Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1913-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 septembre 1913 01 septembre 1913
Description : 1913/09/01 (A16,N104)-1913/10/31. 1913/09/01 (A16,N104)-1913/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534773s
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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Pages- .......... Page(s) .......... 853
- Renseignements:
— 870 —
Il y a une exportation japonaise correspondante, qui se monte à 2 millions de
yen environ. Elle consiste principalement en fourrures (1.200.000 yen) (1).
Elle comprend, en outre, des cuirs ordinaires à destination de la Chine, et des
cuirs spéciaux à destination de l'Europe. Ces derniers sont les articles bien
connus de Himeiji, qui servent surtout à la fabrication des bretelles, des ceintu-
res pour dames ; etc. Enfin, elle a comme autre élément marquant 320.000
yen d'articles entièrement manufacturés : souliers, valises et sacs, à destination
des marchés asiatiques principalement. La révolution chinoises a naturelle-
ment profité à la cordonnerie japonaise. Succès momentané sans doute ; car en
Chine, la cordonnerie indigène, quand elle n'est pas débordée par des événe-
ments brusques comme celui que je viens de mentionner, semble devoir couvrir
une partie de plus en plus grande de la demande en articles communs.
Je dégage quelques-unes des données contenues dans ce chapitre, au point
de vue du commerce extérieur du Japon.
Sans doute, en ce qui concerne le coton, l'exportation de ce pays en filés
et en tissus est-elle encore, malgré ses grands progrès, très inférieure à son
importation en matière première et en tissus.
Sans doute, en ce qui concerne la laine, ses importations ne sont encore
compensées par aucune exportation appréciable.
Sans doute, en ce qui concerne les produits tinctoriaux, la même observa-
tion est-elle applicable.
Sans doute, en ce qui concerne les peaux, cuirs et articles en cuir, son
exportation n'atteint-elle pas encore la moitié de son importation.
Mais le Japon a une industrie qui, à elle seule, redresse presque entière-
ment la balance en sa faveur. C'est l'industrie de la soie. Son exportation en
soies, déchets de soie et soieries est pour lui tout bénéfice, puisqu'il est pro-
ducteur de toute la matière première employée. Et l'on a vu de quelle im-
portance est cette exportation et avec quelle rapidité elle s'accroît.
Si on accole à cette industrie primordiale quelques-unes des industries se-
condaires que nous avons passées en revue et qui sont tout adonnées à l'expor-
tation (bonneterie de coton, chapeaux et casquettes, tresses de paille et de
chanvre, parapluies, boutons de nacre, etc.), la balance se relève tout à fait et
penche même très sensiblement au profit du Japon.
D'ailleurs, il faut remarquer que la masse des importations relatives à ce
chapitre est constituée par des matières premières et des produits semi-ouvrés.
Le coton y entre pour près des trois quarts. Importation du coton et exporta-
tion de soies et de déchets de soie se compensent à peu près. Le prix des
cotonnades et des soieries que le Japon vend à l'étranger rentre ainsi dans sa
caisse.
(1) La valeur des fourrures importées (imitations surtout) ne s'élève qu'à 80.000 yen environ.
Il y a une exportation japonaise correspondante, qui se monte à 2 millions de
yen environ. Elle consiste principalement en fourrures (1.200.000 yen) (1).
Elle comprend, en outre, des cuirs ordinaires à destination de la Chine, et des
cuirs spéciaux à destination de l'Europe. Ces derniers sont les articles bien
connus de Himeiji, qui servent surtout à la fabrication des bretelles, des ceintu-
res pour dames ; etc. Enfin, elle a comme autre élément marquant 320.000
yen d'articles entièrement manufacturés : souliers, valises et sacs, à destination
des marchés asiatiques principalement. La révolution chinoises a naturelle-
ment profité à la cordonnerie japonaise. Succès momentané sans doute ; car en
Chine, la cordonnerie indigène, quand elle n'est pas débordée par des événe-
ments brusques comme celui que je viens de mentionner, semble devoir couvrir
une partie de plus en plus grande de la demande en articles communs.
Je dégage quelques-unes des données contenues dans ce chapitre, au point
de vue du commerce extérieur du Japon.
Sans doute, en ce qui concerne le coton, l'exportation de ce pays en filés
et en tissus est-elle encore, malgré ses grands progrès, très inférieure à son
importation en matière première et en tissus.
Sans doute, en ce qui concerne la laine, ses importations ne sont encore
compensées par aucune exportation appréciable.
Sans doute, en ce qui concerne les produits tinctoriaux, la même observa-
tion est-elle applicable.
Sans doute, en ce qui concerne les peaux, cuirs et articles en cuir, son
exportation n'atteint-elle pas encore la moitié de son importation.
Mais le Japon a une industrie qui, à elle seule, redresse presque entière-
ment la balance en sa faveur. C'est l'industrie de la soie. Son exportation en
soies, déchets de soie et soieries est pour lui tout bénéfice, puisqu'il est pro-
ducteur de toute la matière première employée. Et l'on a vu de quelle im-
portance est cette exportation et avec quelle rapidité elle s'accroît.
Si on accole à cette industrie primordiale quelques-unes des industries se-
condaires que nous avons passées en revue et qui sont tout adonnées à l'expor-
tation (bonneterie de coton, chapeaux et casquettes, tresses de paille et de
chanvre, parapluies, boutons de nacre, etc.), la balance se relève tout à fait et
penche même très sensiblement au profit du Japon.
D'ailleurs, il faut remarquer que la masse des importations relatives à ce
chapitre est constituée par des matières premières et des produits semi-ouvrés.
Le coton y entre pour près des trois quarts. Importation du coton et exporta-
tion de soies et de déchets de soie se compensent à peu près. Le prix des
cotonnades et des soieries que le Japon vend à l'étranger rentre ainsi dans sa
caisse.
(1) La valeur des fourrures importées (imitations surtout) ne s'élève qu'à 80.000 yen environ.
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