Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1916-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juillet 1916 01 juillet 1916
Description : 1916/07/01 (A19,N120)-1916/08/31. 1916/07/01 (A19,N120)-1916/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536262w
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
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- Renseignements:
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était retombée à 3.343 tonnes, par suite d'une récolte déficitaire; nous enregistrons pour l'an
ernier 19.323 tonnes. Le développément des voies de communication, d'une part, la créa-
tion de nouvelles décortiqueries, d'autre part, ont permis aux indigènes de développer leur
production, et nos riz sont de plus en plus demandés par l'Afrique du Sud et les Mascareignes.
Les Comores, qui, jadis, étaient tributaires des riz de l'Inde transitant par Zanzibar, s'adres-
sent aujourd'hui presque exclusivement à la grande île. Nous pouvons espérer, d'ici quelques
années, voir se produire le même phénomène en ce qui concerne la Réunion et Maurice. La
cherté des frets actuels entre l'Inde et ces deux colonies nous favorise cette année à cet
égard et, dès que nos voies ferrées en construction auront atteint Antsirabe, d'une part, et le
lac Alaotra, de l'autre, nous serons mieux en mesure de lutter avec la concurrence asiatique.
En 1911, également, le graphite ne figurait que pour un chiffre insignifiant dans nos statis-
tiques : 1.200 tonnes. Dès l'an dernier, nous avons décuplé cette production, et 1916 laissera
bien en arrière encore le chiffre de 12.000 tonnes qui fut enregistré en 1915.
Quant à la fécule de manioc, au tapioca, au maïs en grains, ces produits ne figuraient
Pas du tout, il y a cinq ans, sur nos statistiques ; or, on relève en 1915 une exportation de
l tonnes de fécule contre 383 tonnes en 1914, de 53o tonnes de tapioca contre 468 ton-
nes l'année précédente, et 1.184 tonnes de maïs en grains contre 281 tonnes seulement en
1914. Ici, encore, il s'agit de produits susceptibles d'assurer dans l'avenir une plus-value
sensible à notre mouvement commercial.
Il en est de même des bois communs, qui sont de plus en plus demandés par les pays
voisins et dont il a été exporté 2.558 tonnes en 1915, soit 1.085 de plus qu'en 1914.
Les fruits et grains oléagineux, enfin, qui ne figuraient, en 1911, que pour 219 tonnes
parmi les produits exportés de notre grande colonie de l'Océan indien, sont compris dans les
statistiques de 1915 pour 1.625 tonnes. Cette situation est due, pour la plus grande part, à
l'entrée en rapport des vastes plantations de cocotiers du nord-ouest de l'île, dont notre
ancien gouverneur, le général Galliéni, fut l'initiateur. On se rappelle qu'au lendemain de la
conquête, il n'hésita pas à prescrire la création, autour des villages, de ces plantations de
cocotiers, qu'il fit entretenir et développer par la suite. Il avait également fait distribuer aux
colonsles semences sélectionnées introduites de Zanzibar, des Seychelles et des Indes Néer-
landaises. Il arriva à convaincre nos compatriotes du nord-ouest que si le cocotier est d'un
développement lent, — l'arbre demande une douzaine d'années avant d'entrer en pleine
production, — il devient d'un excellent rapport le jour où il commence à produire. Les résul-
tats sont là, aujourd'hui, pour attester cette vérité : Madagascar vient d'exporter, pour
débuter, 92 tonnes de coprah représentant une valeur de 37.000 francs.
Or, à côté du coprah qui fait aujourd'hui son apparition sur les statistiques douanières, il
n'est pas téméraire de supposer qu'avant peu d'années prendront place d'autres fruits et
grains oléagineux qui constitueront une nouvelle richesse pour la colonie, car, à l'exemple de
son illustre prédécesseur qui, hier encore, dirigeait le Département de la Guerre, notre gou-
verneur général actuel, M. Garbit, indiquait tout récemment à nos commerçants et agricul-
teurs l'excellent parti qu'ils pourraient tirer du mafouraire, du sésame et du ricin, et les
incitaient à porter également de ce côté leur activité.
*
* *
L'industrie cotonnière en Russie (1). — L'industrie cotonnière se développe depuis
quelques années en Russie dans des conditions remarquables. Cela est dû surtout à ce que la
Russie est le seul pays où une industrie cotonnière considérable s'alimente en grande partie
0 La Réforme Economique, mai 1916.
était retombée à 3.343 tonnes, par suite d'une récolte déficitaire; nous enregistrons pour l'an
ernier 19.323 tonnes. Le développément des voies de communication, d'une part, la créa-
tion de nouvelles décortiqueries, d'autre part, ont permis aux indigènes de développer leur
production, et nos riz sont de plus en plus demandés par l'Afrique du Sud et les Mascareignes.
Les Comores, qui, jadis, étaient tributaires des riz de l'Inde transitant par Zanzibar, s'adres-
sent aujourd'hui presque exclusivement à la grande île. Nous pouvons espérer, d'ici quelques
années, voir se produire le même phénomène en ce qui concerne la Réunion et Maurice. La
cherté des frets actuels entre l'Inde et ces deux colonies nous favorise cette année à cet
égard et, dès que nos voies ferrées en construction auront atteint Antsirabe, d'une part, et le
lac Alaotra, de l'autre, nous serons mieux en mesure de lutter avec la concurrence asiatique.
En 1911, également, le graphite ne figurait que pour un chiffre insignifiant dans nos statis-
tiques : 1.200 tonnes. Dès l'an dernier, nous avons décuplé cette production, et 1916 laissera
bien en arrière encore le chiffre de 12.000 tonnes qui fut enregistré en 1915.
Quant à la fécule de manioc, au tapioca, au maïs en grains, ces produits ne figuraient
Pas du tout, il y a cinq ans, sur nos statistiques ; or, on relève en 1915 une exportation de
l tonnes de fécule contre 383 tonnes en 1914, de 53o tonnes de tapioca contre 468 ton-
nes l'année précédente, et 1.184 tonnes de maïs en grains contre 281 tonnes seulement en
1914. Ici, encore, il s'agit de produits susceptibles d'assurer dans l'avenir une plus-value
sensible à notre mouvement commercial.
Il en est de même des bois communs, qui sont de plus en plus demandés par les pays
voisins et dont il a été exporté 2.558 tonnes en 1915, soit 1.085 de plus qu'en 1914.
Les fruits et grains oléagineux, enfin, qui ne figuraient, en 1911, que pour 219 tonnes
parmi les produits exportés de notre grande colonie de l'Océan indien, sont compris dans les
statistiques de 1915 pour 1.625 tonnes. Cette situation est due, pour la plus grande part, à
l'entrée en rapport des vastes plantations de cocotiers du nord-ouest de l'île, dont notre
ancien gouverneur, le général Galliéni, fut l'initiateur. On se rappelle qu'au lendemain de la
conquête, il n'hésita pas à prescrire la création, autour des villages, de ces plantations de
cocotiers, qu'il fit entretenir et développer par la suite. Il avait également fait distribuer aux
colonsles semences sélectionnées introduites de Zanzibar, des Seychelles et des Indes Néer-
landaises. Il arriva à convaincre nos compatriotes du nord-ouest que si le cocotier est d'un
développement lent, — l'arbre demande une douzaine d'années avant d'entrer en pleine
production, — il devient d'un excellent rapport le jour où il commence à produire. Les résul-
tats sont là, aujourd'hui, pour attester cette vérité : Madagascar vient d'exporter, pour
débuter, 92 tonnes de coprah représentant une valeur de 37.000 francs.
Or, à côté du coprah qui fait aujourd'hui son apparition sur les statistiques douanières, il
n'est pas téméraire de supposer qu'avant peu d'années prendront place d'autres fruits et
grains oléagineux qui constitueront une nouvelle richesse pour la colonie, car, à l'exemple de
son illustre prédécesseur qui, hier encore, dirigeait le Département de la Guerre, notre gou-
verneur général actuel, M. Garbit, indiquait tout récemment à nos commerçants et agricul-
teurs l'excellent parti qu'ils pourraient tirer du mafouraire, du sésame et du ricin, et les
incitaient à porter également de ce côté leur activité.
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L'industrie cotonnière en Russie (1). — L'industrie cotonnière se développe depuis
quelques années en Russie dans des conditions remarquables. Cela est dû surtout à ce que la
Russie est le seul pays où une industrie cotonnière considérable s'alimente en grande partie
0 La Réforme Economique, mai 1916.
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