Bulletin économique de l'Indochine

Presse et revues

186 pages

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SOMMAIRE
- Pages
- Catalogue des produits de l'Indochine, par Ch. CREVOST et A. PÉTELOT (suite)
  .......... Page(s) .......... 119
- Situation commerciale de l'Ile de Hainan en 1927
  .......... Page(s) .......... 171
- Echec de la politique américaine du caoutchouc aux Iles Philippines
  .......... Page(s) .......... 179
- La production des tabacs de cape de Sumatra et des tabacs aromatiques américains aux Iles Philippines
  .......... Page(s) .......... 189
- L'industrie des conserves de saumons au Japon
  .......... Page(s) .......... 193
- Matière Médicale cambodgienne, par le Dr B. MENAUT. - I. PARTIE
  .......... Page(s) .......... 197

— 142 -

SILENE MACROSOLEN, Steud.

Nom chinois : Vurong bât luru hành CE ~T* ~m ~fô).

Plante à saponine, dont les semences et les feuilles auraient la propriété
d'activer la circulation du sang, de régulariser les menstrues, de favoriser la
sécrétion lactée et d'éclaircir les urines. C'est un médicament assez employé
dans la pharmacopée sino-annamite.

PORTULACACÉES
(Flore générale de l'Indochine. — Tome I. — P. 273-277)'
PORTULACA OLERACEA, Lin.; P- lœvis, Wall.; p, sufrrutiCO!!jtl,
Thw. Vulgo : Pourpier.

Nom indigène : Rau sam (jJ; ),
Nom chinois : Ma si hiên (~M ii M)-
Herbe rampante, à feuilles grasses, commune à tous les pays de l'Indochine
et dont les feuilles sont ordinairement mangées en salade.

Les feuilles fraîches, pilées donnent un suc pour le traitement des maladies
d'yeux et que l'on applique aussi sur les abcès. La décoction des feuilles
fraiches s'emploie pour combattre la dysenterie. Le Pen Tsao signale que
cette plante contient un « mercure végétal ».

En Chine, l'on considère une autre sorte de Pourpier :
PORTULACA — var. SATIVA, DC. ?.

Nom chinois : Don nhī thao (? M ^0.

Les feuilles pilées ne sont employées qu'en applications sur les abcès ;
elles ne seraient pas employées dans l'alimentation.

TAMARICACÉES
(Flore générale de l'Indochine. — Tome - P. 277-280),
TAMARIX CHINENSIS, Lour.

Noms indigènes : Cuôn nham làu ; Thùy ti lieu (Æ 1),
Nom chinois : Sanh lieu (W- ~#P).

Arbre ou arbrisseau, à rameaux rougeàtres de la Chine et du Japon,
cependant signalé en Indochine par M. le Docteur TALMY, sans précision
de lieux.

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