Bulletin économique de l'Indochine

Presse et revues

250 pages

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SOMMAIRE
- Pages
- Catalogue des Produits de l'Indochine (suite), par Ch. CREVOST et A. PÉTELOT
  .......... Page(s) .......... 277
- Renseignements statistiques sur le développement des communications radiotélégraphiques en Indochine, par L. GALLIN
  .......... Page(s) .......... 369
- Le marché du charbon de l'Indochine de 1923 à 1927, par F. BLONDEL
  .......... Page(s) .......... 401
- Développement de l'aéronautique en Extrême-Orient
  .......... Page(s) .......... 415
- Les monopoles à Formose, par M. REQUIEN
  .......... Page(s) .......... 427
- Matière médicale cambodgienne (suite et fin), par le D^r MENAULT
  .......... Page(s) .......... 433

- 345 -

ERYTHRINA INDICA, Lam.; K spatliacca, Wall.; E. corallodendron,
Lin. ; E. (nnentn, Grah.

Noms indigènes : Vông nem, (tlt JIm). Vông.

Nom chinois : Thich dồng (jfid ffô).

Arbre de 10 à 12 mètres, un peu particulier au littoral, très connu des
indigènes qui souvent emploient ses feuilles pour envelopper les hâchis de
viande (nem).

D'après LOUREIRO, les feuilles contuses servent à déterger les ulcères
Plltndes ; en applications locales, elles sont antiodontalgiques (in DE LANESSAN
- P. 707).

Les graines employées à l'intérieur et à l'extérieur pour les cancers et les
ces ; l'écorce pour les émissions douloureuses (E. PERROT et P. HURRIER —
P- 148).

Dans l'Inde, les écorces, les fruits et les feuilles sont employés comme
antibilieux et fébrifuges.

D'après les recherches de ROCHEFONTAINE et DE REY, le bois renferme un
aloïde narcotique, agissant sur le système nerveux central, sans atteindre
1 eXCItabilité motrice et la contractilité musculaire.

Nous relevons dans PARDO DE TAVERA (P. 107) les indications qui suivent:
Cet arbre est très connu pour la beauté de ses fleurs écarlates. La décoc-
tion de ses feuilles est un détersif des plaies, dont la mauvaise odeur se
modifie rapidement. Broyées, elles servent de cataplasmes, pour calmer
les douleurs des articulations et pour mûrir les bubons syphilitiques et abcès
de toutes espèces. Le suc des feuilles tendres est employé, dans le Concan,
POUf détruire les vers des plaies. La poudre des mêmes feuilles sert à guérir
les ulcérations de mauvais aspect. Enfin leur décoction est un colyre employé
dans les ophtalmies.

L'écorce et les feuilles sont employées comme fébrifuge aux Philippines et
aux Indes, selon WIGHT. Au Brésil, l'écorce est employée comme hypnotique,
en l'administrant en doses légères répétées. On l'emploie aussi aux Philip-
Plnes, comme diurétique et purgatif, de même que la décoction des feuilles.

Cette écorce contient un alcaloïde, découvert par ROCHEFONTAINE et REY
qUI Appellent « Erythrine », et qui a une action sur le système nerveux, sans
Codifier l'excitabilité motrice ni la contractilité musculaire. W. YOUNG a
aussi trouvé un glucoside « Migarrhine » pareil à la saponine, mais qui a la
prreté de dilater la pupille.

Dans la bronchite avec dyspnée, la préparation suivante de l'écorce est très
utile

Ecorce fraîche
Eau 1. 2 grammeS*
Feuilles fraic h es broyées a. a. 2 grammes.

Lau ï-J- litre-

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