Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1916-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mars 1916 01 mars 1916
Description : 1916/03/01 (A19,N118)-1916/04/30. 1916/03/01 (A19,N118)-1916/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65362602
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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Le bois qu'il fournit est blanchâtre, tendre, léger et de peu d'usage. Toutefois, il est em-
ployé par les indigènes dans la construction de leurs cases et, malgré sa mauvaise qualité,
les Indiens des Deux-Mondes en font de longues pirogues d'une seule pièce, dans lesquelles
ils s'aventurent en pleine mer à d'assez grandes distances. Ces pirogues étant généralement
travaillées avec des instruments imparfaits, les nègres préfèrent, en effet, à des bois plus
résistants, ceux qui sont d'un travail facile.
En Cochinchine, on utilise ce bois à la confection des jouets et, au Dahomey, à celle des
fétiches, des sièges et d'objets bizarres sculptés dans la masse au moyen d'outils rudimentaires
et, un peu partout, il sert de flotteur pour les filets.
Dans ces dernières années, suivant M. Famechon, l'industrie allemande employait le bois de
« Fromager » pour la confection des intérieurs de meubles et surtout pour la préparation de
feuilles mipces, recollées l'une sur l'autre, en croisant la direction des fibres. Ces planchettes,
résistantes et légères, peuvent être utilisées telles quelles ou recouvertes d'un placage.
Quoique ses diverses parties soient émollientes, mucilagineuses, comme la plupart des
plantes de la famille des malvacées à laquelle il appartient, la poudre de l'écorce verte et
lisse du fromager est, dit-on, émétique, alors qu'en décoction elle est utilisée dans la diarrhée
et comme diurétique. Elle peut aussi donner des fibres textiles ; mais ces fibres grossières
n'offrent d'intérêt que dans les pays ne possédant pas d'autres textiles.
Le tronc produit une gomme transparente, jaune pâle, cassante et recouverte d'une pelli-
cule opaque, de couleur rouge brun. La gomme, privée de cette pellicule, se dissout entière-
ment dans l'eau et présente, avec les réactifs, tous les caractères de l'arabine ; la pellicule
renferme une matière colorante et du tanin.
Quand la gomme reste longtemps sur l'arbre avant d'être récoltée, elle se transforme en
un produit noirâtre qui se gonfle beaucoup dans l'eau et prend un aspect gélatineux dont la
couleur est très variable. La solution, mucilagineuse a un goût âcre et peu agréable ; elle
précipite en noir le sulfate de fer.
Récoltée dans de bonnes conditions, la gomme peut être utilisée dans l'industrie, mais ne
paraît convenir à aucun usage médical ; cependant, les natifs de l'Inde en font une solution
qui, associée à quelques épices, est donnée dans les cas de douleurs intestinales.
Les feuilles et les fleurs sont mucilagineuses et jouissent de propriétés émollientes et
adoucissantes ; il en est de même des racines.
Les fruits verts et très jeunes sont alimentaires et se mangent, à défaut de gombo, crus ou
cuits. Ils sont en même temps adoucissants et astringents et, comme tels, employés en mé-
decine aussi bien que dans l'art culinaire.
Les fleurs et les fruits tendres sont encore appliqués en forme de cataplasme sur la tête,
pour la guérison des céphalalgies.
Arrivé à maturité complète, le fruit est une capsule allongée, coriace, de 8 centimètres de
longueur environ, qui s'ouvre en cinq parties. Il renferme de ) 50 à 200 graines entourées
d'un duvet cotonneux, élastique, de couleur blanc sale, parfois un peu brunâtre, qui constitue
le « Kapok » du commerce, aujourd'hui employé sur une grande échelle pour la fabrication
des appareils de la Société centrale de sauvetage, tels que ceintures, plastrons, bouées etc.
et le remplissage des cloisons-étanches des diverses embarcations.
Nous emprunterons au Journal d'agriculture tropicale qui les a fort bien résumés, tous
les avantages offerts par l'emploi du « Kapok » dans cet ordre d'idées.
Le « Kapok » est doué d'une flottabilité exceptionnelle. Cette fibre soyeuse, légèrement
savonneuse au toucher, inaccessible à l'eau et capable de porter 50 à 35 fois son propre
poids dans l'eau, alors que le liège ordinaire porte à peine 5 fois, le liège calciné et le poil de
renne 10 fois. Sa densité et sa faculté d'imbition sont infiniment moindres que celles de toutes
les matières employées jusqu'à ce jour pour la confection des appareils de sauvetage. Ces
qualités ont été nettement établies dans les essais faits à Hambourg, à Glascow, aux chantiers
de Saint-Nazaire, au Laboratoire allemand des brevets dont on connaît la sévérité, etc., etc-
Le bois qu'il fournit est blanchâtre, tendre, léger et de peu d'usage. Toutefois, il est em-
ployé par les indigènes dans la construction de leurs cases et, malgré sa mauvaise qualité,
les Indiens des Deux-Mondes en font de longues pirogues d'une seule pièce, dans lesquelles
ils s'aventurent en pleine mer à d'assez grandes distances. Ces pirogues étant généralement
travaillées avec des instruments imparfaits, les nègres préfèrent, en effet, à des bois plus
résistants, ceux qui sont d'un travail facile.
En Cochinchine, on utilise ce bois à la confection des jouets et, au Dahomey, à celle des
fétiches, des sièges et d'objets bizarres sculptés dans la masse au moyen d'outils rudimentaires
et, un peu partout, il sert de flotteur pour les filets.
Dans ces dernières années, suivant M. Famechon, l'industrie allemande employait le bois de
« Fromager » pour la confection des intérieurs de meubles et surtout pour la préparation de
feuilles mipces, recollées l'une sur l'autre, en croisant la direction des fibres. Ces planchettes,
résistantes et légères, peuvent être utilisées telles quelles ou recouvertes d'un placage.
Quoique ses diverses parties soient émollientes, mucilagineuses, comme la plupart des
plantes de la famille des malvacées à laquelle il appartient, la poudre de l'écorce verte et
lisse du fromager est, dit-on, émétique, alors qu'en décoction elle est utilisée dans la diarrhée
et comme diurétique. Elle peut aussi donner des fibres textiles ; mais ces fibres grossières
n'offrent d'intérêt que dans les pays ne possédant pas d'autres textiles.
Le tronc produit une gomme transparente, jaune pâle, cassante et recouverte d'une pelli-
cule opaque, de couleur rouge brun. La gomme, privée de cette pellicule, se dissout entière-
ment dans l'eau et présente, avec les réactifs, tous les caractères de l'arabine ; la pellicule
renferme une matière colorante et du tanin.
Quand la gomme reste longtemps sur l'arbre avant d'être récoltée, elle se transforme en
un produit noirâtre qui se gonfle beaucoup dans l'eau et prend un aspect gélatineux dont la
couleur est très variable. La solution, mucilagineuse a un goût âcre et peu agréable ; elle
précipite en noir le sulfate de fer.
Récoltée dans de bonnes conditions, la gomme peut être utilisée dans l'industrie, mais ne
paraît convenir à aucun usage médical ; cependant, les natifs de l'Inde en font une solution
qui, associée à quelques épices, est donnée dans les cas de douleurs intestinales.
Les feuilles et les fleurs sont mucilagineuses et jouissent de propriétés émollientes et
adoucissantes ; il en est de même des racines.
Les fruits verts et très jeunes sont alimentaires et se mangent, à défaut de gombo, crus ou
cuits. Ils sont en même temps adoucissants et astringents et, comme tels, employés en mé-
decine aussi bien que dans l'art culinaire.
Les fleurs et les fruits tendres sont encore appliqués en forme de cataplasme sur la tête,
pour la guérison des céphalalgies.
Arrivé à maturité complète, le fruit est une capsule allongée, coriace, de 8 centimètres de
longueur environ, qui s'ouvre en cinq parties. Il renferme de ) 50 à 200 graines entourées
d'un duvet cotonneux, élastique, de couleur blanc sale, parfois un peu brunâtre, qui constitue
le « Kapok » du commerce, aujourd'hui employé sur une grande échelle pour la fabrication
des appareils de la Société centrale de sauvetage, tels que ceintures, plastrons, bouées etc.
et le remplissage des cloisons-étanches des diverses embarcations.
Nous emprunterons au Journal d'agriculture tropicale qui les a fort bien résumés, tous
les avantages offerts par l'emploi du « Kapok » dans cet ordre d'idées.
Le « Kapok » est doué d'une flottabilité exceptionnelle. Cette fibre soyeuse, légèrement
savonneuse au toucher, inaccessible à l'eau et capable de porter 50 à 35 fois son propre
poids dans l'eau, alors que le liège ordinaire porte à peine 5 fois, le liège calciné et le poil de
renne 10 fois. Sa densité et sa faculté d'imbition sont infiniment moindres que celles de toutes
les matières employées jusqu'à ce jour pour la confection des appareils de sauvetage. Ces
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