Comme on le voit par ce tableau, trois pays, le Royaume-Uni, la Chine et l'Espagne voient cette année leurs importations diminuer dans des proportions plus ou moins notables. Tous les autres, et plus particulièrement l'Indochine, accusent au contraire un excédent commercial.
IMPORTATIONS FRANÇAISES L'augmentation de nos ventes a été de 63.080 dollars ($1.276.638 en 1912 contre $ 1.213.558 en 1911). Le gain ainsi réalisé d'une année à l'autre est insignifiant, on peut même dire qu'il est illusoire si l'on considère qu'il est en majeure partie constitué par la plus-value des articles non dénommés dont les 6/7 des chiffres comprennent des diamants ou autres pierres précieuses taillés à Amsterdam ou Anvers et, par suite, d'origine étrangère. Il est juste, par contre, de faire remarquer que bon nombre de marchandises françaises sont acheminées aux Iles Philippines via Hambourg et Anvers et données par les statistiques douanières locales comme belges ou allemandes d'après la facture consulaire qui les accompagne. Si l'on tient compte de cette remarque, on est en droit d'affirmer que l'excédent de 63.080 dollars déjà cité, loin de représenter un chiffre inexact est encore au-dessous de la vérité.
Comme toujours, ce sont principalement les objets de luxe et certains articles spéciaux où notre industrie ne saurait craindre la concurrence qui tiennent la tête de notre importation et qui enregistrent une plus-value malgré l'élévation des droits du tarif en vigueur. L'observation s'applique notamment à la
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