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LA SITUATION ÉCONOMIQUE DE LA CHINE
La Chine retrouve peu à peu l'activité à la vérité réduite et sporadique, qu'elle
avait au moment de l'ouverture des hostilités européennes.
Le trafic maritime avec l'Europe n'est que partiellement rétabli. Les paque-
bots anglais restent rares. La ligne française retrouve peu à peu une cadence
plus régulière. Les paquebots hollandais et japonais, les cargos Scandinaves ne
suivent pas des horaires beaucoup plus réguliers. La ligne rapide italienne est
actuellement la meilleure voie de communication maritime avec l'Europe.
Dans le Pacifique, les relations, sont à peu près normales tant avec le Canada
(ligne des Empresses) qu'avec les Etats-Unis (ligne des Présidents et ligne ja-
ponaise).
L'aviation marchande internationale a repris dans les conditions antérieures :
Impérial Airways de Londres à Hongkong, Air-France de Paris à Hongkong,
K. L. M. d'Europe à Batavia. Cette dernière ligne toutefois a reporté sa tête
de ligne européenne d'Amsterdam à Naples.
L'aviation marchande chinoise est de plus en plus active. L'Eurasia, Cie chi-
noise à intérêts allemands a obtenu de l'Angleterre le droit d'aborder à Hongkong,
à la condition que les appareils faisant ce trajet ne soient pas pilotés par des
Allemands.
La « China National Aviation ayant déjà obtenu la même autorisation, il y a
dorénavant 2 lignes qui relient directement Hongkong et Chungking, sans préju-
dice de la liaison Chungking-Kunming-Hanoi qui reste assurée par la C. N. A.
En outre, cette compagnie sino-américaine vient d'inaugurer une ligne hebdo-
madaire Chungking-Kunming-Lashio-Rangoon. Cette dernière ville étant un
point d'escale des 3 grandes compagnies française, anglaise et hollandaise vers
l'Europe. La liaison Chungking-Europe va se trouver désormais assurée dans un
délai extraordinairement court (5 à 6 jours).
Dans la partie de la Chine qu'ils occupent, les Japonais font aussi beaucoup
pour l'aviation marchande. Shanghai-Nankin-Pékin fonctionne depuis longtemps
avec une régularité parfaite. Shanghai-Canton va être prochainement mis en
service. A la différence des Chinois, les Japonais assurent leurs liaisons aériennes
sans le secours de pilotes étrangers. Cependant ils emploient le plus souvent sur
ces grandes lignes commerciales, des appareils Douglas.
La navigation côtière est normale.
Les arrivages de l'intérieur vers ces ports et notamment vers Shanghai restent
peu importants, mais leur régularité est suffisante pour alimenter une exportation
réduite. Le thé pour l'Afrique du Nord et les déchets de coton pour l'Europe ont
été assez activement traités.
Des arrivages de l'étranger se poursuivent. Il s'agit surtout de commandes
passées avant les hostilités. Certains importateurs font des profits importants grâce
à la hausse survenue entre temps.
Dans l'ensemble, néanmoins, le marché est calme. On n'enregistre aucune des
hausses sensationnelles escomptées.
La Chine retrouve peu à peu l'activité à la vérité réduite et sporadique, qu'elle
avait au moment de l'ouverture des hostilités européennes.
Le trafic maritime avec l'Europe n'est que partiellement rétabli. Les paque-
bots anglais restent rares. La ligne française retrouve peu à peu une cadence
plus régulière. Les paquebots hollandais et japonais, les cargos Scandinaves ne
suivent pas des horaires beaucoup plus réguliers. La ligne rapide italienne est
actuellement la meilleure voie de communication maritime avec l'Europe.
Dans le Pacifique, les relations, sont à peu près normales tant avec le Canada
(ligne des Empresses) qu'avec les Etats-Unis (ligne des Présidents et ligne ja-
ponaise).
L'aviation marchande internationale a repris dans les conditions antérieures :
Impérial Airways de Londres à Hongkong, Air-France de Paris à Hongkong,
K. L. M. d'Europe à Batavia. Cette dernière ligne toutefois a reporté sa tête
de ligne européenne d'Amsterdam à Naples.
L'aviation marchande chinoise est de plus en plus active. L'Eurasia, Cie chi-
noise à intérêts allemands a obtenu de l'Angleterre le droit d'aborder à Hongkong,
à la condition que les appareils faisant ce trajet ne soient pas pilotés par des
Allemands.
La « China National Aviation ayant déjà obtenu la même autorisation, il y a
dorénavant 2 lignes qui relient directement Hongkong et Chungking, sans préju-
dice de la liaison Chungking-Kunming-Hanoi qui reste assurée par la C. N. A.
En outre, cette compagnie sino-américaine vient d'inaugurer une ligne hebdo-
madaire Chungking-Kunming-Lashio-Rangoon. Cette dernière ville étant un
point d'escale des 3 grandes compagnies française, anglaise et hollandaise vers
l'Europe. La liaison Chungking-Europe va se trouver désormais assurée dans un
délai extraordinairement court (5 à 6 jours).
Dans la partie de la Chine qu'ils occupent, les Japonais font aussi beaucoup
pour l'aviation marchande. Shanghai-Nankin-Pékin fonctionne depuis longtemps
avec une régularité parfaite. Shanghai-Canton va être prochainement mis en
service. A la différence des Chinois, les Japonais assurent leurs liaisons aériennes
sans le secours de pilotes étrangers. Cependant ils emploient le plus souvent sur
ces grandes lignes commerciales, des appareils Douglas.
La navigation côtière est normale.
Les arrivages de l'intérieur vers ces ports et notamment vers Shanghai restent
peu importants, mais leur régularité est suffisante pour alimenter une exportation
réduite. Le thé pour l'Afrique du Nord et les déchets de coton pour l'Europe ont
été assez activement traités.
Des arrivages de l'étranger se poursuivent. Il s'agit surtout de commandes
passées avant les hostilités. Certains importateurs font des profits importants grâce
à la hausse survenue entre temps.
Dans l'ensemble, néanmoins, le marché est calme. On n'enregistre aucune des
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