiée. N. D. L. R.
Les premières transactions commerciales des commerçants japonais avec les étrangers se
firent avec ceux qui étaient établis dans les concessions étrangères au Japon. Les privilèges
commerciaux japonais étaient entièrement contrôlés par les commerçants étrangers qui dé-
tenaient une sorte de monopole dont ils tiraient des profits appréciables. Leur attitude et
leurs méthodes, jugées défavorables par les Japonais, amenèrent ceux-ci à aborder les entre-
prises commerciales et à commercer directement avec les étrangers dans leur pays. La guerre
(1) Poud = 16 kg. 380.
(2) Bulletin commercial d'Extrême-Orient.
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