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4°) La consommation totale a été, par contre, depuis 3 ans, exempte de
ces fluctuations, en raison justement de l'élément compensateur cons-
titué par les stocks ; la consommation a cru d'une manière continue et
très régulière de 1925 à 1927, augmentant de 180.000 tonnes environ
par an (augmentation de 15 environ).
On peut dire en résumé que la production ne s'est pas très bien adap-
tée à la consommation et que l'évolution ne s'est produite sans heurts
que grâce à des variations considérables dans les stocks.
RÉPARTITION DE LA CONSOMMATION TOTALE
(Ensemble des combustibles) (Graphique 1).
DÉSIGNATION 1923 1924 1925 1. 1926 1927 J
Tonnes métriques
Consommation des mines. 34.000 44.000 48.600 55.400 56.500
Fabrication d'agglomérés 46.400 76.200 91.000 100.000 119.800
Consommation intérieure de 1
l'Indochine 408.500 470.500 479.800 453.500 488.500
Exportation totale 689.400 722.600 701.400 889.600 1.009.000
Consommation totale 1.178.300 1.313.300 1.320.800 1.498.500 1.673.800
('",usommation totale. '11.178.300 1.313.300 1.320.800 1.498.500
I I
La consommation totale peut se décomposer en quatre éléments dont
le rôle et les possibilités de développement sont très différents :
1°) La consommation intérieure des mines pour leurs besoins de force
motrice ; cette consommation est naturellement liée à la production
elle représente environ 3,5 de la production totale. On notera ce phé-
nomène intéressant que la réduction de production de 1926 ne s'est pas
lait sentir dans la consommation intérieure des mines ; un charbon-
nage est une énorme machine dont il est difficile de ralentir la marche
et qui, dans le cas de ralentissement, consomme souvent à vide : c'est
un phénomène bien connu et qui explique d'ailleurs les difficultés qne
l'on a à adapter la production à la consommation.
2°) La fabrication d'agglomérés, qui aborbe à peu près autant de
combustibles qu'elle en produit, l'augmentation de tonnage due à l'in-
corporation de brai étant peu importante et largement compensée par
les pertes. Cette cause de consommation est également interne, en quel-
que sorte, par rapport au marché général des combustibles.
4°) La consommation totale a été, par contre, depuis 3 ans, exempte de
ces fluctuations, en raison justement de l'élément compensateur cons-
titué par les stocks ; la consommation a cru d'une manière continue et
très régulière de 1925 à 1927, augmentant de 180.000 tonnes environ
par an (augmentation de 15 environ).
On peut dire en résumé que la production ne s'est pas très bien adap-
tée à la consommation et que l'évolution ne s'est produite sans heurts
que grâce à des variations considérables dans les stocks.
RÉPARTITION DE LA CONSOMMATION TOTALE
(Ensemble des combustibles) (Graphique 1).
DÉSIGNATION 1923 1924 1925 1. 1926 1927 J
Tonnes métriques
Consommation des mines. 34.000 44.000 48.600 55.400 56.500
Fabrication d'agglomérés 46.400 76.200 91.000 100.000 119.800
Consommation intérieure de 1
l'Indochine 408.500 470.500 479.800 453.500 488.500
Exportation totale 689.400 722.600 701.400 889.600 1.009.000
Consommation totale 1.178.300 1.313.300 1.320.800 1.498.500 1.673.800
('",usommation totale. '11.178.300 1.313.300 1.320.800 1.498.500
I I
La consommation totale peut se décomposer en quatre éléments dont
le rôle et les possibilités de développement sont très différents :
1°) La consommation intérieure des mines pour leurs besoins de force
motrice ; cette consommation est naturellement liée à la production
elle représente environ 3,5 de la production totale. On notera ce phé-
nomène intéressant que la réduction de production de 1926 ne s'est pas
lait sentir dans la consommation intérieure des mines ; un charbon-
nage est une énorme machine dont il est difficile de ralentir la marche
et qui, dans le cas de ralentissement, consomme souvent à vide : c'est
un phénomène bien connu et qui explique d'ailleurs les difficultés qne
l'on a à adapter la production à la consommation.
2°) La fabrication d'agglomérés, qui aborbe à peu près autant de
combustibles qu'elle en produit, l'augmentation de tonnage due à l'in-
corporation de brai étant peu importante et largement compensée par
les pertes. Cette cause de consommation est également interne, en quel-
que sorte, par rapport au marché général des combustibles.
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