Bulletin économique de l'Indochine

Presse et revues

250 pages

Aller à la page de la table des matièresNP
SOMMAIRE
- Pages
- Catalogue des Produits de l'Indochine (suite), par Ch. CREVOST et A. PÉTELOT
  .......... Page(s) .......... 277
- Renseignements statistiques sur le développement des communications radiotélégraphiques en Indochine, par L. GALLIN
  .......... Page(s) .......... 369
- Le marché du charbon de l'Indochine de 1923 à 1927, par F. BLONDEL
  .......... Page(s) .......... 401
- Développement de l'aéronautique en Extrême-Orient
  .......... Page(s) .......... 415
- Les monopoles à Formose, par M. REQUIEN
  .......... Page(s) .......... 427
- Matière médicale cambodgienne (suite et fin), par le D^r MENAULT
  .......... Page(s) .......... 433

— 3°4 -

En 1868, l'écorce du Soymida fut rendu officinale dans la pharmacopée
des Indes, mais en ce qui concerne les Européens, on peut dire qu'elle est
rarement, pour ne pas dire jamais, utilisée comme antipériodique; c'est
seulement occasionnellement qu'on l'utilise comme astringent et tonique dans
certains cas de dysenterie et de diarrhée. Sa décoction est un bon succédané
de l'écorce de chêne et convient bien comme gargarisme, pour les injections
vaginales et les lavements. L'écorce est également très peu utilisée dans la
pratique indigène, mais chez les « Santals » on donne parfois une décoction
d'écorce, pour lutter contre les gonflements d'origine rhumatismale et l'écorce
pulvérisée est appliquée en cataplasme (l)ymock : R. A. CAMPBELL).

FLUCKIGER et HANBURY décrivent l'écorce d'un arbre jeune comme se
présentant « en morceaux droits ou que l que peu incurvés semi-tubulai res, de
2cm,5 ou plus de diamètre et environ 1/2 centimètre d'épaisseur. Extérieu-
rement l'écorce est de couleur gris ou brun rouillé avec une surface lisse, ne
présentant ni sillons importants, ni craquelures, mais de nombreuses petites
excroissances subéreuses. Celles-ci forment de petites escarres ou anneaux de
forme elliptique, brunes au centre et très peu accentuées. La partie inférieure
et les bords des morceaux sont d'une couleur rougeâtre brillante. Une
section transversale montre une couche externe é paisse, colorée de chloro
phylle et une couche médiane d'une teinte rougeâtre brillante, traversée par
de grands rayons médullaires et de vaisseaux du liber cunéiformes et plus
sombres. Toute l'écorce, quand elle est réduite en petits fragments, est de
couleur rouille, devenant rougeâtre par action de l'air et de l'humidité. Elle a
une saveur astringente toute particulière, mais pas d'odeur distinctive.

ILICACÉES

(Flore générale de l'Indochine. — Tome 1er. — P. Sjo-86))-
ILEX COCHINCHINENSIS, Lœsn.; llexatllcîi eochhu'hhumsis, Lour. ;

M. corymbosa, Raf.

Noms indigènes : Bùi (tcn (flIO; Trám bùi ; Nlqra chim.

Arbre haut de 6 à 8 mètres de la Cochinchine et du Tonkin.

ILEX TONKINIANA, Lœsn.

Noms indigènes : Bùi nûi (H }*j) ; Trám bùi ; Nhưa chim.

Arbrisseau glabre du Tonkin (Mont Bavi).

Ce sont avec les écorces et les feuilles de ces sujets, que les indigènes
fabriquent la glu, qui leur sert à capturer des oiseaux.

Les Indigènes du Nord et du Sud, cultivent fréquemment en haies vives, 01,
Houx que Loureiro a dénommé (Iex uqllHollum, que les Annamites

Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.