Les articles qui rentrent sous cette rubrique constituent la principale de nos importations avec cette restriction que plus des 4/5 de leur chiffre total sont pris par la bijouterie montée qui comprend surtout des diamants (305.138 dollars). Les perles et autres pierres précieuses ne représentent que 20.147 dollars. Ainsi que nous l'avons fait remarquer plus haut, les diamants sont taillés à Amsterdam ou à Anvers et' acheminés sur Manille après avoir simple- ment transité à Paris. Ils ne sont donc pas en réalité, d'origine française et leur montant devrait, en bonne règle, être défalqué du chiffre de notre impor- tation qui serait ainsi réduit de plus de 300.000 dollars.
Les articles de Paris prennent la différence soit (59.169 dollars) en augmen- tation de plus de 9.000 dollars sur l'exercice précédent. Voici d'ailleurs comment se sont décomposées nos ventes en 1912 :
1911 1912
Bijouterie non montée, Diamants. $200.138 $ 305. 138 Perles et autres pierres précieuses.. 6.901 20.147 Appareils et instruments non spécifiés. 7.179 16.292 Boutons. , , 3.332 6.343 Jouets. , , 2.963 4.550 Cadres. 2.325 1.493 Fleurs et fruits artificiels. 2.189 1.974 Ombrellerie 1.808 i.8i4 Divers - 10.237 7.526 $36:270 $384.454
14°) — Articles divers Importation française $ 139.606 Nos articles divers se sont élevés à $ 139.606 contre $ 112.929 en 1911, soit une augmentation de $ 26.677 en un an. Le chiffre de 139.606 dollars com- prend le total des matières premières et des produits alimentaires autres que les vins et spiritueux, ainsi que les objets fabriqués qui ne figurent pas aux caté- gories étudiées plus haut. - Matières premières. - Comprennent surtout des fibres végétales, 5.667 dollars contre 5.222 en 1911.
Produits alimentaires. — Autres que vins et spiritueux, $ 32.689 contre $ 26.550 en 1911. La plus grande plus-value a porté surtout sur les poissons ($ 10.969 contre $ 7.072), sur les conserves de légumes ($10.198 contre $7.568). Par contre, nous éprouvons un recul sur les conserves de viande ($ 3.651 contre $ 4.707). Malgré l'augmentation notable de nos importations,
nous ne saurions prétendre à prendre la place des Etats-Unis qui ont sur nous l'avantage de la franchise douanière, ni celle de l'Espagne qui l'emporte par son bon marché.
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