Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1916-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mai 1916 01 mai 1916
Description : 1916/05/01 (A19,N119)-1916/06/30. 1916/05/01 (A19,N119)-1916/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536261g
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
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- Renseignements:
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— 430 -
Les tiges étant placées dans ce réceptacle, le couvercle est fermé et la vapeur introduite
Elles y sont maintenues de quinze à vingt minutes, à une température variant de 280 à 302
degrés Farenheit. Ce temps écoulé, la caisse est ouverte et les tiges renouvelées. L'opération,
ainsi qu'on peut s'en rendre compte a pour résultat de permettre de séparer avec une
grande facilité les faisceaux de fibres des parties ligneuses de la tige. Cette séparation peut
être aisément faite par des enfants ou des vieillards auxquels une haute paye n'est pas né-
cessaire. Les faisceaux ainsi obtenus sont rincés dans l'eau claire et mis à sécher.
Deux caisses peuvent être employées. Pendant qu'on fait passer la vapeur dans l'une, on
prépare l'autre.
Le Gouvernement de l'Inde a récemment fait connaître que ce procédé n'est pas dispen-
dieux ; son prix de revient ne paraît pas prohibitif. Jusqu'à présent, il ne semble pas qu'au-
cun tort ait été causé, par ce traitement, ni à la force ni à la valeur de la fibre de ramie. Les
autorités considérées comme compétentes estiment que la fibre ainsi traitée se rapproche du
produit obtenu à la main et connu sous le nom de China-grass.
A première vue, le procédé rappelle celui que préconisaient anciennement MM. Urbain
et le professeur Frémy, ainsi que celui de Landstheer. Les différences, cependant, sont nota-
bles, puisqu'aucune intérvention chimique n'agit sur la libre, d'une part, et parce que le
séjour dans la caisse est assez court, tandis que les bains chimiques autrefois conseillés
étaient rendus impraticables par le temps nécessaire à leur exécution et le prix du traitement.
Il manque, toutefois, à la description donnée par Tropical life, d'importants éléments d'in-
formation. On ne nous dit pas si le dégommage est obtenu et dans quelles proportions ; il
semble qu'il ne l'est pas, puisqu'on compare le produit au China-grass. Enfin, on ne nous
cite aucun chiffre de rendement quotidien. C'est pourtant là un élément essentiel.
L. H.
*
* *
Assemblée annuelle des planteurs de caoutchouc de Malaisie. — L'Asso-
ciation des planteurs s'est réunie à Malacca, le 22 février 1916. On y a constaté la grande
prospérité de cette branche agricole en 1915 due à l'accroissement de la demande et à la
hausse des prix et qui provoque un véritable boom sur le prix de la terre dans la presqu'île.
La surface consacrée au caoutchouc a augmenté, en 1915, de 17.262 acres (6.go5 hectares):
de 114.845 acres (45.938 h.) en igi4 elle est passée à i02.no acres (52.844 h.) en 1915.
Notons, en passant, que la Cochinchine, pour ses débuts, en est déjà à 40.000 acres de
superficie plantée, soit 16.000 h.
Dans le Coorg, l'une des plus petites, mais des plus riches provinces de l'Inde anglaise, le
total des surfaces plantées en hévéas s'élève déjà à 3.367 acres (1.347 h.).
Les compagnies malaises ont distribué des dividendes inusités, passant, en 1915, compa-
rativement avec les dividendes donnés en 1914, pour certaines compagnies dont nous avons
la liste sous les yeux, de 15 à 20 o/o, de 45 à 65 o/o, de 32 et même de 27,5 à 60 Une
compagnie a pu distribuer 225 o o au lieu de 175 en 1914.
Les indigènes n'ont pas manqué d'entrer dans le mouvement. Ils ont planté sur toute la
longueur et sur toute la largeur de la presqu'île. C'est en grande partie à ces petits pro-
priétaires qu'est dù l'accroissement signalé plus haut. Cette intervention des indigènes n'est
pas sans inconvénient, car ils sont toujours portés à saigner leurs arbres trop tôt, nuisant à
ces arbres, malgré tous les avertissements et présentant ensuite sur le marché des qualités
inférieures.
La réunion a discuté les modifications et extensions à apporter à l'ordonnance concernant
les commerçants en caoutchouc ; elle s'est occupée aussi du grave problème de la main-
d'œuvre, posé par l'extension des plantations, laquelle entraînera nécessairement l'interven-
tion d'une main-d'œuvre empruntée à d'autres pays. — L. H.
Les tiges étant placées dans ce réceptacle, le couvercle est fermé et la vapeur introduite
Elles y sont maintenues de quinze à vingt minutes, à une température variant de 280 à 302
degrés Farenheit. Ce temps écoulé, la caisse est ouverte et les tiges renouvelées. L'opération,
ainsi qu'on peut s'en rendre compte a pour résultat de permettre de séparer avec une
grande facilité les faisceaux de fibres des parties ligneuses de la tige. Cette séparation peut
être aisément faite par des enfants ou des vieillards auxquels une haute paye n'est pas né-
cessaire. Les faisceaux ainsi obtenus sont rincés dans l'eau claire et mis à sécher.
Deux caisses peuvent être employées. Pendant qu'on fait passer la vapeur dans l'une, on
prépare l'autre.
Le Gouvernement de l'Inde a récemment fait connaître que ce procédé n'est pas dispen-
dieux ; son prix de revient ne paraît pas prohibitif. Jusqu'à présent, il ne semble pas qu'au-
cun tort ait été causé, par ce traitement, ni à la force ni à la valeur de la fibre de ramie. Les
autorités considérées comme compétentes estiment que la fibre ainsi traitée se rapproche du
produit obtenu à la main et connu sous le nom de China-grass.
A première vue, le procédé rappelle celui que préconisaient anciennement MM. Urbain
et le professeur Frémy, ainsi que celui de Landstheer. Les différences, cependant, sont nota-
bles, puisqu'aucune intérvention chimique n'agit sur la libre, d'une part, et parce que le
séjour dans la caisse est assez court, tandis que les bains chimiques autrefois conseillés
étaient rendus impraticables par le temps nécessaire à leur exécution et le prix du traitement.
Il manque, toutefois, à la description donnée par Tropical life, d'importants éléments d'in-
formation. On ne nous dit pas si le dégommage est obtenu et dans quelles proportions ; il
semble qu'il ne l'est pas, puisqu'on compare le produit au China-grass. Enfin, on ne nous
cite aucun chiffre de rendement quotidien. C'est pourtant là un élément essentiel.
L. H.
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Assemblée annuelle des planteurs de caoutchouc de Malaisie. — L'Asso-
ciation des planteurs s'est réunie à Malacca, le 22 février 1916. On y a constaté la grande
prospérité de cette branche agricole en 1915 due à l'accroissement de la demande et à la
hausse des prix et qui provoque un véritable boom sur le prix de la terre dans la presqu'île.
La surface consacrée au caoutchouc a augmenté, en 1915, de 17.262 acres (6.go5 hectares):
de 114.845 acres (45.938 h.) en igi4 elle est passée à i02.no acres (52.844 h.) en 1915.
Notons, en passant, que la Cochinchine, pour ses débuts, en est déjà à 40.000 acres de
superficie plantée, soit 16.000 h.
Dans le Coorg, l'une des plus petites, mais des plus riches provinces de l'Inde anglaise, le
total des surfaces plantées en hévéas s'élève déjà à 3.367 acres (1.347 h.).
Les compagnies malaises ont distribué des dividendes inusités, passant, en 1915, compa-
rativement avec les dividendes donnés en 1914, pour certaines compagnies dont nous avons
la liste sous les yeux, de 15 à 20 o/o, de 45 à 65 o/o, de 32 et même de 27,5 à 60 Une
compagnie a pu distribuer 225 o o au lieu de 175 en 1914.
Les indigènes n'ont pas manqué d'entrer dans le mouvement. Ils ont planté sur toute la
longueur et sur toute la largeur de la presqu'île. C'est en grande partie à ces petits pro-
priétaires qu'est dù l'accroissement signalé plus haut. Cette intervention des indigènes n'est
pas sans inconvénient, car ils sont toujours portés à saigner leurs arbres trop tôt, nuisant à
ces arbres, malgré tous les avertissements et présentant ensuite sur le marché des qualités
inférieures.
La réunion a discuté les modifications et extensions à apporter à l'ordonnance concernant
les commerçants en caoutchouc ; elle s'est occupée aussi du grave problème de la main-
d'œuvre, posé par l'extension des plantations, laquelle entraînera nécessairement l'interven-
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