Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1913-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 septembre 1913 01 septembre 1913
Description : 1913/09/01 (A16,N104)-1913/10/31. 1913/09/01 (A16,N104)-1913/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534773s
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 853
- Renseignements:
- 933 -
Les feuilles des deux espèces sont assez semblables ; l'aspect de la corolle, avec ses extré-
mités falciformes peu développées, est à peu près le même de part et d'autre ; les dimensions
des organes sont peu différentes, quoique les fleurs du Diu-do soient un peu plus grosses.
Au point de vue anatomique, nous trouvons chez ces deux Parabarium un arc libéro-
ligneux ouvert dans le pétiole, ce qui est d'ailleurs une caractéristique du genre, un hypo-
derme et deux rangées de cellules palissadiques à la face supérieure du limbe.
Le P. Diu-do se distingue du P. Spireanum par ses pétioles plus courts, ses feuilles
présentant un nombre moindre de nervures secondaires, par la forme des sépales, qui élargis,
mucronés et glabres chez le premier, sont ovales, aigus et couverts d'une abondante pilosité
chez le second. D'ailleurs, le caractère de glabrescence est très accusé chez notre espèce et
permet de la distinguer facilement du P. Spireanum où les tiges jeunes, les rameaux de
l'inflorescence, les pédicelles floraux sont nettement velus.
2° Diu-rang. — Cette forme est très voisine de la précédente ; elle n'en diffère guère que
par ses feuilles un peu plus grandes, à pétiole proportionnellement un peu plus long, à limbe
ovale, arrondi à la base, terminé en pointe aiguë à l'extrémité et portant 5 à 6 paires de
nervures secondaires, au lieu de 3.
Les sépales sont moins larges, moins nettement mucronés, les inflorescences plus grandes
et portant un plus grand nombre de fleurs. Tous ces caractères sont d'ailleurs bien ténus et
ne peuvent définir qu'une variété que nous baptiserons longifolia.
,3,) Produit. — Par incision, ces lianes laissent écouler un lait assez abondant. Le latex du
Diu-do est légèrement rosé ou plutôt lilas ; celui du Diu-rang est blanc. Ils fournissent
tous deux un caoutchouc de bonne qualité, quoique celui du Diu-do soit considéré comme
un peu supérieur par les indigènes.
La quantité de latex recueilli a été à peu près d'un demi-litre pour chaque forme. On a
retiré 185 grammes de caoutchouc pour le Diu-do, 117 grammes pour le Diu-rang (1).
La coagulation a été obtenue par addition dans le latex d'une solution étendue d'acide
acétique et ébullition subséquente au bain-marie.
Dans le transport du lieu de récolte au laboratoire, le latex ayant été en quelque sorte
baratté dans les bouteilles qui le contenaient et la chaleur de l'atmosphère aidant, une
coagulation partielle s'était effectuée. Un certain nombre de globules de matière élastique
s'étaient agglomérés entraînant avec eux les impuretés recueillies inévitablement en même
temps que le latex tels que fragments d'écorce, de mousse, algues.
Les caillots ainsi constitués ont été recueillis à part et ont fourni des boules de caoutchouc
de qualité inférieure qui ont tourné au gras pendant leur transport en France, tandis que les
plaques préparées au laboratoire avec la partie pure du latex se sont conservées parfaitement
saines.
4° Composition et propriétés du caoutchouc.— Ces différents échantillons ont été
étudiés dans les laboratoires de la maison Bergougnan, à Clermont-Ferrand, par M. l'ingé-
nieur Fric.
Voici les principaux résultats de ses observations :
Résines Cendres
Diu do S Boule poisseuse. , 7,5 o 2,2 o/0
lU- 0 Feuille coagulée au laboratoire. 7 o,3y
( Boule poisseuse. 7,3 i,5
'lU-ranO'
Iiiu-rang ( Feuille coagulee au laboratoire. 7,1 0,77a
t) La quantité de latex recueillie était un peu plus faible pour le Diu-rang ; quoique les
chiffres ne soient pas absolument comparables, le Diu-rang donnerait cependant un rendement
un peu plus faible.
Les feuilles des deux espèces sont assez semblables ; l'aspect de la corolle, avec ses extré-
mités falciformes peu développées, est à peu près le même de part et d'autre ; les dimensions
des organes sont peu différentes, quoique les fleurs du Diu-do soient un peu plus grosses.
Au point de vue anatomique, nous trouvons chez ces deux Parabarium un arc libéro-
ligneux ouvert dans le pétiole, ce qui est d'ailleurs une caractéristique du genre, un hypo-
derme et deux rangées de cellules palissadiques à la face supérieure du limbe.
Le P. Diu-do se distingue du P. Spireanum par ses pétioles plus courts, ses feuilles
présentant un nombre moindre de nervures secondaires, par la forme des sépales, qui élargis,
mucronés et glabres chez le premier, sont ovales, aigus et couverts d'une abondante pilosité
chez le second. D'ailleurs, le caractère de glabrescence est très accusé chez notre espèce et
permet de la distinguer facilement du P. Spireanum où les tiges jeunes, les rameaux de
l'inflorescence, les pédicelles floraux sont nettement velus.
2° Diu-rang. — Cette forme est très voisine de la précédente ; elle n'en diffère guère que
par ses feuilles un peu plus grandes, à pétiole proportionnellement un peu plus long, à limbe
ovale, arrondi à la base, terminé en pointe aiguë à l'extrémité et portant 5 à 6 paires de
nervures secondaires, au lieu de 3.
Les sépales sont moins larges, moins nettement mucronés, les inflorescences plus grandes
et portant un plus grand nombre de fleurs. Tous ces caractères sont d'ailleurs bien ténus et
ne peuvent définir qu'une variété que nous baptiserons longifolia.
,3,) Produit. — Par incision, ces lianes laissent écouler un lait assez abondant. Le latex du
Diu-do est légèrement rosé ou plutôt lilas ; celui du Diu-rang est blanc. Ils fournissent
tous deux un caoutchouc de bonne qualité, quoique celui du Diu-do soit considéré comme
un peu supérieur par les indigènes.
La quantité de latex recueilli a été à peu près d'un demi-litre pour chaque forme. On a
retiré 185 grammes de caoutchouc pour le Diu-do, 117 grammes pour le Diu-rang (1).
La coagulation a été obtenue par addition dans le latex d'une solution étendue d'acide
acétique et ébullition subséquente au bain-marie.
Dans le transport du lieu de récolte au laboratoire, le latex ayant été en quelque sorte
baratté dans les bouteilles qui le contenaient et la chaleur de l'atmosphère aidant, une
coagulation partielle s'était effectuée. Un certain nombre de globules de matière élastique
s'étaient agglomérés entraînant avec eux les impuretés recueillies inévitablement en même
temps que le latex tels que fragments d'écorce, de mousse, algues.
Les caillots ainsi constitués ont été recueillis à part et ont fourni des boules de caoutchouc
de qualité inférieure qui ont tourné au gras pendant leur transport en France, tandis que les
plaques préparées au laboratoire avec la partie pure du latex se sont conservées parfaitement
saines.
4° Composition et propriétés du caoutchouc.— Ces différents échantillons ont été
étudiés dans les laboratoires de la maison Bergougnan, à Clermont-Ferrand, par M. l'ingé-
nieur Fric.
Voici les principaux résultats de ses observations :
Résines Cendres
Diu do S Boule poisseuse. , 7,5 o 2,2 o/0
lU- 0 Feuille coagulée au laboratoire. 7 o,3y
( Boule poisseuse. 7,3 i,5
'lU-ranO'
Iiiu-rang ( Feuille coagulee au laboratoire. 7,1 0,77a
t) La quantité de latex recueillie était un peu plus faible pour le Diu-rang ; quoique les
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un peu plus faible.
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