RENONCULACÉES
(Flore générale de l'Indochine. — Tome I. — P. I-II).
La Flore générale de l'Indochine n'a signalé aucune espèce d'Aconit dans
la Colonie et les racines utilisées par les pharmacopées chinoise et Annamite,
proviennent toutes de Chine. On sait que presque tous les Aconits, générale-
ment vénéneux, contiennent un alcaloïde : aconitine (i).
ACONITUM FISCHERI, Reich.
Nom chinois : Phu tu (11ft =f).
Plante cultivée en Chine par semis, en janvier ; récolte décembre suivant.
On recherche surtout la partie centrale de cette racine, napiforme,
brun-noiràtre, trapue, longue de 6 à 10 cm., large au sommet de 4 à 6 cm.,
ordinairement conservée en saumure dans les jarres ; elle arrive ainsi de Chine.
Les procédés de préparations de ces racines, sont de trois ordres : selon
qu'on les ordonne en mélange avec d'autres médicaments :
1° — Elles sent lavées à l'eau froide, puis découpées; les lamelles ainsi
obtenues sont alors mises à tremper également dans l'eau froide, dans
laquelle on a ajouté un peu de chaux. Après trempage d'une durée de six
heures, on renouvelle une seconde fois cette opération.
Ces lamelles sont ensuite placées dans un récipient rempli d'eau froide,
pendant sept jours. On procède ensuite à leur séchage, pour les utiliser
lorsqu'il est nécessaire.
2° — Les racines entières sont mises à macérer dans une marmite dans
laquelle on a fait cuire à l'eau, des haricots noirs. Cette macération faite
à froid est d'une durée de 5 jours ; après quoi les racines sont découpées et
mises à sécher, comme provisions.
3° — Après un trempage des racines dans le vinaigre, pendant une durée
de sept jours, ces mêmes racines sont découpées et conservées sèches.
Tous ces modes de préparations différents ne constituent, comme nous l'avons
dit, que des provisions qui entrent dans des compositions médicamenteuses
diverses, les racines de cet Aconit n'étant jamais ordonnées isolément.
Il est d'habitude de soumettre ces préparations premières à une préparation
secondaire qui consiste à mélanger à un kilog. de Phu-tù préparé :
(1) Des arrêtés des 23 mai 1921 et 6 mars 1926 réglementent le commerce des
Aconits dans les officines chinoises et annamites de la Colonie, ainsi que la vente
d'autres produits toxiques.
(Flore générale de l'Indochine. — Tome I. — P. I-II).
La Flore générale de l'Indochine n'a signalé aucune espèce d'Aconit dans
la Colonie et les racines utilisées par les pharmacopées chinoise et Annamite,
proviennent toutes de Chine. On sait que presque tous les Aconits, générale-
ment vénéneux, contiennent un alcaloïde : aconitine (i).
ACONITUM FISCHERI, Reich.
Nom chinois : Phu tu (11ft =f).
Plante cultivée en Chine par semis, en janvier ; récolte décembre suivant.
On recherche surtout la partie centrale de cette racine, napiforme,
brun-noiràtre, trapue, longue de 6 à 10 cm., large au sommet de 4 à 6 cm.,
ordinairement conservée en saumure dans les jarres ; elle arrive ainsi de Chine.
Les procédés de préparations de ces racines, sont de trois ordres : selon
qu'on les ordonne en mélange avec d'autres médicaments :
1° — Elles sent lavées à l'eau froide, puis découpées; les lamelles ainsi
obtenues sont alors mises à tremper également dans l'eau froide, dans
laquelle on a ajouté un peu de chaux. Après trempage d'une durée de six
heures, on renouvelle une seconde fois cette opération.
Ces lamelles sont ensuite placées dans un récipient rempli d'eau froide,
pendant sept jours. On procède ensuite à leur séchage, pour les utiliser
lorsqu'il est nécessaire.
2° — Les racines entières sont mises à macérer dans une marmite dans
laquelle on a fait cuire à l'eau, des haricots noirs. Cette macération faite
à froid est d'une durée de 5 jours ; après quoi les racines sont découpées et
mises à sécher, comme provisions.
3° — Après un trempage des racines dans le vinaigre, pendant une durée
de sept jours, ces mêmes racines sont découpées et conservées sèches.
Tous ces modes de préparations différents ne constituent, comme nous l'avons
dit, que des provisions qui entrent dans des compositions médicamenteuses
diverses, les racines de cet Aconit n'étant jamais ordonnées isolément.
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(1) Des arrêtés des 23 mai 1921 et 6 mars 1926 réglementent le commerce des
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