Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1916-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juillet 1916 01 juillet 1916
Description : 1916/07/01 (A19,N120)-1916/08/31. 1916/07/01 (A19,N120)-1916/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536262w
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- Renseignements:
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Un musée commercial d'exportation à Marseille (1). —11 est vivement question
de créer à Marseille un musée commercial d'exportation, dans le genre de celui qui existe
à Bruxelles. Le syndicat des exportateurs est à la veille de réaliser ce projet qui rencontre,
dans notre monde industriel et commercial, une unanime approbation. Cette institution com-
prendra quatre services distincts : 1° la bibliothèque des catalogues de tous nos commerçants
et industriels ; 20 la section des échantillons cotés ; 30 la section d'exposition proprement
dite ; 4° le bureau d'affaires. On y trouverait aussi, tous les journaux commerciaux et
industriels du monde entier, sauf ceux des pays ennemis, bien entendu. Tous les échantillons
des produits de la Provence seraient exposés. Marseille étant annuellement visitée par des
milliers d'importateurs étrangers, la constitution de ce musée commercial les mettrait à
même de voir en un simple coup d' œil tout ce qui peut les intéresser.
*
* *
Industrie des conserves alimentaires (1). — La longueur de la guerre a eu une
très grande influence en France, sur le développement de l'industrie et du commerce des
conserves alimentaires.
Au début de la guerre, les conserves pour la troupe consistaient exclusivement en viande
de bœuf, le « singe » bien connu de nos soldats. La contenance de chacune de ces boîtes
était de un kilo, et elle devait servir pour quatre repas. Mais il arrivait que, dans l'inter-
valle des repas, la conserve exposée trop longtemps à l'air se détériorait et était perdue.
On décida donc de faire fabriquer des boîtes de conserves pour un homme et un repas.
Maintenant, on fabrique également des conserves de viande assaisonnées de riz ou d'autres
légumes, et aussi des conserves de légumes. D'ailleurs, en même temps que la boîte livrée par
l'intendance, les familles des soldats leur en envoient six ou sept,mais ce sont ce qu'on pourrait
appeler des conserves gâteries, telles que foies gras, légumes de choix, volaille ou gibier.
Le développement de cette industrie est donc, on le voit, une heureuse conséquence de la
guerre actuelle.
Un certain nombre d'usines de conserves de légumes qui ne travaillaient d'habitude que
dans la saison d'été, ont livré pour la première fois des confitures et marmelades de pommes,
dont la récolte à été d'une abondance exceptionnelle en 1915 ; elles ont ainsi conservé une
assez grande activité pendant la fin de l'année ; plusieurs établissements ont même été
créés spécialement en vue de cette fabrication ; ils ont utilisé de cette façon sur place les
fruits qui, les années précédentes, étaient expédiés en Allemagne. La plus grande partie de
la production de ces usines est destinée à l'armée.
En juillet 1914, le nombre des usines s'occupant de la fabrication des conserves en France
ou dans nos colonies s'évaluait à 1.200 environ.
Elles sont maintenant 4.000, il faut aussi ajouter qu'un certain nombre des anciennes
fabriques se sont considérablement agrandies.
La production des conserves alimentairès est actuellement onze fois plus forte qu'en
juillet 1914.
0) L'exportateur français, Juin 1916.
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Un musée commercial d'exportation à Marseille (1). —11 est vivement question
de créer à Marseille un musée commercial d'exportation, dans le genre de celui qui existe
à Bruxelles. Le syndicat des exportateurs est à la veille de réaliser ce projet qui rencontre,
dans notre monde industriel et commercial, une unanime approbation. Cette institution com-
prendra quatre services distincts : 1° la bibliothèque des catalogues de tous nos commerçants
et industriels ; 20 la section des échantillons cotés ; 30 la section d'exposition proprement
dite ; 4° le bureau d'affaires. On y trouverait aussi, tous les journaux commerciaux et
industriels du monde entier, sauf ceux des pays ennemis, bien entendu. Tous les échantillons
des produits de la Provence seraient exposés. Marseille étant annuellement visitée par des
milliers d'importateurs étrangers, la constitution de ce musée commercial les mettrait à
même de voir en un simple coup d' œil tout ce qui peut les intéresser.
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Industrie des conserves alimentaires (1). — La longueur de la guerre a eu une
très grande influence en France, sur le développement de l'industrie et du commerce des
conserves alimentaires.
Au début de la guerre, les conserves pour la troupe consistaient exclusivement en viande
de bœuf, le « singe » bien connu de nos soldats. La contenance de chacune de ces boîtes
était de un kilo, et elle devait servir pour quatre repas. Mais il arrivait que, dans l'inter-
valle des repas, la conserve exposée trop longtemps à l'air se détériorait et était perdue.
On décida donc de faire fabriquer des boîtes de conserves pour un homme et un repas.
Maintenant, on fabrique également des conserves de viande assaisonnées de riz ou d'autres
légumes, et aussi des conserves de légumes. D'ailleurs, en même temps que la boîte livrée par
l'intendance, les familles des soldats leur en envoient six ou sept,mais ce sont ce qu'on pourrait
appeler des conserves gâteries, telles que foies gras, légumes de choix, volaille ou gibier.
Le développement de cette industrie est donc, on le voit, une heureuse conséquence de la
guerre actuelle.
Un certain nombre d'usines de conserves de légumes qui ne travaillaient d'habitude que
dans la saison d'été, ont livré pour la première fois des confitures et marmelades de pommes,
dont la récolte à été d'une abondance exceptionnelle en 1915 ; elles ont ainsi conservé une
assez grande activité pendant la fin de l'année ; plusieurs établissements ont même été
créés spécialement en vue de cette fabrication ; ils ont utilisé de cette façon sur place les
fruits qui, les années précédentes, étaient expédiés en Allemagne. La plus grande partie de
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En juillet 1914, le nombre des usines s'occupant de la fabrication des conserves en France
ou dans nos colonies s'évaluait à 1.200 environ.
Elles sont maintenant 4.000, il faut aussi ajouter qu'un certain nombre des anciennes
fabriques se sont considérablement agrandies.
La production des conserves alimentairès est actuellement onze fois plus forte qu'en
juillet 1914.
0) L'exportateur français, Juin 1916.
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