Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1916-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 janvier 1916 01 janvier 1916
Description : 1916/01/01 (A19,N117)-1916/02/28. 1916/01/01 (A19,N117)-1916/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536259d
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
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- Renseignements:
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- .......... Page(s) .......... 126
- .......... Page(s) .......... 128
- .......... Page(s) .......... 131
NOTE SUR LA MARINE MARCHANDE JAPONAISE
SUIVIE DE QUELQUES RÉFLEXIONS
SUR LA SITUATION DU PAVILLON FRANÇAIS EN EXTRÊME-ORIENT
Ce n'est au Japon que sous l'ère de Meiji (en 1868) seulement que commen-
cèrent les achats des premières unités qui permirent de faire d'autres navigations
que le cabotage local. Ce furent ces essais timides qui conduisirent l'Empire à
la merveilleuse situation actuelle de sa flotte commerciale qui comprend plus
de 2.000 vapeurs donnant un total dépassant un million et demi de tonne. , -
Cet accroissement fut évidemment graduel, mais si les progrès faits par les
Japonais dans cette branche ne nécessitèrent de leur part, aucun génie d'inven-
tion, ils surent en tous cas fort bien utiliser les expériences faites par d'autres
et s'en approprier les résultats. -
En 1873 le Gouvernement Japonais pris la décision de transférer à une seule
compagnie les quelques unités achetées jusque là, ce fut la naissance de la Mitsui
Bishi Kaisha, qui financée par le Gouvernement pu acquérir le service entre
Yokohama et Shanghai assuré par la Pacific Mail S. S. Cy. Cette sage façon d'agir
du Gouvernement eut pour résultat la formation de la première ligne japonaise
ayant des départs réguliers pour l'Etranger. Les progrès furent rapides, cette Cie
en 1876 possédait déjà 42 vapeurs dont 11 de plus de 1.000 tonnes qui à cette
époque étaient regardés comme de gros vapeurs.
Devant le succès de ce premier essai et aussi peut-être pour ne pas laisser un
monopole s'établir au profit de la première compagnie, le Gouvernement aida à
la création d'une nouvelle qui prit le nom de Kyodo Unyu Kaihsa (Cie- de l'Union
des Transporteurs). Mais il y eut entre les deux une telle concurrence que le
Gouvernement du à nouveau intervenir. Il en résulta une fusion qui donna
naissance en 1885 à la Nippon Yusen Kaihsa au capital de 11.000.000 de
yens (environ 3o millions de francs). Cette combinaison était bonne, car dix ans
à peine après sa conception, en 1894 au moment de la guerre avec la Chine le
nombre de ses unités réquisitionnées par le Gouvernement comme croiseurs
auxiliaires, transports ou navires hôpitaux s'élevaient à 57 donnant un tonnage
total de 130.000 tonnes.
Une fois la paix conclue la Cie put enfin réaliser son rêve en organisant des
services réguliers qui fonctionnèrent à partir de 1896 sur l'Europe, les Indes et
l'Amérique. En 1903 quand la guerre Russo-Japonaise éclata la N. Y. K. ayant
à peu près la totalité de sa flotte réquisitionnée fournit au Gouvernement 71
navires jaugeant 252.000 tonnes. Et, depuis les progrès furent tels qu'au-
jourd'hui la Cie est au capital de yens 44.000.000, possède 94 vapeurs faisant
ensemble 45o.ooo tonnes qui se placent sur tous les marchés du Monde.
SUIVIE DE QUELQUES RÉFLEXIONS
SUR LA SITUATION DU PAVILLON FRANÇAIS EN EXTRÊME-ORIENT
Ce n'est au Japon que sous l'ère de Meiji (en 1868) seulement que commen-
cèrent les achats des premières unités qui permirent de faire d'autres navigations
que le cabotage local. Ce furent ces essais timides qui conduisirent l'Empire à
la merveilleuse situation actuelle de sa flotte commerciale qui comprend plus
de 2.000 vapeurs donnant un total dépassant un million et demi de tonne. , -
Cet accroissement fut évidemment graduel, mais si les progrès faits par les
Japonais dans cette branche ne nécessitèrent de leur part, aucun génie d'inven-
tion, ils surent en tous cas fort bien utiliser les expériences faites par d'autres
et s'en approprier les résultats. -
En 1873 le Gouvernement Japonais pris la décision de transférer à une seule
compagnie les quelques unités achetées jusque là, ce fut la naissance de la Mitsui
Bishi Kaisha, qui financée par le Gouvernement pu acquérir le service entre
Yokohama et Shanghai assuré par la Pacific Mail S. S. Cy. Cette sage façon d'agir
du Gouvernement eut pour résultat la formation de la première ligne japonaise
ayant des départs réguliers pour l'Etranger. Les progrès furent rapides, cette Cie
en 1876 possédait déjà 42 vapeurs dont 11 de plus de 1.000 tonnes qui à cette
époque étaient regardés comme de gros vapeurs.
Devant le succès de ce premier essai et aussi peut-être pour ne pas laisser un
monopole s'établir au profit de la première compagnie, le Gouvernement aida à
la création d'une nouvelle qui prit le nom de Kyodo Unyu Kaihsa (Cie- de l'Union
des Transporteurs). Mais il y eut entre les deux une telle concurrence que le
Gouvernement du à nouveau intervenir. Il en résulta une fusion qui donna
naissance en 1885 à la Nippon Yusen Kaihsa au capital de 11.000.000 de
yens (environ 3o millions de francs). Cette combinaison était bonne, car dix ans
à peine après sa conception, en 1894 au moment de la guerre avec la Chine le
nombre de ses unités réquisitionnées par le Gouvernement comme croiseurs
auxiliaires, transports ou navires hôpitaux s'élevaient à 57 donnant un tonnage
total de 130.000 tonnes.
Une fois la paix conclue la Cie put enfin réaliser son rêve en organisant des
services réguliers qui fonctionnèrent à partir de 1896 sur l'Europe, les Indes et
l'Amérique. En 1903 quand la guerre Russo-Japonaise éclata la N. Y. K. ayant
à peu près la totalité de sa flotte réquisitionnée fournit au Gouvernement 71
navires jaugeant 252.000 tonnes. Et, depuis les progrès furent tels qu'au-
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