Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1913-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 septembre 1913 01 septembre 1913
Description : 1913/09/01 (A16,N104)-1913/10/31. 1913/09/01 (A16,N104)-1913/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534773s
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 853
- Renseignements:
- 9° -
à des indigènes ignorant tout de la mécanique, auxquels on donne seulement
des instructions précises pour la mise en marche, le graissage, etc. (1). Grâce à
l'emploi du « liquid fuel » (résidu après distillation des huiles brutes de pétrole)
la dépense en combustible n'est que de 4 centimes par cheval-heure; pour des
moteurs à vapeur d'aussi faible puissance, la dépense en charbon, en supposant
le prix de la tonne à 3o francs, serait d'au moins 6 ou 7 centimes.
L'emploi de moteurs à combustion interne fonctionnant au « liquid fuel » est
d'ailleurs actuellement impossible à envisager en Cochinchiue, où de petites
stations de pompage pourraient être utilement installées. Le prix de revient du
« liquid fuel » à Saigon, par suite des frêts, droits de douanes, frais de rem-
plissage et d'embarquement de futs à Singapore, etc., serait (2) environ le
quadruple du prix à Madras.
Il ne faut d'ailleurs pas en conclure que le pompage mécanique ne saurait
être envisagé dans notre Colonie. En effet, si le combustible est plus cher, les
hauteurs d'élévation sont infiniment moindres que dans l'Inde. Alors que dans
ce dernier pays l'eau est élevée en général dans les petites stations de 4 à 7 fi
et parfois à 12 et 15 m, la hauteur moyenne d'élévation en Cochinchine pendant
la saison humide ne dépasserait pas 1 m 50 à 2 m.
L'exemple de l'Inde ne peut donc que nous encourager à entrer dans la voie
du pompage mécanique par petites stations que j'ai proposé l'année dernière
d'expérimenter en Cochinchine, et qui est d'ailleurs en usage en plusieurs points
de l'Annam, grâce aux efforts de quelques industriels.
La considération suivante le confirmé :
Pour une station à vapeur à établir dans la province de My-Tho, j'ai évalué les
dépenses d'exploitation annuelles (y compris l'intérêt et l'amortissement) à 14
francs par hectare irrigué (3) (pour une seule récolte de riz). Dans la province de
Madras, pour deux récoltes par an, cette dépense varie en moyenne de 100 à
189 francs. Il est vrai que les stations de Madras n'irriguent en général que de
très petites surfaces de 7 à 30 hectares, tandis que l'usine proposée à My-Tho
pourrait irriguer au moins 800 hectares. Il ne convient pas de faire d'aussi petites
usines en Cochinchine : les frais généraux, si réduits soient-ils, pèsent, trop lour-
dement et le fontionnement n'est jamais très économique pour des stations de
quelques chevaux. Il faudrait donc inciter les Annamites à se grouper pour
l'établissement des stations d'une puissance sensiblement égale à celle proposée
pour My-Tho, c'est-à-dire pouvant irriguer environ un millier d'hectares.
Il me semble que la difficulté de ce groupement est la seule qui puisse se
présenter pour l'établissement de ces stations en Cochinchine. L'argent est ici
(1) Ceci ne s'applique pas aux moteurs Uiesel dont le fonctionnement exige un personnel
expérimenté.
(2) Je dis « serait » car on n'en importe pas encore en Indochine à cause de son prix prohibitif.
(Ce serait une raison POUI"' revoir, sur ce point, notre tarif d'importation H. B.).
(3) Ce chiffre ne comprend pas l'établissement et l'entretien des canaux.
à des indigènes ignorant tout de la mécanique, auxquels on donne seulement
des instructions précises pour la mise en marche, le graissage, etc. (1). Grâce à
l'emploi du « liquid fuel » (résidu après distillation des huiles brutes de pétrole)
la dépense en combustible n'est que de 4 centimes par cheval-heure; pour des
moteurs à vapeur d'aussi faible puissance, la dépense en charbon, en supposant
le prix de la tonne à 3o francs, serait d'au moins 6 ou 7 centimes.
L'emploi de moteurs à combustion interne fonctionnant au « liquid fuel » est
d'ailleurs actuellement impossible à envisager en Cochinchiue, où de petites
stations de pompage pourraient être utilement installées. Le prix de revient du
« liquid fuel » à Saigon, par suite des frêts, droits de douanes, frais de rem-
plissage et d'embarquement de futs à Singapore, etc., serait (2) environ le
quadruple du prix à Madras.
Il ne faut d'ailleurs pas en conclure que le pompage mécanique ne saurait
être envisagé dans notre Colonie. En effet, si le combustible est plus cher, les
hauteurs d'élévation sont infiniment moindres que dans l'Inde. Alors que dans
ce dernier pays l'eau est élevée en général dans les petites stations de 4 à 7 fi
et parfois à 12 et 15 m, la hauteur moyenne d'élévation en Cochinchine pendant
la saison humide ne dépasserait pas 1 m 50 à 2 m.
L'exemple de l'Inde ne peut donc que nous encourager à entrer dans la voie
du pompage mécanique par petites stations que j'ai proposé l'année dernière
d'expérimenter en Cochinchine, et qui est d'ailleurs en usage en plusieurs points
de l'Annam, grâce aux efforts de quelques industriels.
La considération suivante le confirmé :
Pour une station à vapeur à établir dans la province de My-Tho, j'ai évalué les
dépenses d'exploitation annuelles (y compris l'intérêt et l'amortissement) à 14
francs par hectare irrigué (3) (pour une seule récolte de riz). Dans la province de
Madras, pour deux récoltes par an, cette dépense varie en moyenne de 100 à
189 francs. Il est vrai que les stations de Madras n'irriguent en général que de
très petites surfaces de 7 à 30 hectares, tandis que l'usine proposée à My-Tho
pourrait irriguer au moins 800 hectares. Il ne convient pas de faire d'aussi petites
usines en Cochinchine : les frais généraux, si réduits soient-ils, pèsent, trop lour-
dement et le fontionnement n'est jamais très économique pour des stations de
quelques chevaux. Il faudrait donc inciter les Annamites à se grouper pour
l'établissement des stations d'une puissance sensiblement égale à celle proposée
pour My-Tho, c'est-à-dire pouvant irriguer environ un millier d'hectares.
Il me semble que la difficulté de ce groupement est la seule qui puisse se
présenter pour l'établissement de ces stations en Cochinchine. L'argent est ici
(1) Ceci ne s'applique pas aux moteurs Uiesel dont le fonctionnement exige un personnel
expérimenté.
(2) Je dis « serait » car on n'en importe pas encore en Indochine à cause de son prix prohibitif.
(Ce serait une raison POUI"' revoir, sur ce point, notre tarif d'importation H. B.).
(3) Ce chiffre ne comprend pas l'établissement et l'entretien des canaux.
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