Titre : Bulletin économique : publié... par le Gouvernement général : colonisation, agriculture, commerce, industrie, élevage... / Colonie de Madagascar et dépendances
Auteur : Madagascar. Auteur du texte
Éditeur : Imprimerie officielle (Tananarive)
Date d'édition : 1924-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344252808
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 26415 Nombre total de vues : 26415
Description : 01 janvier 1924 01 janvier 1924
Description : 1924/01/01 (A21,N1)-1924/06/30 (A21,N2). 1924/01/01 (A21,N1)-1924/06/30 (A21,N2).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : BIPFPIG976 Collection numérique : BIPFPIG976
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Publications officielles... Collection numérique : Publications officielles étrangères ou intergouvernementales
Description : Collection numérique : Thème : Sciences sociales Collection numérique : Thème : Sciences sociales
Description : Collection numérique : Zone géographique : Océan... Collection numérique : Zone géographique : Océan indien
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Zone géographique :... Collection numérique : Zone géographique : Afrique centrale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65356122
Source : CIRAD, 2013-107900
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/08/2013
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- SOMMAIRE
- Etudes diverses
- Notes et renseignements
- .......... Page(s) .......... 86
- .......... Page(s) .......... 87
- .......... Page(s) .......... 105
- .......... Page(s) .......... 111
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- .......... Page(s) .......... 164
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- .......... Page(s) .......... 200
- .......... Page(s) .......... 204
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- .......... Page(s) .......... 221
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- .......... Page(s) .......... 249
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- .......... Page(s) .......... 255
- .......... Page(s) .......... 273
- .......... Page(s) .......... 300
Les engrais dans la culture de la canne à sucre
Ainsi que je l'ai exprimé ici à maintes reprises, l'emploi des engrais minéraux
conjugués avec celui du fumier de ferme ou de toute autre source de matièr
organique, par exemple les engrais verts, conduit pour toutes les cultures, aux
t résultats les plus satisfaisants.
J'ai montré dans mes précédents articles qu'en ce qui concerne la culture de
la canne à sucre, l'utilisation simultanée et raisonnée des engrais organiques et
des engrais minéraux avait permis de porter cette culture au plus haut degré
de prospérité aux îles Hawaï ainsi d'ailleurs qu'à Maurice.
Les essais qui furent fait jadis à ce sujet par le Crédit Foncier Colonial, dans
notre colonie de la Réunion, méritent bien une mention spéciale. Ils démontrent,
en effet, tout l'intérêt qu'auraient eu les planteurs de nos colonies à suivre
l'exemple qui leur fut donné il y a déjà presque un demi siècle.
Avant 1882, les rendements en cannes sur les champs du Crédit Foncier Colonial
variaient entre 24 et 32 tonnes à l'hectare. Vers 1882, cette grande société commença
application des engrais minéraux qui vinrent compléter l'action du fumier de
frme que l'on n'avait jamais cessé d'employer. En 1888, les rendements des cannes
vierges atteignaient déjà 63 tonnes à l'hectare sur ces mêmes champs !
De 1889 à 1895 les rendements ne cessèrent de s'élever. Ils passèrent pour
l'enseinble des cannes (vierges et repousses) de 50 tonnes à 60 tonnes. Le rendement
moyen des cannes vierges atteignit, en 1895, 84 tonnes à l'hectare. Les premières
Repousses qui ne donnaient encore que 30 tonnes à l'hectare en 1888, fournissaient
50 tonnes en 1895. Dans la même période la récolte des troisièmes repousses passait
de 23 1/2 à 45 tonnes.
L'engrais employé contenait 430 kilos de nitrate de soude, 500 kilos de super-
phosphate à 16 0/0 d'acide phosphorique soluble et 40 kilos de chlorure de potassium ;
411 total 970 kilos à l'hectare contenant 67 kg. 29 d'azote, 92 kg. 5 d'acide phospho-
ll(lue et 24 kg. 52 de potasse.
Je crois devoir insister vivement sur les résultats consignés ci-dessus ; on
entend assez souvent parler en agriculture coloniale de terres fatiguées, usées,
c- J'insiste encore sur ce point, il n'existe point de terres épuisées. Il existe
élément des terres mal cultivées, des terres auxquelles on emprunte trop, mais
térres peuvent être régénérées par un apport raisonné de matières fertilisantes.
t. il devient évident que soumises à une culture rationnelle ou simplement
l. sonnable, ces terres ne connaîtraient jamais de fatigue. Bien mieux, tout en
roduisant sans cesse abondamment, elle s'enrichiraient d'une façon continue
Ur Peu qu'on les traite comme il convient.
ru Les planteurs de nos colonies devraient bien s'inspirer de ces vérités acquises
P alntenant pour diriger leurs exploitations et les maintenir dans un état de
en e constant.
re En ce qui concerne les essais du Crédit Foncier rapportés plus haut, on a
reiïi ar(ïué que les hautes doses de potasse avaient pour résultat de diminuer les
l'et, eents des cannes. Les champs ayant reçu des doses très élevées de potasse
foUrnent seulement 115 tonnes de cannes à l'hectare, alors que d'autres champs
for à l'aide d'engrais beaucoup moins riches en cet élément, donnèrent 141
et t Ibe 148 tonnes à l'hectare.
(1) lue agricole de La Dépêche Coloniale, Paris, il janvier 1924.
Ainsi que je l'ai exprimé ici à maintes reprises, l'emploi des engrais minéraux
conjugués avec celui du fumier de ferme ou de toute autre source de matièr
organique, par exemple les engrais verts, conduit pour toutes les cultures, aux
t résultats les plus satisfaisants.
J'ai montré dans mes précédents articles qu'en ce qui concerne la culture de
la canne à sucre, l'utilisation simultanée et raisonnée des engrais organiques et
des engrais minéraux avait permis de porter cette culture au plus haut degré
de prospérité aux îles Hawaï ainsi d'ailleurs qu'à Maurice.
Les essais qui furent fait jadis à ce sujet par le Crédit Foncier Colonial, dans
notre colonie de la Réunion, méritent bien une mention spéciale. Ils démontrent,
en effet, tout l'intérêt qu'auraient eu les planteurs de nos colonies à suivre
l'exemple qui leur fut donné il y a déjà presque un demi siècle.
Avant 1882, les rendements en cannes sur les champs du Crédit Foncier Colonial
variaient entre 24 et 32 tonnes à l'hectare. Vers 1882, cette grande société commença
application des engrais minéraux qui vinrent compléter l'action du fumier de
frme que l'on n'avait jamais cessé d'employer. En 1888, les rendements des cannes
vierges atteignaient déjà 63 tonnes à l'hectare sur ces mêmes champs !
De 1889 à 1895 les rendements ne cessèrent de s'élever. Ils passèrent pour
l'enseinble des cannes (vierges et repousses) de 50 tonnes à 60 tonnes. Le rendement
moyen des cannes vierges atteignit, en 1895, 84 tonnes à l'hectare. Les premières
Repousses qui ne donnaient encore que 30 tonnes à l'hectare en 1888, fournissaient
50 tonnes en 1895. Dans la même période la récolte des troisièmes repousses passait
de 23 1/2 à 45 tonnes.
L'engrais employé contenait 430 kilos de nitrate de soude, 500 kilos de super-
phosphate à 16 0/0 d'acide phosphorique soluble et 40 kilos de chlorure de potassium ;
411 total 970 kilos à l'hectare contenant 67 kg. 29 d'azote, 92 kg. 5 d'acide phospho-
ll(lue et 24 kg. 52 de potasse.
Je crois devoir insister vivement sur les résultats consignés ci-dessus ; on
entend assez souvent parler en agriculture coloniale de terres fatiguées, usées,
c- J'insiste encore sur ce point, il n'existe point de terres épuisées. Il existe
élément des terres mal cultivées, des terres auxquelles on emprunte trop, mais
térres peuvent être régénérées par un apport raisonné de matières fertilisantes.
t. il devient évident que soumises à une culture rationnelle ou simplement
l. sonnable, ces terres ne connaîtraient jamais de fatigue. Bien mieux, tout en
roduisant sans cesse abondamment, elle s'enrichiraient d'une façon continue
Ur Peu qu'on les traite comme il convient.
ru Les planteurs de nos colonies devraient bien s'inspirer de ces vérités acquises
P alntenant pour diriger leurs exploitations et les maintenir dans un état de
en e constant.
re En ce qui concerne les essais du Crédit Foncier rapportés plus haut, on a
reiïi ar(ïué que les hautes doses de potasse avaient pour résultat de diminuer les
l'et, eents des cannes. Les champs ayant reçu des doses très élevées de potasse
foUrnent seulement 115 tonnes de cannes à l'hectare, alors que d'autres champs
for à l'aide d'engrais beaucoup moins riches en cet élément, donnèrent 141
et t Ibe 148 tonnes à l'hectare.
(1) lue agricole de La Dépêche Coloniale, Paris, il janvier 1924.
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