Bulletin économique de l'Indochine

Presse et revues

205 pages

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SOMMAIRE
- Pages
- Catalogue des Produits de l Indochine, par Ch. CREVOST et A. PÉTELOT
  .......... Page(s) .......... 1
- L'Agriculture indigène en Cochinchine pendant l'année 1927
  .......... Page(s) .......... 37
- Expériences faites sur le jute à la Station de Cao-Trai pendant l'année 1928, par CASTAGNOL
  .......... Page(s) .......... 75
- Le mouvement de la population en Indochine, par T. SMOLSKI
  .......... Page(s) .......... 83
- Les prêles, par le D^r SALLET
  .......... Page(s) .......... 105
- Eupatoires d'Indochine, par le D^r SALLET
  .......... Page(s) .......... 113

—, 29 —

COMPOSITION CHIMIQUE — FLUCKIGER a rencontré un principe amer, analogue
à la Berbérine, la Buxine et le Paricine que déjà WIGGERS en 1839, appela
Pelosine. Ce chimiste proposa de donner le nom de Buxine à tous ces
principes analogues. La Pelosine ou Buxine (C H-1 Az Oà la propriété d'être
précipitée de la solution chlorhydrique concentrée, par le sel d'ammoniaq ue, par
le nitrate de potasse et l'iodure de potassium. Ce même FLUCKIGER a également
rencontré dans cette plante, une substance neutre, la Deyamitine qui se
cristallise en tablettes microscopiques : en mélangeant de l'acide sulfurique à
ces tablettes, on obtient une belle couleur bleue foncée, qui passe du vert au
rouge, pour ensuite disparaître.

COCCULUS LAURIFOLIUS, D. C.; et Cocc. laurifolius, D. C. Var.

kuricn«is, Gagnep. ; Cocculus bariensis, Pierre.

C'est une liane, facilement reconnaissable à ses feuilles ressemblant à celles
des CINNAMOMUM. On la rencontre dans toute l'Indochine. Elle renferme un
alcaloïde paralysant les terminaisons nerveuses intra-musculaire. Les Chinois
donnent à cette plante la dénomination : Hành châu ò duọc (ftj ii I if).

COCCULUS THUNBERGHII, D. C. ; C. ovalifolius, D. C. C. diantherus,
Hook. et Arn. ; :Wtphroin sarmentosa, Lour. ; Cocculus diversifolius.

Miq ? (1).

Nom indigène : Dày xanh ; (W{ fi) Hoàng thanh.

Nom chinois : Hán phong Kỷ, (iH n ËL)«
Liane de 2 à 5 mètres, très polymorphe, signalée en Cochinchine et au
Tonkin.

Nous ne connaissons point les usages médicinaux qu'en peuvent faire les
indigènes.

Nous savons cependant, que les pharmaciens chinois, établis dans la
Colonie, reçoivent des tiges de cette espèce qui sont aussitôt découpées en
minces rondelles. Cette matière est ordonnée, sous la forme de tisane, comme
un diurétique spécial, ayant pour résultat de réduire les enflures des membres
inférieurs.

Les racines en décoction sont considérées comme diurétiques, fébrifuges ;
on les administre aussi dans l'épilepsie.

(1) Les livres chinois mentionnent: Hán phòng kỷ pour Cocculus Tliuiibcrftliii,
M. C. et Cocculus diverti Colins, Miq. D'autre part d'après le Catalogue des
plantes du Jardin Botanique de Saigon 1919 — P. 14 l'espèce est signalée sous
le nom de Tiliacora Acuminita, Miers. - CH. C.

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