Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1905-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1905 01 janvier 1905
Description : 1905/01/01 (A8,N37)-1905/01/31. 1905/01/01 (A8,N37)-1905/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534777f
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE DU N° 37. - Janvier 1905
Pages- .......... Page(s) .......... 34
- .......... Page(s) .......... 42
- .......... Page(s) .......... 48
- .......... Page(s) .......... 51
- Renseignements:
- 1° INDO-CHINE, FRANCE ET COLONIES FRANÇAISES
- .......... Page(s) .......... 77
- .......... Page(s) .......... 80
- .......... Page(s) .......... 80
- .......... Page(s) .......... 81
- .......... Page(s) .......... 82
- .......... Page(s) .......... 82
- .......... Page(s) .......... 82
- .......... Page(s) .......... 83
- .......... Page(s) .......... 83
- .......... Page(s) .......... 85
- .......... Page(s) .......... 85
- 2° ETRANGER
- .......... Page(s) .......... 88
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de novembre 1904.
- Isobares du mois de décembre 1904.
- 6 -
L'Inde méridionale est beaucoup moins bien partagée. Les rivières ne reçoivent I|
que l'eau de la mousson; plus de neiges, plus de glaciers. pour les alimenter au à
printemps. En outre, en raison même de la forme en pointe que présente le conti- j
nent indien, la longueur des rivières diminue à mesure qu'on descend vers le Sud.
Il en résulte que dans les provinces centrales on est dans l'obligation d'em-
magasiner pendant la saison humide les eaux qui doivent être répandues sur la
terre pendant la période de sécheresse.
Au contraire, dans toute la vallée du Gange et dans toutes les vallées tributaires
comme celle de la Jumna, on se contente d'établir sur les grandes rivières des
barrages de distribution pour relever le niveau des eaux et assurer, dans la
mesure du possible, l'alimentation régulière des canaux d'irrigation.
A. - RÉSERVOIRS
DESCRIPTION GÉNÉRALE DES RÉSERVOIRS DE LA PRÉSIDENCE DE MADRAS. PRINCIPALES
RÈGLES SUIVIES DANS LEUR CONSTRUCTION
C'est surtout dans la Présidence de Madras et dans celle de Bombay que ce
système des réservoirs est le plus répandu.
Ces réservoirs sont généralement construits dans un but agricole ; mais ils ser-
vent aussi parfois pour l'alimentation des villes et villages. Tantôt les réservoirs
sont destinés à l'irrigation exclusive des terrains situés dans leur voisinage
immédiat ; tantôt aussi ils alimentent des canaux d'une longueur plus ou moins
considérable, destinés à porter l'eau sur des points éloignés et servant en même
temps à la navigation.
L'usage des réservoirs dans la vaste région que représente aujourd'hui la
Présidence de Madras est en pratique de temps immémorial. Nous avons lu dans
plusieurs documents d'ordre officiel — et nos entretiens avec les ingénieurs anglais
nous ont confirmé ces renseignements — qu'il existe dans la seule Présidence
de Madras près de 60.000 réservoirs, dont les digues réunies bout à bout
auraient un développement total de 50.000 kilomètres (10.000 kilomètres de
plus qu'un méridien terrestre). Et ces 60.000 réservoirs possèdent, assure-t-on,
300.000 ouvrages en maçonnerie, à raison de 6 en moyenne par réservoir.
Ces chiffres surprennent qui n'a pas parcouru le pays ; mais ils ne paraissent
plus exagérés pour qui se rappelle avoir fait sous ce ciel torride d'interminables
détours pour éviter ces réservoirs et ces mares qui rendent impossible la plupart
du temps un trajet rectiligne entre deux points tant soit peu distants.
Les réservoirs ne servent pas seulement à retenir les eaux pendant la saison
humide pour les dépenser plus tard au cours de la saison sèche, quand le débit
des coars d'eau devient insuffisant. Ils sont nécessaires aussi pendant la saison
humide : les pluies durent en effet peu longtemps ; elles sont souvent torrentielles
et peuvent en vingt-quatre heures donner jusqu'à 0 m 3o de hauteur d'eau;
mais sur bien des points elles s'écoulent avec une extrême rapidité: pour
L'Inde méridionale est beaucoup moins bien partagée. Les rivières ne reçoivent I|
que l'eau de la mousson; plus de neiges, plus de glaciers. pour les alimenter au à
printemps. En outre, en raison même de la forme en pointe que présente le conti- j
nent indien, la longueur des rivières diminue à mesure qu'on descend vers le Sud.
Il en résulte que dans les provinces centrales on est dans l'obligation d'em-
magasiner pendant la saison humide les eaux qui doivent être répandues sur la
terre pendant la période de sécheresse.
Au contraire, dans toute la vallée du Gange et dans toutes les vallées tributaires
comme celle de la Jumna, on se contente d'établir sur les grandes rivières des
barrages de distribution pour relever le niveau des eaux et assurer, dans la
mesure du possible, l'alimentation régulière des canaux d'irrigation.
A. - RÉSERVOIRS
DESCRIPTION GÉNÉRALE DES RÉSERVOIRS DE LA PRÉSIDENCE DE MADRAS. PRINCIPALES
RÈGLES SUIVIES DANS LEUR CONSTRUCTION
C'est surtout dans la Présidence de Madras et dans celle de Bombay que ce
système des réservoirs est le plus répandu.
Ces réservoirs sont généralement construits dans un but agricole ; mais ils ser-
vent aussi parfois pour l'alimentation des villes et villages. Tantôt les réservoirs
sont destinés à l'irrigation exclusive des terrains situés dans leur voisinage
immédiat ; tantôt aussi ils alimentent des canaux d'une longueur plus ou moins
considérable, destinés à porter l'eau sur des points éloignés et servant en même
temps à la navigation.
L'usage des réservoirs dans la vaste région que représente aujourd'hui la
Présidence de Madras est en pratique de temps immémorial. Nous avons lu dans
plusieurs documents d'ordre officiel — et nos entretiens avec les ingénieurs anglais
nous ont confirmé ces renseignements — qu'il existe dans la seule Présidence
de Madras près de 60.000 réservoirs, dont les digues réunies bout à bout
auraient un développement total de 50.000 kilomètres (10.000 kilomètres de
plus qu'un méridien terrestre). Et ces 60.000 réservoirs possèdent, assure-t-on,
300.000 ouvrages en maçonnerie, à raison de 6 en moyenne par réservoir.
Ces chiffres surprennent qui n'a pas parcouru le pays ; mais ils ne paraissent
plus exagérés pour qui se rappelle avoir fait sous ce ciel torride d'interminables
détours pour éviter ces réservoirs et ces mares qui rendent impossible la plupart
du temps un trajet rectiligne entre deux points tant soit peu distants.
Les réservoirs ne servent pas seulement à retenir les eaux pendant la saison
humide pour les dépenser plus tard au cours de la saison sèche, quand le débit
des coars d'eau devient insuffisant. Ils sont nécessaires aussi pendant la saison
humide : les pluies durent en effet peu longtemps ; elles sont souvent torrentielles
et peuvent en vingt-quatre heures donner jusqu'à 0 m 3o de hauteur d'eau;
mais sur bien des points elles s'écoulent avec une extrême rapidité: pour
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