Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1905-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1905 01 janvier 1905
Description : 1905/01/01 (A8,N37)-1905/01/31. 1905/01/01 (A8,N37)-1905/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534777f
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE DU N° 37. - Janvier 1905
Pages- .......... Page(s) .......... 34
- .......... Page(s) .......... 42
- .......... Page(s) .......... 48
- .......... Page(s) .......... 51
- Renseignements:
- 1° INDO-CHINE, FRANCE ET COLONIES FRANÇAISES
- .......... Page(s) .......... 77
- .......... Page(s) .......... 80
- .......... Page(s) .......... 80
- .......... Page(s) .......... 81
- .......... Page(s) .......... 82
- .......... Page(s) .......... 82
- .......... Page(s) .......... 82
- .......... Page(s) .......... 83
- .......... Page(s) .......... 83
- .......... Page(s) .......... 85
- .......... Page(s) .......... 85
- 2° ETRANGER
- .......... Page(s) .......... 88
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de novembre 1904.
- Isobares du mois de décembre 1904.
— 89 -
mu tipliées, mais toujours minimes. Si nous avons eu le tort de laisser se juxta-
poser, presque sans transition, deux systèmes monétaires dont une des unités
était, il y a deux ans seulement, le 1/4.800e, il y a un an, le 1/3.600e, et est
encore, à l'heure actuelle, le 1/2.400e de l'autre, il n'est jamais trop tard pour
u tiplier les coupures les plus faibles de la plus forte de ces unités, qui a ten-
nce a se répandre, et à devenir, comme il est à souhaiter qu'elle devienne, la
véritable monnaie de la Colonie. La plus faible coupure, actuellement en circu-
ion au Tonkin, du système de la piastre, le cent en bronze, vaut encore 24
fois plus que la sapèque, et il y en a fort peu. Il y a place pour, il est indispen-
plus que la sapèque, et il y en a fort peu. Il y a place pour, il est indispen-
e que l'on crée, une autre monnaie intermédiaire, qui diminue cet écart.
Commission n'a pas cru de son ressort d'indiquer dans quelle proportion,
JUsqu à concurrence de quelle valeur la nouvelle pièce aurait force libératoire.
ut-etre y aurait-il avantage à ne pas fixer de limites entre particuliers (bien
que la question soit discutable), ni entre l'Etat débiteur et les particuliers ;
IrlalS entre les particuliers et l'Etat créancier — pour ne pas s'exposer à détenir
des 'stocks trop abondants d'une monnaie incommode en grandes masses —
11 faudrait sans doute fixer un maximum très bas, î.0/o, et pour certains impôts
seulement, l'impôt foncier annamite par exemple. D'autre part, pour éviter
ccaparement, très à redouter, de la nouvelle pièce, peut-être serait-il bon
Imp.oser ce pourcentage.
Mals ceci fait partie des mesures d'application, dont il ne saurait être
encore question. Elles exigeront (est-il besoin de l'indiquer ?) la plus grande
Prudence, et le doigté le plus agile à l'heure voulue. La Commission se permet
Raniment de signaler à l'autorité supérieure la nécessité où l'on sera de prévoir,
us l'ordonnance royale ou dans l'arrêté d'application, des mesures et des
Pénalités très sévères contre l'accaparement des nouvelles pièces, sous peine
de Perdre pour le public tout le fruit du sacrifice que l'Etat va s'imposer. Sans
er jusqu'à la réglementation de la profession de changeur, rouage traditionnel
et IndisFensable de la vie économique annamite, sans espérer atteindre des
Accaparements bien faciles à dissimuler, ne serait-il pas possible d'installer, - dans
les marchés des centres administratifs, grâce aux stocks de nouvelles pièces
constitués par le paiement d'une partie de l'impôt dans cette monnaie, des
bureaux de change officiels, dont la présence suffirait à maintenir, dans une
certaine mesure tout au moins, le change légal de 500 ou 600 pièces nouvelles
- la piastre ? Il faudrait aussi, par tous les moyens dont l'Administration dispose,
Porter à la connaissance de la masse indigène la valeur officielle et légale de la
Nouvelle pièce..
-I Aux mesures d'application se rattache aussi la question très importante de
a quantité à émettre de nouvelles pièces. La Commission n'a pas cru pouvoir
formuler d'opinion ferme à cet égard. Il est impossible en effet de se rendre
COpte du stock de sapèques actuellement en circulation au Tonkin, sapèques
qI continueront, jusqu'à extinction naturelle, à servir de monnaie d'appoint.
Si l'on prend comme terme de comparaison le Japon, les chiffres officiels fournis
mu tipliées, mais toujours minimes. Si nous avons eu le tort de laisser se juxta-
poser, presque sans transition, deux systèmes monétaires dont une des unités
était, il y a deux ans seulement, le 1/4.800e, il y a un an, le 1/3.600e, et est
encore, à l'heure actuelle, le 1/2.400e de l'autre, il n'est jamais trop tard pour
u tiplier les coupures les plus faibles de la plus forte de ces unités, qui a ten-
nce a se répandre, et à devenir, comme il est à souhaiter qu'elle devienne, la
véritable monnaie de la Colonie. La plus faible coupure, actuellement en circu-
ion au Tonkin, du système de la piastre, le cent en bronze, vaut encore 24
fois plus que la sapèque, et il y en a fort peu. Il y a place pour, il est indispen-
plus que la sapèque, et il y en a fort peu. Il y a place pour, il est indispen-
e que l'on crée, une autre monnaie intermédiaire, qui diminue cet écart.
Commission n'a pas cru de son ressort d'indiquer dans quelle proportion,
JUsqu à concurrence de quelle valeur la nouvelle pièce aurait force libératoire.
ut-etre y aurait-il avantage à ne pas fixer de limites entre particuliers (bien
que la question soit discutable), ni entre l'Etat débiteur et les particuliers ;
IrlalS entre les particuliers et l'Etat créancier — pour ne pas s'exposer à détenir
des 'stocks trop abondants d'une monnaie incommode en grandes masses —
11 faudrait sans doute fixer un maximum très bas, î.0/o, et pour certains impôts
seulement, l'impôt foncier annamite par exemple. D'autre part, pour éviter
ccaparement, très à redouter, de la nouvelle pièce, peut-être serait-il bon
Imp.oser ce pourcentage.
Mals ceci fait partie des mesures d'application, dont il ne saurait être
encore question. Elles exigeront (est-il besoin de l'indiquer ?) la plus grande
Prudence, et le doigté le plus agile à l'heure voulue. La Commission se permet
Raniment de signaler à l'autorité supérieure la nécessité où l'on sera de prévoir,
us l'ordonnance royale ou dans l'arrêté d'application, des mesures et des
Pénalités très sévères contre l'accaparement des nouvelles pièces, sous peine
de Perdre pour le public tout le fruit du sacrifice que l'Etat va s'imposer. Sans
er jusqu'à la réglementation de la profession de changeur, rouage traditionnel
et IndisFensable de la vie économique annamite, sans espérer atteindre des
Accaparements bien faciles à dissimuler, ne serait-il pas possible d'installer, - dans
les marchés des centres administratifs, grâce aux stocks de nouvelles pièces
constitués par le paiement d'une partie de l'impôt dans cette monnaie, des
bureaux de change officiels, dont la présence suffirait à maintenir, dans une
certaine mesure tout au moins, le change légal de 500 ou 600 pièces nouvelles
- la piastre ? Il faudrait aussi, par tous les moyens dont l'Administration dispose,
Porter à la connaissance de la masse indigène la valeur officielle et légale de la
Nouvelle pièce..
-I Aux mesures d'application se rattache aussi la question très importante de
a quantité à émettre de nouvelles pièces. La Commission n'a pas cru pouvoir
formuler d'opinion ferme à cet égard. Il est impossible en effet de se rendre
COpte du stock de sapèques actuellement en circulation au Tonkin, sapèques
qI continueront, jusqu'à extinction naturelle, à servir de monnaie d'appoint.
Si l'on prend comme terme de comparaison le Japon, les chiffres officiels fournis
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