Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1913-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mai 1913 01 mai 1913
Description : 1913/05/01 (A16,N102)-1913/06/30. 1913/05/01 (A16,N102)-1913/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534771z
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
— 307 —
Dans la plupart des cas, de simples boîtes de bois ou de carton fort seront
suffisantes pour élever les chenilles. Si celles-ci s'atlaquent aux feuilles et s'en
nourrissent, il suffit de leur donner au moins une fois par jour une provision
de feuilles fraîches de la plante sur laquelle on les a observées. Les boîtes
pourront être fermées par un couvercle déchois ou de carton percé de trous
pour laisser passer l'air, ou par de la toile à moustiquaire qu'il est même préfé-
rable d'employer. Mais si l'on veut observer les mœurs des chenilles et noter les
époques de leurs transformations, on pourra se servir de boîtes de bois fermées
par une plaque de verre. Par ce dernier procédé, on se rendra compte plus
facilement de la sortie des papillons et on pourra les tuer avant qu'ils n'aient
eu le temps de s'abîmer les ailes en se heurtant aux feuilles ou aux parois
de la boîte.
Pour certaines espèces qui, plus délicates, s'élèvent difficilement dans de
simples boîtes, on peut opérer de deux façons suivant la grosseur de la
plante parasitée. Si la plante est petite on la replante dans un pot à fleur, par
exemple, que l'on place sur une soucoupe remplie d'eau, de façon à assurer
l' arrosage par le bas. On pique dans le pot des petits bâtons entourant et dépas-
sant un peu la plante et on entoure le tout de toile à moustiquaire dont les bords
seront serrés autour de la partie supérieure du pot. S'il s'agit de plantes de
trop grande taille, on coupe quelques branches dont la partie inférieure est
placée dans de l'eau contenue dans une bouteille dont on a soin de boucher
l' entrée avec du coton de façon à empêcher les chenilles de se noyer en descen-
dant des branches dans l'eau, puis on entoure les branches de moustiquaire dont
l' extrémité est serrée autour du goulot de la bouteille.
Plusieurs chenilles, quoique vivant sur les plantes, s'enfoncent dans le sol et
s'y transforment. Si on les élève en simple boîte, il faudra donc avoir soin de
placer une couche de terre ou de sable au fond de la boîte.
Quand elles vivent à l'intérieur des tiges de plantes herbacées, telles que le
riz par exemple, on replante le pied ou la touffe dans un pot ou dans une cais-
sette et on entoure de moustiquaire.
Celles qui rongent ou qui perforent les tiges ou les branches de plantes
ligneuses s'élèvent assez facilement en boîtes ordinaires si on ne les prend pas
trop jeunes. Pour les découvrir, on fend avec soin les tiges ou branches parasitées.
Quand la chenille apparaît, on sectionne la partie intéressée en prenant soin de
ne pas blesser la chenille puis on lie par un fil les extrémités du tronçon à l'inté-
rieur duquel elle se trouve Ce tronçon est placé en boîte et de temps en temps
on en ajoute de frais où la chenille pourra creuser et trouver sa nourriture.
Quant aux chenilles qui s'attaquent aux gousses, aux fruits, aux graines ou à
d'autres produits, on les élève très facilement en boîte en y plaçant les parties
attaquées.
Mais il faut toujours prendre soin de ne pas blesser les chenilles pen-
dant des diverses manipulations indispensables et de ne pas déranger les
chrysalides.
Dans la plupart des cas, de simples boîtes de bois ou de carton fort seront
suffisantes pour élever les chenilles. Si celles-ci s'atlaquent aux feuilles et s'en
nourrissent, il suffit de leur donner au moins une fois par jour une provision
de feuilles fraîches de la plante sur laquelle on les a observées. Les boîtes
pourront être fermées par un couvercle déchois ou de carton percé de trous
pour laisser passer l'air, ou par de la toile à moustiquaire qu'il est même préfé-
rable d'employer. Mais si l'on veut observer les mœurs des chenilles et noter les
époques de leurs transformations, on pourra se servir de boîtes de bois fermées
par une plaque de verre. Par ce dernier procédé, on se rendra compte plus
facilement de la sortie des papillons et on pourra les tuer avant qu'ils n'aient
eu le temps de s'abîmer les ailes en se heurtant aux feuilles ou aux parois
de la boîte.
Pour certaines espèces qui, plus délicates, s'élèvent difficilement dans de
simples boîtes, on peut opérer de deux façons suivant la grosseur de la
plante parasitée. Si la plante est petite on la replante dans un pot à fleur, par
exemple, que l'on place sur une soucoupe remplie d'eau, de façon à assurer
l' arrosage par le bas. On pique dans le pot des petits bâtons entourant et dépas-
sant un peu la plante et on entoure le tout de toile à moustiquaire dont les bords
seront serrés autour de la partie supérieure du pot. S'il s'agit de plantes de
trop grande taille, on coupe quelques branches dont la partie inférieure est
placée dans de l'eau contenue dans une bouteille dont on a soin de boucher
l' entrée avec du coton de façon à empêcher les chenilles de se noyer en descen-
dant des branches dans l'eau, puis on entoure les branches de moustiquaire dont
l' extrémité est serrée autour du goulot de la bouteille.
Plusieurs chenilles, quoique vivant sur les plantes, s'enfoncent dans le sol et
s'y transforment. Si on les élève en simple boîte, il faudra donc avoir soin de
placer une couche de terre ou de sable au fond de la boîte.
Quand elles vivent à l'intérieur des tiges de plantes herbacées, telles que le
riz par exemple, on replante le pied ou la touffe dans un pot ou dans une cais-
sette et on entoure de moustiquaire.
Celles qui rongent ou qui perforent les tiges ou les branches de plantes
ligneuses s'élèvent assez facilement en boîtes ordinaires si on ne les prend pas
trop jeunes. Pour les découvrir, on fend avec soin les tiges ou branches parasitées.
Quand la chenille apparaît, on sectionne la partie intéressée en prenant soin de
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on en ajoute de frais où la chenille pourra creuser et trouver sa nourriture.
Quant aux chenilles qui s'attaquent aux gousses, aux fruits, aux graines ou à
d'autres produits, on les élève très facilement en boîte en y plaçant les parties
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Mais il faut toujours prendre soin de ne pas blesser les chenilles pen-
dant des diverses manipulations indispensables et de ne pas déranger les
chrysalides.
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