Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1913-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 septembre 1913 01 septembre 1913
Description : 1913/09/01 (A16,N104)-1913/10/31. 1913/09/01 (A16,N104)-1913/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534773s
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 853
- Renseignements:
- 864 -
Chapeaux et casquettes. — Le « chapitre des chapeaux » pourrait prendre
une grande place dans un rapport sur le Japon. Voici au moins quelques indi-
cations utiles, qui sont de nature à intéresser surtout notre industrie de Nancy.
La chapellerie japonaise est très en progrès. Elle vient de recevoir un nouvel
encouragement dans le tarif douanier appliqué depuis juillet 1911. Elle est
arrivée à aborder les principaux genres : le chapeau de feutre (chapeaux « mous »
et (c melons ») le chapeau de paille (« panamas » et « canotiers »), et les cas-
quettes ou bonnets en étoffe. Il y a cependant place encore pour une importa-
- tion assez importante, en ce qui concerne toutefois les deux premières de ces
catégories, et pour les articles de qualité supérieure. En 1911, il est entré au
, Japon des chapeaux de feutre (surtout des chapeaux « mous » d'origine anglaise
et italienne) pour une somme de 322.000 yen) — et des chapeaux d'autres
sortes (surtout des chapeaux de paille « canotiers » de provenance anglaise)
pour une somme de 1.850.000 yen (1). Dans cette seconde catégorie, où la
France figure seulement pour 10.000 yen, entre accessoirement la petite
quantité des chapeaux de femmes de mode européenne, qui sont introduits ici
pour l'usage presque exclusif des résidentes étrangères.
Je n'ai pas trouvé traces, ou tout au moins je n'ai trouvé que des traces à peu
près insignifiantes, des ventes indirectes que les fabricants nancéens de chapeaux
« panamas » croient faire dans ce pays. A mon récent passage à Nancy, on
m'avait parlé cependant d'un trafic (via Londres) d'une grande importance,
puisqu'il dépassait, disait-on, un million de francs. Il doit y avoir là un malen-
tendu (2). Ce trafic, en tout cas, s'il a existé, ne pouvait être de longue durée,
en présence de l'extension, prise par la fabrication indigène des chapeaux
« panamas », dont je parle un peu plus loin.
C'est par son exportation, encore plus que par la barrière qu'elle oppose aux
articles étrangers sur le marché national, que la chapellerie japonaise révèle
son développement. Le Japon d'ailleurs, ne se contente pas d'exporter des
articles entièrement manufacturés (chapeaux et casquettes finis) ou semi-ouvrés
(cloches de chapeau de paille tressée). Il exporte en grande quantité les articles
qui peuvent être considérés comme la matière première de la chapellerie de
paille cousue, c'est-à-dire les tresses soit de paille, soit de copeaux, de bois,
de chanvre. J'ai indiqué plus haut, l'importance qu'a prise récemment le com-
merce des. tresses de chanvre. Il se rapproche maintenant comme valeur de
celui des tresses de paille et de copeaux, qui est plus ancien, et qui s'est élevé
en 1911 à une somme de 6.395.000 yen. Ce commerce des tresses est une
spécialité de l'exportation japonaise. Il intéresse surtout l'Angleterre, les Etats-
Unis, l'Allemagne et la France.
(1) Voir le Moniteur Officiel du Commerce, nos du 9 novembre 1911 et du 16 janvier 1913.
(2) Voir sur cette question « Une campagne d'Attaché Commercial D. Rivière et Cie, 31,
Rue Jacob, Paris, 1912, p. p. 165 et suivantes.
Chapeaux et casquettes. — Le « chapitre des chapeaux » pourrait prendre
une grande place dans un rapport sur le Japon. Voici au moins quelques indi-
cations utiles, qui sont de nature à intéresser surtout notre industrie de Nancy.
La chapellerie japonaise est très en progrès. Elle vient de recevoir un nouvel
encouragement dans le tarif douanier appliqué depuis juillet 1911. Elle est
arrivée à aborder les principaux genres : le chapeau de feutre (chapeaux « mous »
et (c melons ») le chapeau de paille (« panamas » et « canotiers »), et les cas-
quettes ou bonnets en étoffe. Il y a cependant place encore pour une importa-
- tion assez importante, en ce qui concerne toutefois les deux premières de ces
catégories, et pour les articles de qualité supérieure. En 1911, il est entré au
, Japon des chapeaux de feutre (surtout des chapeaux « mous » d'origine anglaise
et italienne) pour une somme de 322.000 yen) — et des chapeaux d'autres
sortes (surtout des chapeaux de paille « canotiers » de provenance anglaise)
pour une somme de 1.850.000 yen (1). Dans cette seconde catégorie, où la
France figure seulement pour 10.000 yen, entre accessoirement la petite
quantité des chapeaux de femmes de mode européenne, qui sont introduits ici
pour l'usage presque exclusif des résidentes étrangères.
Je n'ai pas trouvé traces, ou tout au moins je n'ai trouvé que des traces à peu
près insignifiantes, des ventes indirectes que les fabricants nancéens de chapeaux
« panamas » croient faire dans ce pays. A mon récent passage à Nancy, on
m'avait parlé cependant d'un trafic (via Londres) d'une grande importance,
puisqu'il dépassait, disait-on, un million de francs. Il doit y avoir là un malen-
tendu (2). Ce trafic, en tout cas, s'il a existé, ne pouvait être de longue durée,
en présence de l'extension, prise par la fabrication indigène des chapeaux
« panamas », dont je parle un peu plus loin.
C'est par son exportation, encore plus que par la barrière qu'elle oppose aux
articles étrangers sur le marché national, que la chapellerie japonaise révèle
son développement. Le Japon d'ailleurs, ne se contente pas d'exporter des
articles entièrement manufacturés (chapeaux et casquettes finis) ou semi-ouvrés
(cloches de chapeau de paille tressée). Il exporte en grande quantité les articles
qui peuvent être considérés comme la matière première de la chapellerie de
paille cousue, c'est-à-dire les tresses soit de paille, soit de copeaux, de bois,
de chanvre. J'ai indiqué plus haut, l'importance qu'a prise récemment le com-
merce des. tresses de chanvre. Il se rapproche maintenant comme valeur de
celui des tresses de paille et de copeaux, qui est plus ancien, et qui s'est élevé
en 1911 à une somme de 6.395.000 yen. Ce commerce des tresses est une
spécialité de l'exportation japonaise. Il intéresse surtout l'Angleterre, les Etats-
Unis, l'Allemagne et la France.
(1) Voir le Moniteur Officiel du Commerce, nos du 9 novembre 1911 et du 16 janvier 1913.
(2) Voir sur cette question « Une campagne d'Attaché Commercial D. Rivière et Cie, 31,
Rue Jacob, Paris, 1912, p. p. 165 et suivantes.
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