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Les Ptéridophytes, comprenant des plantes aux formes gracieuses,
faciles à préparer et à conserver, sont peut-être les mieux connues. Une
liste provisoire en a été donnée par le Prince R. BONAPARTE en 1918 ;
elle mentionnait déjà 431 espèces et 77 variétés. En 1919, le même auteur
recommençait la publication d'une Flore générale de ce groupe. Trois
familles seulement : les Hyménophyllacées, les Gleichéniacées et les
Cyathéacées ont pu être élaborées, la mort ayant surpris l'auteur en
plein travail.
Les Mousses, de 1884 à 1911, ont été l'objet de la part de M. BESCHE-
RELLE et de M. le Général PARIS d'études assez suivies publiées soit dans
la « Revue bryologique » soit dans le « Bulletin de la Société botanique de
France ». Faute de matériel, un temps d'arrêt s'est produit de 1912 à
1926. Les récoltes assez importantes de ces toutes dernières années sont
travaillées par M. POTIER DE LA VARDE, pour l'Annam (Collection Poi-
lane) et par M. HENRY (Collection Démangé et autres) pour le Tonkin.
Le grand nombre d'espèces déjà connues pourrait dès maintenant jus-
tifier un travail d'ensemble ou tout au moins un catalogue raisonné,
surtout pour le Tonkin, dont la Flore bryologique a été le mieux étu-
diée. Il est à noter que, si les Mousses proprement dites sont relativement
bien connues, les Hépatiques, qui font partie du même, groupe, ont été
peu récoltées et n'ont fourni matière qu'à quelques très rares notes.
Les Champignons bont encore peu connus malgré les nombreuses ré-
coltes de MM. BALANSA, DEMANGE, DUPORT et POILANE, qui ont été déter-
minées par le savant et regretté mycologue M. PATOUILLARD. Certains
groupes comme les Oomycètes, les Laboulhéniacées. ont été complète-
ment délaissés. Les Agaricinées, ou champignons à lamelles, qui com-
prennent presque toutes les espèces comestibles et vénéneuses, n'ont
pu être jusqu'ici que très incomplètement étudiées à cause de la difficulté
de leur préparation et de leur conservation. Il en est de même pour les
Urédinées et les Ustilaginées, parasites des plantes supérieures, dont la
connaissance de l'hôte est absolument nécessaire pour leur identifica-
tion. Beaucoup d'espèces ont été envoyées à M. PATOUILLARD qui n'a pu
les nommer faute de connaître la plante parasitée. Seules les polypora-
cées, de consistance ligneuse ou coriace, ne demandant aucune prépara-
tion spéciale, sont bien connues et de nombreuses espèces paraissent spé-
ciales à l'Indochine. Il serait intéressant de dresser une liste des espèces
déjà signalées, d'autant plus que beaucoup parmi elles sont parasites
d'arbres et d'arbustes cultivés ou forestiers.
Les travaux sur les Algues et les Lichens sont à peu près inexistants. A
notre connaissance deux petites notes seulement ont été publiées sur le
premier de ces groupes et une seulement sur le second.
Si une bibliographie zoologique est extrêmement difficile à établir,
surtout en Indochine, à cause du très grand nombre de travaux qui ont
été publiés à l'étranger, une bibliographie botanique est plus facile car
Les Ptéridophytes, comprenant des plantes aux formes gracieuses,
faciles à préparer et à conserver, sont peut-être les mieux connues. Une
liste provisoire en a été donnée par le Prince R. BONAPARTE en 1918 ;
elle mentionnait déjà 431 espèces et 77 variétés. En 1919, le même auteur
recommençait la publication d'une Flore générale de ce groupe. Trois
familles seulement : les Hyménophyllacées, les Gleichéniacées et les
Cyathéacées ont pu être élaborées, la mort ayant surpris l'auteur en
plein travail.
Les Mousses, de 1884 à 1911, ont été l'objet de la part de M. BESCHE-
RELLE et de M. le Général PARIS d'études assez suivies publiées soit dans
la « Revue bryologique » soit dans le « Bulletin de la Société botanique de
France ». Faute de matériel, un temps d'arrêt s'est produit de 1912 à
1926. Les récoltes assez importantes de ces toutes dernières années sont
travaillées par M. POTIER DE LA VARDE, pour l'Annam (Collection Poi-
lane) et par M. HENRY (Collection Démangé et autres) pour le Tonkin.
Le grand nombre d'espèces déjà connues pourrait dès maintenant jus-
tifier un travail d'ensemble ou tout au moins un catalogue raisonné,
surtout pour le Tonkin, dont la Flore bryologique a été le mieux étu-
diée. Il est à noter que, si les Mousses proprement dites sont relativement
bien connues, les Hépatiques, qui font partie du même, groupe, ont été
peu récoltées et n'ont fourni matière qu'à quelques très rares notes.
Les Champignons bont encore peu connus malgré les nombreuses ré-
coltes de MM. BALANSA, DEMANGE, DUPORT et POILANE, qui ont été déter-
minées par le savant et regretté mycologue M. PATOUILLARD. Certains
groupes comme les Oomycètes, les Laboulhéniacées. ont été complète-
ment délaissés. Les Agaricinées, ou champignons à lamelles, qui com-
prennent presque toutes les espèces comestibles et vénéneuses, n'ont
pu être jusqu'ici que très incomplètement étudiées à cause de la difficulté
de leur préparation et de leur conservation. Il en est de même pour les
Urédinées et les Ustilaginées, parasites des plantes supérieures, dont la
connaissance de l'hôte est absolument nécessaire pour leur identifica-
tion. Beaucoup d'espèces ont été envoyées à M. PATOUILLARD qui n'a pu
les nommer faute de connaître la plante parasitée. Seules les polypora-
cées, de consistance ligneuse ou coriace, ne demandant aucune prépara-
tion spéciale, sont bien connues et de nombreuses espèces paraissent spé-
ciales à l'Indochine. Il serait intéressant de dresser une liste des espèces
déjà signalées, d'autant plus que beaucoup parmi elles sont parasites
d'arbres et d'arbustes cultivés ou forestiers.
Les travaux sur les Algues et les Lichens sont à peu près inexistants. A
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premier de ces groupes et une seulement sur le second.
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surtout en Indochine, à cause du très grand nombre de travaux qui ont
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